Biarritz s'est transformée en ville-hôpital accueillant les blessés du front quand Picasso y arrive fin juillet 1918. Olga et lui y sont en voyage de noces, accueillis par une riche Chilienne d'origine basque, Eugenia Errazuriz, qui loue une villa, La mimoseraie, pour la saison.
Ce très joli livre richement illustré de Jean-François Larralde, historien d'art et directeur de musée, revient sur l'oeuvre de Picasso et sur l’histoire de la diaspora basque d'Amérique latine dont certains membres constituaient alors une riche aristocratie terrienne et minière. Le lecteur y trouvera de nombreux détails sur le séjour de Picasso à Biarritz, séjour qui fut très fertile sur le plan artistique puisqu'il peignit plusieurs tableaux, dont Les baigneuses.
Le peintre ne revint jamais à Biarritz, lui préférant vite la côte méditerranéenne. Mais il resta fidèle à Mme Errazuriz, qu'il aida quand les guerres et les bouleversements économiques du vingtième siècle eurent raison de sa fortune. Quant à La mimoseraie, elle ne résista pas à un projet de construction d'immeubles collectifs dans les années soixante.
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