Jean-Philippe Goulet

Une lecture transgénérationnelle pour rêver et réfléchir



Avec ce premier ouvrage très en harmonie avec le célèbre classique d'Andersen, Jean-Philippe Goulet nous entraîne dans les profondeurs des océans à la découverte du monde sirénien. Les amateurs de fantasy seront conquis par le suspense et l'héroïsme des protagonistes. Contrairement à bien des contes, les héroïnes jouent ici un rôle tout aussi captivant que leurs homologues masculins. Ce texte révèle aussi de véritables connaissances de l'océan qui sont transmises de manière ludique et qui sont sans doute le fruit d'une étude minutieuse. D'ailleurs, l'illustratrice de cette épopée, Emma Transon, a très bien cerné l'essence de ce mystérieux univers marin en réalisant la splendide couverture.



D'autre part, cet opus peut être perçu comme un conte philosophique, par la transmission des valeurs de respect, de justice, de tolérance, de confiance et de solidarité qui y sont véhiculées et qui s'avèrent absolument nécessaires aujourd'hui. En ce sens, on y aborde le sexisme, le racisme, le nationalisme, l'extrémisme avec des métaphores éclairées et empreintes d'une certaine légèreté adaptées pour un jeune lectorat.



Cet ouvrage rappelle aussi « l'Entretien d'un père avec ses enfants » de Denis Diderot où l'auteur parle à ses enfants, mais s'adresse surtout à la société. Il est bon de souligner qu'il arrive parfois que des obscurantistes diffusent des messages haineux dans la sphère publique. C'est le rôle des auteurs d'éclairer l'époque et de mettre en garde contre ces dérives sombres. L'écriture devient alors une arme de combat pour la justice sociale. Tout comme Émile Zola en son temps, les mots volent ici au secours des plus vulnérables et convoquent l'action.



On y propose également une réflexion sur la relation entre l'Homme et la nature et sur les changements climatiques. Il y a une interpellation et une remise en question avec un jugement parfois assez sévère de notre comportement envers l'environnement. En ce sens, nous devenons des acteurs invités à participer au changement, plutôt que de simples spectateurs face aux défis environnementaux. La recherche de l'harmonie avec l'environnement, avec les autres et avec soi-même est présente en filigrane dans toutes les pages de cet ouvrage.



Dans un autre ordre d'idées, ce roman peut aussi être vu comme un récit initiatique où les héros sont appelés à transcender leurs épreuves. À ce propos, nous sommes également invités à répondre à cette question : « Que sommes-nous prêts à faire pour réaliser nos rêves ? » Comme dans « l'Odyssée » d'Homère, on est encouragé à larguer les amarres et à vivre pleinement au quotidien.



La question de la communication est également traitée. Dans le monde actuel, tout le monde parle et personne n'écoute. L'individualisme triomphe de manière dérangeante. Dans ce récit, on présente différents moyens de communication pour souder cette communauté sirénienne qui sait agir sous le signe de la solidarité. Il y a une certaine contemporanéité à aborder cet aspect de la connectivité qui rappelle la modernité et l'avant-gardisme de « Vingt mille lieues sous les mers » de Jules Verne.



Puisque le livre offre différents degrés de lecture et une écriture fluide et accessible, il peut très bien être lu en famille et favoriser le dialogue parents-enfants. À tout âge, on peut se laisser bercer par sa magie et sa poésie et se laisser émouvoir par ce récit. Comme des bouteilles à la mer, plusieurs des messages envoyés aux lecteurs caressent tout doucement le coeur.



Finalement, le livre peut suggérer la mélodie des vagues de « Deux étés » d'Érik Orsenna et fait résonner l'appel de la liberté de « Salut au Grand Sud » d'Isabelle Autissier et d'Érik Orsenna. Le roman évoque également la douleur du deuil décrite dans « Boomerang » de Tatiana de Rosnay. Il y a la mer, les bateaux qui disparaissent au loin. Les êtres chers qui ne sont plus là. Or, comme le disait William Blake : « Il n'y a pas de morts. Il y a des vivants sur les deux rives ».



En espérant la suite de cette aventure, je recommande vivement la lecture de ce conte lumineux et généreux gorgé de mots qui veulent prendre le large. C'est un très beau voyage.

Histoire touchante, qui se situe juste après les événements du conte de Hans Christian Andersen, la petite sirène.



J’ai bien aimé la façon dont l’auteur a réussi à s’approprier l’univers et à donner au final une autre fin à ce conte, sans pour autant dénaturer l’original.



A travers cette histoire on découvre un monde sirénien vaste et très diverse. On y apprend son fonctionnement, les particularités des différentes peuplades et leurs problèmes quotidiens. Tout cela nous est raconté au travers des aventures d’Ondin et de sa famille et on prend plaisir à découvrir ce monde fantastique.



Cependant, au delà de cette histoire fantastique, ce livre est une véritable ode à l’océan qui nous invite à prendre soin de lui et à mieux considérer ce milieu a l’équilibre fragile.



