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Citations de Jean-Louis Thivolle (12)


Ce roman est de style fantastique-action. Il décrit, avec humour et une pointe d’érotisme, les aventures d’Éric, un ancien commando, traumatisé par les conséquences d’une mission, qui se trouve transporté dans un autre univers.
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Bernard sortit de la pièce aussi vite qu’il était entré, Éric l’entendit informer Alain et Juan, puis confirmer au téléphone. Plus question de faire marche arrière, le compte à rebours était enclenché, Éric sentit sa gorge se nouer. Il n’allait plus faire de la simulation, mais être dans la réalité, il était curieux de savoir s’il aurait le courage d’aller jusqu’au bout. Les autres ne semblaient pas douter de lui, réalité ou le soutenaient-ils, car il était le seul à pouvoir remplacer Julien.
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La gnome secoua la tête et détacha le brancard, Éric, fit une boucle au bout de la corde, pour que Chanie puisse mettre son pied. Enroulant la corde autour de son corps, le pied droit calé sur un rocher, Éric, la fit descendre au fond du trou et malgré la méfiance de la petite gnome, elles travaillèrent ensemble à installer le blessé, sur la civière improvisée. Une discutions les opposa, pour savoir s’il fallait attacher où non le blessé à la civière. Ce fut le blessé lui-même qui mis [sic] fin à la discussion, en demandant à être attaché. Éric remonta lentement le blessé, il y eu un moment difficile, au passage du bord du trou, mais tout se passa finalement bien. Il posa la civière sur quatre grosses pierres qu’il avait préparé, ainsi, le dos du gnome ne touchait pas le sol. Il renvoya la corde et remonta la petite gnome, qui se précipita vers le blessé, puis se fut le tour de Chanie. La gnome aida Éric à la remonter, bien qu’il n’avait [sic] nul besoin d’aide, Éric apprécia le geste. – Bonjour, monsieur, Que peut-on faire pour vous ? Voulez-vous des soins immédiats, ou préférez-vous que nous vous transportions quelque part ? – Pourquoi faites vous ça, on n’a jamais vu un humain aider un gnome, que voulez-vous ? – Je suis humain, mais je viens d’un pays très lointain, chez-moi, c’est une obligation morale d’aider quelqu’un en difficulté. Je ne veux rien en retour, sauf peut être, espérer que si un jour la situation était inversée, vous m’aideriez ! – Tu es un bien étrange humain, soit, je pense que je peux te faire confiance. Ma fille vous guidera, suivez-la.
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On nous a tellement vendu le concept de frappes chirurgicales et de guerre propre que nous avons fini par le croire. Désolé, mais la guerre propre n’existe pas ! On nous montre des merveilles de technologie : Drones pilotés depuis des salles d’opérations ressemblants à des laboratoires. Dont les pilotes, leur journée de travail finie, après avoir transmis le stick au pilote du quart suivant, peuvent rentrer chez eux pour tondre la pelouse, ou s’occuper de ses enfants. Tout cela pour imprégner ces frappes, dites chirurgicales, d’une façon positive, dans le subconscient collectif ; une communication bien rodée et efficace des états-majors. Le tout sous une lumière verte, qui nous rappelle que nous disposons de la vision nocturne.
Mais il y a ceux qui sont au mauvais endroit, au mauvais moment ; à côté de la cible. Des êtres de chair et de sang sont alors victimes du déchaînement. Des hommes, des femmes et des enfants, qui ne sont pas impliqués dans le conflit. Ils n’ont pas pris part aux controverses ayant mené à la guerre. Victimes collatérales est le nom qui leur est donné. Elles garderont, si elles survivent, pour le reste de leur existence ces blessures physiques. Plus terrible encore, les blessures psychologiques avec ses images, ses odeurs, ses bruits : les cris des blessés qui agonisent et qui les hanteront à jamais. Pour eux, ce seront les nuits peuplées de terreurs nocturnes. Ces nuits, ou l’on se réveille en hurlant, les yeux exorbités, le corps couvert de transpiration, un goût de mort dans la bouche et les images de corps déchiquetés qui ne disparaissent pas lorsque vous ouvrez les yeux. N’oubliez pas tous ces vétérans du Vietnam, d’Algérie, ou d’Afghanistan, démobilisé et qui n’ont vu que le suicide, comme solution, pour arrêter les cauchemars. Le fait est loin d’être anecdotique ; leur nombre dépasse celui des soldats morts en opération. L’esprit humain a des limites à ce qu’il peut supporter ! C’est aussi l’heure de gloire de tous les minables de la planète qui vont terroriser les civils. Avec une AK 47 en bandoulière, n’importe quel avorton, un raté, de notre société, devient quelqu’un d On nous a tellement vendu le concept de frappes chirurgicales et de guerre propre que nous avons fini par le croire. Désolé, mais la guerre propre n’existe pas ! On nous montre des merveilles de technologie : Drones pilotés depuis des salles d’opérations ressemblants à des laboratoires. Dont les pilotes, leur journée de travail finie, après avoir transmis le stick au pilote du quart suivant, peuvent rentrer chez eux pour tondre la pelouse, ou s’occuper de ses enfants. Tout cela pour imprégner ces frappes, dites chirurgicales, d’une façon positive, dans le subconscient collectif ; une communication bien rodée et efficace des états-majors. Le tout sous une lumière verte, qui nous rappelle que nous disposons de la vision nocturne.
