[...] j'avais fini par expliquer que ce en quoi je croyais le plus profondément, c'était que plus on écrivait, plus on écrivait.
- Plus on écrit, mieux on écrit, tu veux dire ?
- Pas nécessairement. Mais plus on écrit, moins on a peur de cette façon de s'exprimer, plus on l'amadoue, plus on l'amène dans son propre monde et plus on s'ouvre aux autres. Enfin, pour moi en tout cas, ça se passe comme ça : plus j'écris sur moi, plus je m'ouvre à ce qui m'entoure.
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