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Citation de Hardiviller


" Il y a une poésie de la bassesse " , écrit en se regardant dans la glace , le nommé Louis Aragon , à propos des " pages de journal " ( 1939-1942 ) d'André Gide ; et , dans le même texte , lequel en fait de bassesses est son chef-d'œuvre , il ajoute : " Je sais qu'il ne manquera pas de gens pour dire que vraiment on voit un peu trop d'où me vient la dent que je lui conserve ; " -- Eh bien , Dieu merci non , il ne manquera pas . Trop de gens savent en effet qu'Aragon pâmait d'aise à d'aise à toute virgule échappée de la plume de Gide quand Gide pensait que l'URSS ce qu'Aragon estime obligatoire que l'on en pense , et qu'il ne se lasse pas d'exiger la peau de Gide depuis que Gide ose penser qu'en URSS , on la crève . Trop de gens savent à quels nobles sentiments obéissent les véhémentes protestations d'Aragon contre le retour de Gide " parmi nous qui regardons encore des vides sanglants à nos cotés " -- TROP , trop , trop de gens . Mais si quelque naïf ne le savait point , Aragon en personne se charge de l'apitoyer sur les plaies de son cœur , cette dent , petit naïf , Je la lui garde à cause de ses deux livres sur son voyage au pays de ma flamme . Ce mortel péché -- Aragon ne dormira pas tranquille , Jeanne d'Arc ne cessera de renifler ses larmes -- tant que Gide ne l'expie pas dans son sang .
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