Mais il y a ceux qui sont au mauvais endroit, au mauvais moment ; à côté de la cible. Des êtres de chair et de sang sont alors victimes du déchaînement. Des hommes, des femmes et des enfants, qui ne sont pas impliqués dans le conflit. Ils n’ont pas pris part aux controverses ayant mené à la guerre. Victimes collatérales est le nom qui leur est donné. Elles garderont, si elles survivent, pour le reste de leur existence ces blessures physiques. Plus terrible encore, les blessures psychologiques avec ses images, ses odeurs, ses bruits : les cris des blessés qui agonisent et qui les hanteront à jamais. Pour eux, ce seront les nuits peuplées de terreurs nocturnes. Ces nuits, ou l’on se réveille en hurlant, les yeux exorbités, le corps couvert de transpiration, un goût de mort dans la bouche et les images de corps déchiquetés qui ne disparaissent pas lorsque vous ouvrez les yeux. N’oubliez pas tous ces vétérans du Vietnam, d’Algérie, ou d’Afghanistan, démobilisé et qui n’ont vu que le suicide, comme solution, pour arrêter les cauchemars. Le fait est loin d’être anecdotique ; leur nombre dépasse celui des soldats morts en opération. L’esprit humain a des limites à ce qu’il peut supporter ! C’est aussi l’heure de gloire de tous les minables de la planète qui vont terroriser les civils. Avec une AK 47 en bandoulière, n’importe quel avorton, un raté, de notre société, devient quelqu’un d’important. Le droit de cuissage est rétabli pour lui., femmes, filles et garçons, même très jeunes sont à sa disposition, pour assouvir ses fantasmes ; que lui importe que ses victimes soient à jamais traumatisés. Les états majeurs ferment les yeux. Il est bien pratique de disposer d’une arme de terreur qui fait fuir les civils des zones de combat. Cela permet de réduire le soutien aux résistants et qui ne risque pas de vous entacher de crimes de guerre, simplement en niant toute relation.
Que penser du soldat qui a assisté comme témoin impuissant, parce que seul, à la torture et à la mort de ses camarades. Après une traque, qui a durée toute la journée, il a réussi à faire prisonnier, un des auteurs du massacre. Ce soldat adverse, qui a été très actif, lors des séances de torture, détient des informations vitales. Il refuse de répondre aux questions et se mure dans un silence méprisant. Pensez-vous que notre soldat va lui lire les conventions de Genève, avant de le remettre aux autorités ?’
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She gently brought the mouth of Julian to her breasts, the latter gently nibbled. He attracted her to the bed and put her lips to hers. He kissed her, at first she did not seem to understand what he was doing, but the contact of the lips on hers seemed nice, and she quickly became active. Lying against her, Julian caressed her body while kissing her. Her eyes half closed, she undulated under the caresses, breathing noisily.
— Where do you come from, couples do not have the same behavior ?
— Sexed couples, maybe, I do not know.
— You speak to me of couples of sexed, so there exist asexual individuals, in your world ?
— Yes, the society of my world is very different from the one here. First we are not based on the chemistry of carbon, but on that of silicon, and we are bathing in an atmosphere of ammonia. We live in a swarm of several hundred individuals. There are sexed reproducers, male and female, and asexual workers, more exactly, females, but whose sexual characteristics do not express herself. I was part of this last category.
— But your body is obviously earthly, how is it possible ?
— When the grand council decided to send an observer, on this planet, it was obvious that it was impossible to send someone in a space suit. The most logical thing is to make a clone of a real human body. We were looking for an individual in the region that interests us, who suits us, and who has just died.
— To die naturally ?
— We are deeply pacifists and never kill anyone, moreover we have no weapons. On the other hand, we have very advanced techniques of camouflage and countermeasures. We know how to be invisible to all your sensors. Our detectors alerted us that a young woman meeting our criteria has just thrown herself off a cliff. All objects and the body were collected by our teams, belonging to her. We took a tissue sample and cremated the body. Our computers collected all the information available about this person, and we launched the mission.
— And you volunteered for that ?
