Mouille-Jacques était une maison seule dans les champs. Plus grande que le jas de l’érable, avec un portail, une fenêtre de chaque côté de la porte, trois fenêtres au premier étage et à celle du milieu un balcon de fer. Un petit chemin soigneusement déblayé de neige menait au seuil. La cour était propre. D’un côté les soues silencieuses et vides. De l’autre côté un hangar abritait des charrues, des harnais, un billot de bois encore entouré de bûches fraîchement fendues et un tas de fourrage sec et qui donnait chaud rien qu’à le voir.
Chapitre 3