Il est étrange de ressentir combien la musique, Mozart surtout, semble toujours sur le point de confier quelque chose, et qu'au moment de se prononcer, elle se brise, se tait et se reprend. Ce qu'elle veut dire est au-delà du repos des mots et c'est dans cette tension que réside son inépuisable ravissement.
C'est ce que répète obstinément Orphée à Eurydice :
Dût-il m'en coûter la vie,
Non je ne parlerai pas...