— It was not me who had to do this mission, it was a young queen sexed. I was only a technician, responsible for the preparation of the body envelope, in a separate module of the mother ship. For safety reasons ; your atmosphere being a poison for us, the module was a few miles from the mother ship and I worked alone. On the planned launch day, an asteroid sprayed the mother-ship. I was the only survivor, but doomed, in the short term, I would run out of food and respiratory gas. The only solution I found was to transfer myself to this waiting body and come to earth, which I did.
— And you chose my garden ?
— I had to find a place where there would be humans, but not too much, an isolated house seemed the right choice. I had not expected that it would be so difficult to control this body ! I thought I would die a dozen times that night, and then you came over, and you were real nice to me. Not only that, but I do not know what's going on inside me, but my mind catches fire as soon as you touch me ; is it a normal reaction for humans ?
— Welcome to the world of sexed beings, in fact, our hormones are powerful and considerably influence our behavior.
— Is it the same for you ?
— Yes, I must admit that you attract me a lot.
— What is the problem, we are in trouble ?
— No, except for the risk that you will get pregnant, if we made love.
— No, this event was planned by the mission coordinators and I have techniques to avoid it, if I do not want it.
— And now, what do you want ?
— I want to live, have the knowledge with you of all the aspects of my new existence, if you accept me. Do you think it will be possible ?
— We will have to be very careful, I do not want to see you taken to a laboratory, to be cut up by scientists. At the moment, your knowledge of our society is not enough and may draw attention to you, but you learn quickly, if you trust me you will quickly be at ease in this world.
— I'm completely confidence in you. But continue to caress me, it's good for my stress !
— Madame's wishes are orders for me, he said, kissing her.
He stripped to the waist and took her in his arms, while stroking her back. He was completely subjugated by this woman, he told himself that everything was going too fast, that it should take time, to have more information, to cross them but a look of Lisa and all his resistance fell. He tried :
— I feel guilty, to taking advantage of you.
— Do you think I'm accepting all and dare not say anything ?
— A little, you accept this relationship, for you, it is the least bad solution.
— You judge me so weak, don't worry, I can say no when I don't want to, just that it suits me, I am very attracted to you and I want to know this aspect of my new life. The best proof is that it is often I who solicit you.
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She got up, with a lot of difficulties, from her seat and open the trunk. There was a bag containing an incredible quantity of various objects, the use of which was unknown to her. She took the textile objects and observed them for a long time, turning them between her hands. If she identified without problem, the dress as the main garment. She sought for a long time the use of two other pieces. One was triangular, made in a fine textile and soft to the touch, after various tests, she concludes that this piece should be placed so-as-to hide or protect the many orifices that corresponded to the cloaca. The other was more complex; two fabric cups connected by some ribbons and on the ribbons, there were some small metallic hooks that were to be used for closing. She carefully observed the object and had the idea to close the hooks. Holding it by the ribbons perpendicular to the main pieces, she understood its use, it was a system to support udders. She concentrated on this part of her new anatomy and found that when she moved quickly the torso, her breasts did not seem to be well-supported naturally. She noted that this part of her body was very sensitive and fragile. The fragility of the human body surprised her, the skin would not resist brutal contact with rocks. Humans had certainly developed all sorts of protections for this fragile body.
For the time being, she was trying to dress with this accessory, she realized that she had to tie the ribbons, by the metal pieces on her back. It really wasn't functional at all, humans didn't seem to have much practicality! After several attempts where she had not been able to close the hooks, she arrived at a result which she felt was correct. She made quick movements with her torso and saw the effectiveness of the system. She put on the dress, cursing for the fact, that here also the closing system was in her back. For the first time since the transfer, she looked at herself in a mirror, she was not so ugly as that, this body even had a certain beauty. She sat down again and took the file intended for the one who should have been in her place. It contains practical information to prevent the visitor from committing big mistakes. It had been made from information collected on television shows and movie watching. The first lines prevented the reader that the guide was the result of the understanding of human society, by the redactors, and that it could have gaps or even errors. One chapter talks about the language and games that humans do on the meaning of a sentence, with a certain pronunciation, a sentence could mean the opposite of what it seems to mean. Language, she thought, I have to learn the spoken language in the target area, humans do not have a single language, but use about seven thousand. She preferred to keep the chosen destination for the official mission. Returning to the area where we had recovered the body made sense: In case of control by security services, the recovered papers had to be valid. She removed from the file the cartridge marked “French language” and introduce it into the linguistic assimilation box, in two days, she will have enough language to make an illusion. She was very tired again, this body reacted badly to the controls of her mind. Not only that, but she could only stand for a few minutes, and she had to cling to something, otherwise, it was the fall. Her belly ached, a sharp pain that prevented her from eating. Soon a sneaky headache settled in, she thought this body was rejecting her and anxiously waited for the next manifestation. She tried to sleep, or at least doze, but impossible with all these pains, especially since cramps came to add to this dark picture. Would she resist three days, or would she be dead before she arrived?
