Celui-ci convoque André Brilland. Il sera d'autant plus cassant qu'il n'est pas tellement loin de partager les sentiments de ce jeune milicien qui lui jette à la figure :
- Ne comptez pas sur moi pour prêter le serment SS. J'étais volontaire pour la milice. Pas pour autre chose. Je ne porterai jamais l'uniforme allemand. Je ne jurerai jamais à Adolf Hitler de lui être fidèle jusqu'à la mort. Je suis et reste français.
- Moi aussi coupe sèchement de Bourmont. Autant que vous, jeune homme. Je n'ai pas de temps à perdre. Je vous donne le choix. Ou la brigade Charlemagne ou le camp de concentration.
-Je refuse la brigade et accepte le camp. Je préfère être gardé par des SS que de porter leur uniforme. Question de principe.