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Citations de Jean-Claude Alain (19)


Une paix achetée au prix des larmes des petits et des pauvres ne peut être solide. Le sang est un mauvais ciment ; la douleur d'un enfant qu'on tue est grande et haute comme le monde et sa clameur peut errer pendant des siècles sur une terre épouvantée...
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François pense à toutes les patrouilles essaimées sur la terre, à toutes ces mauvaises patrouilles qui irritent les chefs, désolent les aumoniers , découragent les C.P., et il sait.

Il sait que parce que quelque chose a changé au Barzoï, quelque chose aussi va mieux dans le monde. Il sait qu'il est impossible que les garçons aux deux bandes, qui luttent, comme lui ne se sentent pas mystérieusement plus forts, plus courageux, à cause de ces six éclaireurs qui se veulent meilleurs.

Et dans le ciel, dans tout ce bleu profond au-dessus de leur tête, six anges se réjouissent et chantent, ensemble le cantique de l'amitié et de la joie retrouvée.
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Ce ne sont pas nos quatre gouttes de pétrole ni les quelques boisseaux de grain qui ne nourrissent personne qui les attirent... Je pense plutôt que notre petit pays, heureux en somme, sans politique, vivant parfaitement sous un régime archaïque, représente à leurs yeux un spectacle insupportable. Partout autour de nous, une terreur policière a détruit les liens simples et amicaux des hommes ; on supplicie, on exécute des hommes qui ont le malheur de penser autrement que ceux qui ont pris le pouvoir à la faveur de la défaite allemande. Nous pensons autrement qu'eux : pour nous l'homme n'est ni un outil, ni une machine à produire.
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Mes montagnards sont des hommes libres et fiers, et droits... Et si je devais un jour ne plus pouvoir sortir qu'entre deux rangées de carabiniers armés... Alors j'aimerais mieux abdiquer, m'en aller.
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Redoubler de vigilance... Olag m'a conseillé la formation d'une police secrète... Mais je ne peux me résoudre à m'entourer de mouchards, à vivre dans une atmosphère de délation et de rapports louches. Cette chose n'a jamais existé chez nous et elle n'existera pas tant que je serai là. Je ne veux pas que l'on tremble dans mon pays en entendant frapper à la porte à sept heures du matin, ni rouvrir Wrangen.
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Une guerre allumée au nom du droit des gens, de leurs libertés les plus sacrées aboutirait à ce non-sens...
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En France c'est la ration ordinaire de bombardements ; un peu partout des otages fusillés, des gens torturés à l'ombre des prisons. En prévision de la fin des hostilités, on retourne subrepticement les vestes : on confie à ses voisins sous le sceau du secret qu'on écoute le B.B.C., on laisse sous-entendre qu'on aide un réseau de résistants. Chacun vole au secours de la victoire.
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Alors libres de penser enfin à eux-mêmes, malgré le froid qui mordait cruellement les mains et le visage, ils purent parler, se connaître, se raconter, et constater qu'en Scandinavie, comme aux marches de Transylvanie, les mêmes choses simples et bonnes soutiennent et font vivre les adolescents, même s'ils portent couronne. Et dans la nuit, autour du petit navire glissant doucement sur les flots apaisés, flottaient les fantômes tendres d'Yniold, d'Yngve, de Wladimir. Ému, Éric écoutait son compagnon lui dire à mi-voix les difficultés de la petite principauté, ses espoirs, ses rêves.
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Chacun de ces instants lui paraît comme un joyau dont il lui faut épuiser toute la magnificence, avant d'accepter celui qui le suit. Il en jouit en tremblant un peu au fond de lui-même, comme si c'était la dernière fois qu'il lui soit permis d'oublier une destinée qu'il n'a pas souhaitée, et les menaces d'un avenir toujours incertain.
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Les mots qui consolent, Christian sont les plus difficiles à trouver. Il faut le laisser s'apaiser seul, le laisser pleurer un bon coup.
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Il importe absolument et péremptoirement, que pour eux je ne sois rien de plus que Monsieur Eric Jansen. J'ai vu trop de visages se fermer ou s'affoler en face du titre que la Providence s'est plu à me balancer pour tenir à de nouvelles expériences. Je compte donc de façon absolue sur ta discrétion .
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...Je pourrais, bien sûr, te raconter que je m'amuse comme un petit fou dans mon île du bout du monde, mais ce serait un gros mensonge. Je suis seul dans ma gargote, pas un touriste - en cette saison, il n 'y a pas grand monde dans le patelin, et les journées sont quand même longuettes. Je pense cependant que papa avait raison en m'envoyant faire une cure de repos ici après ma pneumonie : je me sens déjà beaucoup mieux. Mais quel dommage que tu ne sois pas là !
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- Connais pas... Et qui était ce gentleman ?

- Micha ! La Fontaine !... « Le corbeau et le renard », « la cigale et la fourmi » ! Tu ne vas pas me dire... C'est vrai, c'est moi qui suis impardonnable de ne t'en avoir jamais parlé... Tiens ! Meaux, la patrie de Bossuet...
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La valeur d'une vie n'a rien à voir avec sa durée ; et l'héroïsme n'a pas d'âge.
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Pour toi, Patrie si chère 

Toi si douce à mon cœur 

Je donnerais ma vie 

Pour toi et mon seigneur. 

Ils ont gardé naguère 

L'honneur et la fierté, 

La Liberté première 

Et la fidélité.
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Vous êtes libre d'aller de venir, de sortir si vous le désirez, d'aller acheter une glace si l'envie vous en prend. Vous retrouvez vos Éclaireurs… Moi, je suis prisonnier de ma destinée : on m'a dès mon enfance retiré de droit d'avoir mon âge.
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Tous exprimaient l'humilité, un respect un peu servile. Pas un cependant, ne parut soucieux de rencontrer le regard du prince.
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Mon peuple, cette immense image, cette icône aux milles visages, mon peuple !… Je ne suis qu'un garçon, comme vous en trouverez beaucoup chez nous, mais je suis le seul à pouvoir les enserrer de mes bras,tous. La paysanne en fichu rouge, l'homme qui s'arrête un instant au bout de son sillon, le petit qui sort, tenant à la main sa tartine de confiture ; ceux qui sont heureux et dont je sois ressentir en moi la joie, ceux qui pleurent et dont, mystérieusement, la douleur doit me parvenir… Ils sont « mon peuple, » ils ont tous les droits, et peuvent tout réclamer… Je dois être le lien qui les noue, celui vers qui ils peuvent toujours crier.
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Nous vivons tous sous le même ciel de Dieu ; nous avons — ou nous avions, rectifia-t-il — tous un père et une mère que nous chérissons, et dans un nombre d'années que seul connaît le Créateur nous reviendrons, étrangers ou non, à la poussière.
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