One day passed, she was still sick and this body still did not obey as she had hoped. She was still experiencing cramps and her stomach was on fire. She got up to try to do a little soft gymnastics, thinking that could calm the body, the effect was the opposite of the expected one, the pains were amplified instead of calming down. Furthermore, she fell and stayed for a long time on the floor of the shuttle, unable to get up. She clung to her seat and at the cost of much effort, she managed to join it. The only positive point was the language that the linguistic assimilation box taught her. She was now forming words in her mind, and this activity had the advantage of distracting her. She was learning to decipher their writing, which was complicated even for her prodigious memory. Exhausted, she fell asleep for a few hours, her sleep was peopled with nightmares. Anguish slowly crept into her mind, was she not compatible with this body?
The awakening was only the suite of the nightmare, the pains were still there, her stomach refused any solid food, the only thing she could swallow was a little water. She checked the navigation settings, they were perfect, at least one thing that works, she thought.
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She nodded, without saying a word. Julian took Lisa's dirty clothes, rubbed them under the toilet faucet, put them in the washing machine with his and started the cycle. He took a boxer short and a clean tracksuit, and he went to the kitchen. He soon returned to Lisa with a tray full of food. She looked asleep, but opened her eyes as he sat on the edge of the bed and for the first time a smile lit her face. She sniffed different liquids and choose a vegetable soup. Julian took a cup of coffee with a croissant and accompanied her in her meal. Between sips, he gave her a smile, which she returned, then she grimaced, holding her thigh.
— Pain muscle, she whispered.
— A cramp, I'm going to give you a massage, it will make it pass.
Julian removed the sheet and began to massage the muscles in his thigh. She relaxed and with a complete lack of decency, lying on her back, offered him a full view of her private parts. Julian couldn't help but look at what was on offer. She realized it? She did not let it appear, seeming to appreciate the massage.
— Very effective massage, can you do the other leg ?
— OK, told me, it does not bother you to show you naked in front of me.
— No why, you do not like, this is embarrassing for you ?
— Like all men, I like to contemplate the bodies of women, especially if they are beautiful. But it is rather unusual, in general, women show their private parts only to the man with whom they live.
— If you enjoy looking at me, it doesn't bother me and if I can give you pleasure like that, why not. Does a law prohibit it ?
— In public yes, but in a private place, like this house and if everyone is adult and consenting, there is no law, everyone does as he wants.
— So for us, if we both agree, there is no problem.
— Exactly, but tell me, what planet did you come from to ignore all this ?
She thought ; he is very intelligent, he perfectly understood the inconsistencies of my situation. I would not deceive him long, if I want him to continue to help me, I owe him the truth.
— It's a very long story. You guessed it, I am not from this planet, I have come with a lot of my own to oversee you. We had peaceful intentions, we just wanted to understand how human societies worked. We had a terrible accident, an asteroid hit us, I'm the only survivor.
— You seem to have recovered rather well, from an intellectual point of view, physical side, it seems to me that you are not yet fully recovered ?
— Your care has been effective, I thank you. I still have problems with my body that makes me suffer and refuses to obey me. Can you massage my belly, it hurts me ?
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La tête travailla longuement, avant que la tablette affiche la réussite de l’intervention. Éric prit le temps d’observer ses patientes. Elles étaient des elfes, c’était incontestable, les pavillons des oreilles légèrement pointus et l’absence de pilosité étaient caractéristiques de leur race. Leur peau était gris clair, semblable à celle des Indiens du nord, leurs cheveux légèrement frisés étaient brun foncé. Shila se massa le ventre et dit :
◦ Je n’ai plus mal, moi non plus, comment pouvons-nous te remercier ?
◦ Vous n’avez pas à me remercier, je me suis engagé à vous protéger et à prendre soins de vous.
Comme c’était l’heure du repas, ils regagnèrent la salle à manger. Le repas se déroula dans la bonne humeur, ce n’est que sur la fin, que Zari aborda un sujet sérieux :
◦ Ce matin, je suis allée au marché, pour essayer de trouver des tissus de couleur, pour faire des robes, comme tu aimerais, que nous portions. J’y ai rencontré des femmes, appartenant à d’autres maisons. Tout le monde est très inquiet, de ce qui pourrait se passer cet après-midi, au grand conseil. Ils savent que tu dois faire des révélations sur des trahisons. Comme tout le monde ou presque, complote contre quelqu’un, chacun a peur d’être la victime de tes révélations. Ajoute à ça, le souvenir de l’ancien Mage, qui réglait ses différends en lançant des boules de feu, tu auras une idée, de l’ambiance.
◦ Tu ne m’as pas l’air inquiète, j’ai plutôt l’impression que cela t’amuse ?
◦ Je sais que tu n’es pas méchant, surtout avec nous, par contre, c'est vrai, j’ai un plaisir certain, à voir trembler ces gens qui nous ont tant fait de mal.
