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Critiques de Jean-Pierre Jeunet (11)
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Je me souviens, 500 anecdotes de tournage

Mes remerciements sincères aux éditions LettMotif et à l'équipe Masse Critique de Babelio.



Je me souviens...

... que ce livre n'était pas mon premier choix lors de l'avant-dernière MC, seulement voilà ; je me suis réveillée un peu trop tard ce matin-là et les titres que je voulais initialement n'étaient déjà plus disponibles. Mince alors !

Enfin, par acquit de conscience - sait-on jamais ? - je jette un œil aux choix restants et mon regard s'arrête sur ce livre, alors que je l'avais à peine repéré quand j'avais inspecté la liste quelques jours auparavant - ainsi que sur deux autres bouquins, qui, pour tout dire aujourd'hui, ne m'auraient probablement pas fait autant plaisir en fin de compte.

La chance, le destin ? On l'appellera comme on voudra, toujours est-il que c'est cet ouvrage et pas un autre qui m'est accordé. Et j'en ai été, j'en suis toujours, véritablement ravie !



*****



Quatrième :



Je me souviens.

Je me souviens de quoi ?

Ah oui, je me souviens que l'éditeur de ce présent ouvrage m'a demandé d'écrire un petit texte de présentation.

Sachant que l'éditeur n'est autre que le jeune frère de l'auteur (onze ans de différence), l'auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci :



Quand l'éditeur avait cinq ans, j'en avais donc seize.

Je me souviens que j'organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. le premier qui arrive à dix. Mon truc, c'était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voire me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s'est jamais rendu compte de rien, et je n'ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc.



En même temps, on s'en fout un peu, puisque les "Je me souviens" parlent de cinéma.



Par exemple, souvenirs de Delicatessen, l'histoire passionnante d'un boucher dont le lit grince. La Cité des enfants perdus, où l'on apprend qu'il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. Alien, resurrection, drame oedipien, Amélie Poulain, l'histoire d'un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que.



Bref, plus de 500 "Je me souviens" plus sérieux que ceux-ci. Encore que…



*****



De sa jeunesse à aujourd'hui, sous des chapitres nommés respectivement « L'enfance » et « Et pour finir », Jeunet décortique ses souvenirs en passant de ses jeunes années et la découverte du cinéma, à ses rencontres, ses amitiés, ses fructueuses collaborations, et ce, bien évidemment jusqu'à ses fameux films qu'on ne présente plus.





Moi aussi

Je me souviens...

... la toute première fois où j'ai entendu parler de Jean-Pierre Jeunet (et de Marc Caro en l'occurrence, avec qui il collabore à l'époque).

C'était avec « Delicatessen », dans les années nonante. Je devais avoir quinze-seize ans quand j'ai vu cet ovni cinématographique pour la première fois à la télévision. Et je me rappelle très bien le choc que j'avais ressenti alors. Je m'étais dit : mais c'est quoi, ce film ?

Je l'ignorais encore à ce moment là, mais ce monde à part et hors-norme me parlait déjà.



Peu après, il y a eu « La cité des enfants perdus » (Caro est ici aussi de la partie, mais c'est leur dernière association à ce jour - en matière de long-métrage)...

Et c'est là que je suis complètement et irrémédiablement tombée sous le charme...

Un univers si poétique et tellement glauque à la fois, avec lequel pourtant, mon propre imaginaire entrait parfaitement en résonance. La magie opérait, j'étais subjuguée, magnétisée par ces fantastiques images projetées sur ma petite lucarne.

« La cité des enfants perdus » reste encore aujourd'hui un de mes films préférés.





Je me souviens...

... il n'a pas fallu longtemps après ça pour que je m'intéresse de bien plus près au(x) réalisateur(s).

> Au pluriel donc, car j'ai en effet découvert que les compères Caro-Jeunet avaient encore quelques courts-métrages - et d'anthologie svp ! - à leur actif : « L'Évasion » (1978), « le Manège » (1980) et « le bunker de la dernière rafale » (1981), que je me suis empressée de dégoter et de visionner.

Leur collaboration s'arrête apparemment là, malheureusement.



