De sa solide éducation chrétienne, le roi n'avait conservé qu'un vernis de pratiques sans racine, une religion de pure forme dénuée de convictions profondes, enlisée dans la routine. Certes, il faisait les actes de dévotion prescrits par ses confesseurs, récitait son chapelet, même lorsqu'il était en campagne. Mais le cœur n'y était pas. Pour tout dire, le Roi Très-Chrétien vivait comme un païen, sans voir la nécessité de rompre avec l'univers tourmenté de ses passions.