◦ Tu penses à la mort de ton mari ?
◦ C’était un homme brutal, mais il ne méritait pas d’être envoyé à la mort.
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Moly glissa sur le plan incliné, elle essaya de se cramponner, mais la roche, polie par des millénaires d’érosion, n’offrait aucune prise. Elle tomba dans le torrent et fut entraînée. Éric donna sa lampe à Gernan et lui cria :
◦ Préviens les autres, je vais essayer de la rattraper.
◦ Tu es fou, attend !
Trop tard, Éric couru le long du torrent et plongea dans le siphon. Il nagea vigoureusement sous l’eau et réussit à rejoindre Moly et à la saisir. Ils étaient emportés, comme des fétus de paille, Éric essayait, de rester au centre de la veine et de sortir la tête, pour respirer, chaque fois qu’il y avait de l’espace entre l’eau et le sommet du boyau. À chaque fois, il aidait Moly à faire de même, mais il sentait ses réactions de plus en plus molles. Après un temps qui lui sembla interminable, le flot se calma et, à l’occasion d’une courbe, ils furent rejetés sur une berge en pente douce. Il y hissa Moly, qui était maintenant sans réactions. Dans la pénombre, il posa sa main sur sa poitrine ; elle avait cessé de respirer, mais le cœur battait faiblement. Il la mit sur le côté et lui pressa la cage thoracique, pour lui faire cracher l’eau de ses poumons. Il commença à lui faire du bouche-à-bouche, mais comme il était épuisé, il avait beaucoup de mal, à conserver un rythme régulier. Il était au bord de l’évanouissement, quand elle se mit à tousser et à aspirer l’air goulûment. Une faible clarté baignait la caverne, sans doute due à des champignons luminescents, similaires à ceux qu’utilisaient les nains, dans leurs tunnels. Ils étaient allongés sur le sol de la caverne, épuisés, ils s’endormirent pour quelques heures. Moly se releva la première, avec difficulté, elle se mit debout et réveilla Eric doucement :
◦ Comment te sens-tu ?
◦ Ça va et toi ?
◦ J’ai connu des jours meilleurs, mais ça va. Où est-on ?
◦ Dans une caverne, au bord du torrent, qui nous a entraîné.
◦ Pourquoi as-tu pris tous ces risques pour moi ?
◦ On n’abandonne pas ses amis !
◦ Tu aurais pu mourir ?
◦ Oui, mais si je n’avais rien fait et que toi, tu meures, j'aurais traîné des remords, toute ma vie.
Ils cherchèrent une sortie et finirent par trouver une ouverture et émergèrent à la clarté d’un jour naissant. Ils étaient vivants, mais affamés, sans armes, sans matériel et complètement perdus. Sur quelle distance et dans quelle direction le torrent les avait entraînés ? Ils décidèrent de gravir un petit sommet proche, pour avoir une meilleure vision. Une heure plus tard, ils arrivaient au sommet, ils reconnurent l’entrée du défilé, conduisant au cirque où était la porte.
◦ Deux à trois heures de marche, tu penses pouvoir le faire ?
◦ A-t-on le choix, si je suis trop fatiguée, on le fera en deux étapes.
Ils se mirent en route, l’un encourageant l’autre et enfin arrivèrent au défilé. Un sifflement au-dessus de leurs têtes, c’était Fram qui les avait aperçus et venait à eux et avertissait le reste du groupe. Ils furent bientôt rejoints par Gernan qui avec de l’émotion dans la voix dit :
◦ Ne me faites plus jamais ce coup-là, je vous croyais perdus à jamais.
◦ On ne se débarrasse pas si facilement de nous !
Ils furent bientôt tous rassemblés, dans la grotte et chacun, put donner libre cours à ses émotions. Éric et Moly racontèrent leur épopée, tout en dévorant avidement la nourriture offerte par Gernan.
◦ Que fait-on, on repart tout de suite ou vous avez besoin de repos ?
◦ Laisser nous dormir deux heures et nous vous suivons.
Ils s’endormirent presque immédiatement et ne se réveillèrent que trois heures plus tard. Le groupe se mit immédiatement en marche et ils purent suivre le rythme, sans problème. Chanie prit la main d’Éric et lui dit :
◦ Je ne m’habituerai jamais, même si tu sembles indestructible. Quand Gernan m’a montré où tu avais plongé, j’ai perdu tout espoir.
◦ Pouvais-je faire autrement, c’est moi qui ai entraîné tout le monde, dans cette aventure, je ne peux pas laisser quelqu’un se noyer, si j’ai une petite chance de le sauver.
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 Messieurs, un quart d’heure avant largage, je vais commencer à dépressuriser la cabine.
— Ouvrez l’oxygène et vérifiez le débit, ordonna Bernard.
