Audowère observait les rites, puisque les rois francs avaient choisi, depuis Clovis, d'être chrétiens, mais le catéchisme des moines résonnait à ses oreilles comme un fatras d'absurdités et de niaiseries. Une religion de pauvres qui promettait le ciel à ceux qui n'ont rien ne pouvait être faite pour ceux qui ont tout. Frédégonde, elle, semblait se passionner pour ces préceptes onctueux. Après tout, elle était à peine plus qu'une servante...