La plume de l’auteur est agréable et le livre se lit vite.

Ce livre nous emmène faire un voyage passionnant à la découverte des océans. L’histoire est belle et bien écrite, elle nous captive jusqu’au bout. Ondin et sa famille sont très attachants. Un livre qui se lit facilement pour le plaisir des petits et des grands. C’est un bon moment d’évasion. Bravo à l’auteur.

J’ai adoré ce roman! Plonger dans l’univers de l’auteur qui nous fait découvrir le monde intriguant et charmant des siréniens est une très belle aventure. Je dois avouer que j attends la sortie de la suite avec grande impatience. Merci pour ce moment de détente !
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Voilà une histoire qui m'a vraiment embarqué. Je ne suis pourtant pas "fan" de l'univers des sirènes et autres tritons mais je dois avouer que j'ai nagé avec plaisir dans ce joli monde ! Bravo et merci à Jean-Philippe Goulet pour sa capacité à nous faire plonger dans un récit fantastique mais qui nous fait aussi réfléchir sur notre condition d’Humain.

Aujourd'hui je viens vous parler de :

"Le premier Sirénien - l'histoire du peuple des océans"

de Jean - Philippe Goulet.



J'ai eu la chance de croiser l'auteur en janvier de cette année, je savais que cette lecture me ferait voyager cet été et ça n'a pas raté !



C’est un récit très justement amené par le Dr P.J. Bottleneck, océanologue, qui a entrepris toute sa vie des recherches sur le peuple sirénien.

Vous connaissez sûrement la petite sirène, je ne parle pas de celle d'un grand studio très connu, mais du conte qui m'a terrorisé petite... (bien que Ursula ne m'ai pas ratée non plus)

Je me souviens d'un tourne disque dans la maison de ma grand mère, une vieille pochette jaunie par le temps, pas de télé... nous avions décidé du haut de nos 8 ans d'écouter cette version moins édulcorée de la petite sirène… Je crois que c’est la première fois que j’ai autant pleuré en écoutant un livre audio !! Car la petite sirène d’Andersen ce n’est pas des chansons, des poissons qui dansent, c’est une Sirène qui part amour (attention spoiler) choisit de mourir plutôt que de tuer son prince… Mourir ?? pas tout à fait !! Elle se change en écume dans le conte, mais notre cher Dr P.J. Bottleneck à une autre théorie !



L’histoire débute ici.



Le premier Sirénien c'est plus qu'un roman, c'est une invitation au voyage à travers la quête initiatique d'Ondin, un jeune sirénien curieux, intrépide et parfois maladroit. Nous le suivons à travers son voyage, ses péripéties, à la découverte des différents peuples de la mer.

Chacun avec ses particularités, ses différences.



C’est un roman qui mériterait comme certaines éditions des livres de Jules Verne, des pages d’illustrations commentées (le Dr Bottleneck a du les fournir ? ). L’auteur connaît son sujet, c’est très documenté, très précis, un régal !



Mais oui, Jean - Philippe Goulet est un passionné, allez discuter avec lui lors d’un salon, ou sur sa page Instagram, c’est un amoureux des Océans, et un fervent défenseur de leur protection.



Ce roman aborde beaucoup de thèmes qui nous remettent les pieds sur terre (ou dans l’eau… ah non la queue dans l’eau ? … bref ) nous rappelle à nos responsabilités en tant qu’être humain à prendre soin de notre planète, mais aussi la tolérance et le respect envers l’inconnu.



Merci pour ce beau voyage et j’espère que nous nous recroiserons dans notre belle Bretagne.

Tout d’abord, il faut savoir que ce roman commence juste après la fin du conte de « La petite sirène » de Andersen. Il s’agit donc en quelques sortes d’une suite pour connaître la fin de l’histoire. J’ai trouvé cette idée très originale ! On essaye souvent de faire des réécritures mais pas d’imaginer une suite.



La plume de Jean-Philippe est vraiment douce et le roman se lit très vite. La famille que l’on suit est très touchante et j’ai aimé que le personnage principal soit un sirénien et non une sirène. C’est frais, je suis pour !



On s’immerge dans le fonctionnement d’un peuple, et de ses croyances tout en suivant les aventures du jeune sirénien Ondin. Cela nous permet d’appréhender l’univers tout en ayant de l’action et donc ne pas nous ennuyer.



Le seul bémol est qu’étant donné la quatrième de couverture, je m’attendais à une histoire un chouïa plus dark mais cela reste une bonne lecture et je la conseille à tout ceux qui aiment les romans jeunesse.

Roman facile à lire et pour tous les âges. Très bonne idée de l'auteur « Jean-Philippe Goulet » d‘avoir écrit une suite au célèbre conte d'Andersen « La Petite Sirène », n'hésitez pas à le suivre sur les réseaux sociaux ;).

Vous pouvez aussi suivre le compte Twitter du Dr. P.J Bottleneck => https://twitter.com/pbottleneck