La cabine était maintenant dans la pénombre, de façon à ce que leur vision s’habitue. Le froid commença aussi à se faire ressentir, malgré les combinaisons, mais en faisant baisser la température, dans la cabine, avant la sortie, on évitait la buée dans le casque.
— Ouverture de la porte, veuillez-vous préparer.
La cabine était balayée par un vent froid, ils se dirigèrent, en marchant comme des canards à cause du sac, vers la porte. Bernard pris Éric par les épaules et lui dit :
— Le choc à la sortie va être dur, tu passes derrière moi, tu me tiens par les épaules et saute en même temps que moi, dès que l’on est stabilisé, tu t’écartes et on ouvre, après, tu restes bien derrière moi, compris ?
— Compris.
— Alors allons-y.
— Dix secondes !
— Go !
Quelle baffe, vite lâcher Bernard, stabiliser et ouvrir, Éric se battait comme un fou, ce maudit sac qui se balançait, enfin stabilisé deux secondes, j’ouvre. Un flop, c’est ouvert. Il vérifia que toute la voile était bien gonflée et les suspentes non emmêlées, tout allait bien. Il chercha du regard ses compagnons et repéra Bernard, en tirant un peu les freins, il se plaça dans son sillage, un peu plus haut, là, il était bien placé. Où étaient les deux autres, en tordant la tête dans tous les sens, il finit par en apercevoir un, puis les deux, ils étaient encore loin, mais gagnaient peu à peu sur eux. Il commençait à avoir froid, la position, bras écartés, n’était pas favorable. Le sac n’arrêtait pas de se balancer, en passant la sangle sur le côté, le mouvement de pendule s’arrêta. Il profita maintenant de la vue, le ciel était clair et le mince croissant de lune donnait une lumière faible, mais suffisante. Sa vision, fini son adaptation, c’était magique de voler à des altitudes pareilles, l’air était calme et à présent le sac semblait dompté. Vers le bas, il distinguait mal la mer, seuls les feux des navires étaient bien visibles. Bernard ralenti, il tira lui aussi les freins, le vent est donc si fort se demanda Éric, dans ce cas, il est parfaitement laminaire, car le vol est très calme. Il distingua la côte, on s’approchait, un coup d’œil sur l’altimètre, cinq mille mètres, on a fait la moitié du vol. Condamné à l’inaction, il sentit l’angoisse monter en lui, comment cela allait-il se passer ? Il réagit et reprit le contrôle de ses idées, se remémorant toutes les consignes pour l’approche et l’atterrissage. Une petite couche de brume à traverser, des turbulences assez fortes. Ils venaient de passer la côte. Éric trouva qu’ils étaient encore très haut, pourtant ils étaient bien sûr l’objectif, il reconnaissait le bâtiment des photos. Ils dépassèrent l’objectif, Éric observa attentivement. personne de visible, ni sur le toit, ni dans le voisinage du bâtiment. Ils arrivèrent sur la petite colline et Bernard commença de virer pour revenir sur l’objectif. Ils avaient maintenant le vent de face, leur vitesse sol, devint très faible et le taux de chute augmenta fortement. Éric comprit alors pourquoi Bernard était arrivé si haut, lui se serait fait piéger. Bernard se posait à l’endroit prévu, Éric fit un S pour se positionner face à la surface, qui lui avait été impartie, un dernier coup d’œil ; pas de haubans ou autres câbles dans sa trajectoire. Il tira les freins, la vitesse verticale devint très faible, deux pas, c'était posé. Bernard était déjà l’arme au poing et surveillait les escaliers. Éric roula rapidement sa voile et la coinça dans une caisse en bois qui était là. Il enleva le casque et le respirateur, détacha son arme et pris position au pied d’une cheminée. Les deux autres étaient posés, pour le moment, c'était parfait. Comme tout était calme, ils prirent le temps de se déséquiper, de l’équipement haute altitude, la température au sol était élevée, ils seraient plus à l’aise. Sur un signe de Bernard, Juan disparut dans la deuxième cage d’escalier. Il lui fit signe de surveiller les alentours et en compagnie d’Alain pénétrât dans le bâtiment. Resté seul, Éric, les sens affûtés par l’adrénaline qui coulait à flot dans ses veines, observait les alentours et essayait d’interpréter les faibles sons qui lui parvenaient. Cela devait faire dix minutes, que ses camarades, avaient disparus dans le bâtiment, quand Éric entendit des pas dans l’escalier.
