Prière de Voltaire:
Ô Dieu qu'on méconnait; ô Dieu que tout annonce!
Entend les derniers mots que ma bouche prononce.
Si je me suis trompé c'est en cherchant ta Loi,
Mon cœur s'est égaré mais il est plein de toi;
Je vois sans m'alarmer l'éternité paraître
Et je ne peux penser qu'un Dieu qui m'a fait naître
Qu'un Dieu qui sur mes jours versa tant de bienfaits
Quand mes jours sont éteints me tourmente à jamais.
[Relax67: le sort infâme des comédiens au siècle des Lumières]
La mort brutale d'Adrienne Lecouvreur, son amie et peut-être sa maîtresse, bouleversa Voltaire. Excommuniée par l’Église, comme tous les comédiens, elle expira avant d'avoir pu se repentir et fut jetée à la voirie (dépôt des ordures et des immondices)
Il (Voltaire) avait une mémoire infatigable, monstrueuse, et le désir d'éblouir son siècle. L'orgueil fait les bons élèves et les mauvais chrétiens. C'est une des contradictions de la pédagogie jésuite, si intelligente, et que nos lycées imitèrent longtemps.
[Relax67: commentaire d'une peinture du XVIIIe du Musée historique lorrain, Nancy]
Deux envoyés de l'empereur Joseph II, venus pour contracter un emprunt, dérangent J.-F. Villiez, marchand et banquier, plongé dans son livre de compte. Scène emblématique du monde moderne à la Voltaire, et chère à son cœur, car le commerce, ennemi des passions, ébranle le fanatisme et la guerre, au profit d'intérêts cosmopolites et raisonnables! Les Lumières circulent avec l'argent...