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La navette était maintenant en orbite autour de la terre, elle attendait qu’il fasse nuit sur la zone prévue d’atterrissage. Même si la navette était invisible aux radars comme aux systèmes optiques, de jour, il y avait toujours le risque d’un témoin oculaire, qui soit trop près pour se laisser abuser par les contres mesures. La nuit, sur la zone prévue, serait sans lune, la seule lumière serait celles des étoiles. Elle se prépara malgré tout, rester à bord de la navette n’était guère envisageable, d’une part elle avait toujours sur elle l’épée de Damoclès, que représentait le système d’autodestruction, qui pouvait se déclencher à tout moment, d’autre part son état empirait et elle pensait que peut être l’atmosphère n’était pas bonne. Elle commença à perdre de l’altitude, et bientôt elle pu distinguer la montagne et les lumières des habitations et des rues. Son radar passif ne détectait aucun véhicule aérien, les humains ne semblaient pas trop actifs la nuit. Elle cherchait le bon site d’atterrissage, pas trop loin des habitations, mais suffisamment pour rester discrète. Dans le mémo qu’elle avait parcouru, il était dit que les humains paraissaient se faire aider par des animaux et que ceux-ci avaient des sens plus sensibles et une agressivité au moins égale à leurs maîtres. À éviter le plus possible, se dit-elle en surveillant son écran. Elle descendit à trois cents mètres et à vitesse réduite suivit un petit chemin. Une première habitation humaine était visible sur sa gauche. Aucune activité n’était décelable, ni visuellement, ni sur les capteurs. Si l’habitation était utilisée, tous les occupants devaient dormir. Elle se concentra sur le terrain entourant la maison, il était ceint d’une haute clôture et toutes les secondes environ, cette barrière émettait une forte impulsion électromagnétique. Intriguée, elle fit un zoom avec la caméra à très haute sensibilité, cet équipement donnait des images couleurs à la seule lumière des étoiles. Elle y superposa l’image de l’impulsion électromagnétique. La perturbation était émise par un réseau de cinq fils à l’extérieur du grillage. Elle distingua les petites affichettes, elles aussi à l’extérieur du grillage. Elle n’arrivait pas à lire ce qu’elles indiquaient, mais le pictogramme était suffisamment explicite ; c’était une protection par de l’électricité sous forte tension. Les humains qui habitaient ici ne devaient pas être très accueillants, pourtant, du côté du chemin, l’entrée principale n’était fermée que par un simple portail, facile à escalader. Pas logique, sauf si les protections ne concernaient pas les humains, mais quoi ? Peut-être des animaux sauvages, le fait que les fils de protection étaient à l’extérieur et non à l’intérieur plaidait en faveur de cette hypothèse. Elle grimaça sous la pointe de douleur qui lui vrilla à nouveau le ventre, ce qui lui rappela qu’elle devait faire vite. Elle repéra une zone à peu près vide, laissa la navette en stationnaire, à environ un mètre du sol et ouvrit la trappe ventrale. Aucun satellite d’observation ne la survolerait avant une heure, avec leurs trajectoires prévisibles, il avait été simple pour les planificateurs de déterminer les bons horaires. Bien sûr, la navette était invisible aux moyens de détections humains, qu’ils soient optiques, thermique ou radar, mais si elle apparaissait brutalement sur une image, déclencherait-elle une alarme ? Elle s’inquiétait certainement pour rien, les humains n’avaient certainement pas ces moyens techniques, mais un peu de prudence ne pouvait pas faire de mal. L’idée des planificateurs était qu’elle sorte par la trappe ventrale de l’engin et sous son ombre gagner la protection du couvert végétal. Elle programma tout et disposait maintenant de deux minutes pour l’exécuter. Elle emmenait avec elle, le sac à main de la terrienne comme prévu, mais aussi et cela en violation totale des règles de leur communauté, un sac plein d’objets pratiques, de son monde. Elle jeta ce sac sur la pelouse et tenant l’autre à la main, se laissa couler au sol. À quatre pattes, luttant contre la douleur qui ne la quittait pas, elle progressa vers le massif d’arbustes, en traînant ses sacs. La navette la suivait, juste un mètre au-dessus d’elle. Enfin, elle aperçut un creux, certainement creusé par un animal, au pied des arbres, elle s’y coula juste quand la navette s’éleva et disparue. Elle quitterait l’atmosphère terrestre, toujours les contre-mesures enclenchées et une fois hors de l’atmosphère, s’autodétruirait. Le sort était jeté, elle espérait avoir fait les bons choix. Elle s’installa le mieux possible dans ce creux, enfouit le sac contenant les objets sous les feuilles, elle n’aurait jamais dû emporter ces objets, s’ils tombaient dans de mauvaises mains, elle serait responsable de ce désastre. Elle n’aurait pas dû être là elle non plus, elle devrait être morte à l’heure actuelle, pulvérisée par la destruction de son module, mais elle voulait vivre. À sa connaissance, jamais un comportement comme le sien n’avait existé dans sa communauté, elle était vraiment hors normes. Elle commença à avoir froid, la robe était mince et sa peau humaine si sensible. Des bruits attirèrent son attention, cela venait de l’autre côté de la barrière, mais proches, des petits cris perçants et des reniflements très forts. Le bruit s’amplifia et commença à l’inquiéter, elle reprit son sac et en sortit une lunette de vision nocturne, même si elle n’avait pas été conçue pour une vision humaine, elle lui permit de distinguer l’origine du brouhaha. Des bêtes énormes étaient juste de l’autre côté de la barrière et regardaient de son côté en humant bruyamment l’air. Ils avaient des dents qui dépassaient de leur museau, des carnivores, pensa-t-elle en frissonnant et ils semblaient s’intéresser à elle. Comment leur résisterait-elle, elle n’avait bien sûr pas d’armes et faible comme elle était, elle ne pourrait certainement pas gripper dans l’arbre. La peur envahissait son esprit, mourir dévorée par des bêtes sauvages la terrorisait. Un claquement sec suivit du hurlement d’un des monstres eu raison de ses sphincters. La débandade, qui en suivie, la calma un peu et elle comprit que l’animal avait dû toucher le fil et reçu une décharge électrique. Elle respirait bruyamment, puis fini par reprendre le contrôle d’elle-même. Le silence était revenu sur la forêt, elle se força à analyser logiquement la situation. Les animaux étaient partis et la barrière toujours intacte, elle était tranquille de ce côté. De l’autre côté, sa situation s’était encore détériorée, elle avait de plus en plus de douleurs de partout, avait froid et la peur lui avait fait uriner et déféquer sur elle. Elle serait très gênée de rencontrer des humains dans cet état, cela, pensa-t-elle, la mettrait immédiatement en situation d’infériorité dans cette société très concurrentielle. Elle perdit un peu la notion du temps, avait-elle dormi ou son esprit s’était-il déconnecté ? Elle ne savait le dire, toujours est-il qu’il y avait un certain laps de temps dont elle n’avait plus conscience. Puis comme un écho à ses angoisses, elle perçut à nouveau les animaux fureter, ils étaient revenus. Elle se mit à paniquer, voulant hurler de toutes ses forces, mais aucun son ne sortit de sa gorge, elle était complètement paniquée. Elle resta là les yeux exorbités, le souffle court se recroquevillant dans son trou. Elle entendit bien le second claquement dû à l’arc électrique et le hurlement puis une nouvelle débandade de la horde, mais ce ne l’apaisa pas pour autant, elle resta prostrée jusqu’à ce que le jour succède à la nuit. Elle ne bougeait pratiquement plus, en hypothermie son corps ne réagissait plus, elle pensa qu’elle allait mourir et l’idée la laissa indifférente. Un petit animal, avec une longue queue, des oreilles triangulaires et de grands yeux fendus, vint vers elle, il se frotta à elle, la renifla et s’éloignât sans bruit, la queue dressée à la verticale. Je ne dois pas sentir bon, pensa-t-elle. Son esprit se mit à vagabonder, ce fut un tourbillon d’images, de sons, d’odeurs qui l’assaillaient. Elle se revit enfant, dans l’immense dortoir des enfants ouvrières. Les punitions et les dévalorisations constantes des surveillantes lui revenaient. Elle avait serré les poings sous l’anathème et se répétait, un jour, je ferais quelque chose que vous n’imaginez même pas.
Julien se réveilla de bonne humeur, il regarda le soleil déjà levé, encore une belle journée de printemps, pensa-t-il. Avant sa douche et son petit déjeuner, il voulait s’assurer que sa clôture avait résisté et avait été efficace. Il s’habilla d’un vieux survêtement usé et commença par vérifier l’électrificateur, ce dernier n’était pas en défaut et fonctionnait normalement. Il longea la clôture qui ne semblait pas avoir subie de dégâts. Son chat vint le saluer en se frottant contre ses jambes, tu es en avance sur moi, lui dit-il, tu as déjà fait ton tour, à moi de faire le mien. Un bruissement de branche et un râle attirèrent son attention. Cela provenait du bouquet de noisetiers, il s’approcha et distingua une forme curieuse qui dépassait du gîte creusé par un lièvre dans la base de l’arbuste. C’était un être humain, pas de doute, se rapprochant, il découvrit une femme terrée dans ce gîte. Il se baissa et doucement lui parla :
- Bonjours, êtes-vous blessée ?
La femme ne répondit pas, mais se pelotonna encore un peu plus, réaction de peur, pensa-t-il.
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Arrivé au soir de mon existence, j’ai eu envie d’écrire les idées qui me submergent les nuits dans lesquelles la douleur m’interdit le sommeil. Ces nuits, je reste dans mon lit, les yeux clos et un flot d’images m’entraînent vers des rivages inconnus. Je ne lutte pas contre cet envahissement de mon esprit, me contentant de le guider vers les pistes qui me semblent les plus intéressantes. Par cette publication, je ne recherche pas à créer une polémique, outrancière et stérile, mais à ouvrir un espace de discussions ou chacun peut apporter ses idées, dans un but de partage.
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