Néanmoins Jeunet poursuit son petit bonhomme de chemin, pour nous livrer la sublime résurrection d' « Alien », l'inoubliable « Amélie Poulain » et son non moins « fabuleux destin », « Un long dimanche de fiançailles », un Dani Boon extraordinaire dans « Micmacs à tire-larigot », et un « Extravagant voyage » pour un certain « jeune et prodigieux T.S. Spivet »...

D'autres courts-métrages, publicités et clips musicaux viennent parfaire son curriculum, et offrent les transitions nécessaires aux historiettes qui nous sont ici narrées sous des chapitres aux titres éponymes.





Voilà essentiellement ce que vous trouverez dans ce petit livre de chevet qui embellira vos soirées ; les souvenirs de l'auteur à la multiple casquette ne sont pas déroulés comme dans un roman, c'est bel et bien, comme son nom l'indique une suite, l'énumération de cinq cent anecdotes de tournage, cinq cent échos de sa vie... et pour peu que l'on apprécie l'homme et / ou ses oeuvres, on ne peut que kiffer ce recueil, qui nous fait souvent sourire et découvrir l'envers du décor comme on ne l'imagine pas forcément ^^.



J'ai pour ma part adoré la plupart de ces petits morceaux de vie, surtout quand ceux-ci nous apprennent par exemple que... ah, mais non ! Ce n'est plus moi qui me souviens, ce n'est donc plus moi qui raconte.

À votre tour de vous immerger dans la mémoire de J-P Jeunet ; vous ne serez sûrement pas déçus :)

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Je me souviens, 500 anecdotes de tournage

Le premier livre de Jean-Pierre Jeunet (réalisateur d'Amélie Poulain, Delicatessen, Alien, TS Spivet…) est paru sous la forme de "Je me souviens…", 500 anecdotes de tournage aux éditions Lett/ Motif, ou par un curieux (?) hasard, le responsable d'édition n'est autre que le frère cadet du cinéaste, ce que le quatrième de couverture nous dévoile avec pas mal d'humour.



Jean-Pierre Jeunet c'est bien sur le réalisateur du Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001). un film resté gravé dans les mémoires de tout un chacun. D'Amélie Poulain il en est évidemment question dans ce recueil de confidences dans lequel il se raconte tout en pudeur et dérision.



Ses 7 longs métrages sont bien sur racontés par le biais d'anecdotes plus ou moins croustillantes, mais on a également pas mal d'informations sur son enfance ( quelques souvenirs du lycée Henri Poincaré de Nancy, des Magasins Réunis et du stade Marcel-Picot) , de ses débuts un peu difficiles ( les topinambours de la rue de Vaugirard et le restaurant Lustucru n'auront plus de secrets pour vous ) mais aussi quelques menus détails sur ses courts-métrages, les pubs et les clips, notamment Zoolokologie de Jean-Michel Jarre, réalisé en 1988.



On apprend aussi que si le film Amélie Poulain n'a pas été sélectionné à Cannes, c'est que Gilles Jacob ( dont on parle prochainement avec un autre ouvrage) n'a pas pardonné à Jeunet d'avoir pas récompensé un court métrage de son fils lorsqu'il était président de la Cinéfondation..jusqu'où se loge le ressentiment...



Bref plus de 500 “Je me souviens"“ qui parlent de cinéma avec malice, tendresse et un poil de méchanceté.



Tout un tas d' ingrédients qui font de cet ouvrage un bon cru que le lecteur cinéphile ou non dévorera ou dégustera selon son appétit avec un vrai plaisir !!




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un long dimanche de fiançailles : Coffret sou..

La mort du jeune acteur français.



Je refais les choses à l'envers puisque je n'avais entendu parler que vaguement de ce jeune acteur qui m'apparait subitement au grand jour comme une étoile du cinéma français qui ne me disait plus rien depuis des lustres, qui ne me faisait plus rêver, bien au contraire. Oui je me souviens un peu maintenant de lui dans le rôle de Saint Laurent où manifestement il crève l'écran, mais ma déception répétée, latente, du cinéma français est telle que je n'ai pas vu le film. Paradoxalement, j'allais me réveiller de cet ennui en décidant d'aller voir le dernier Claude Lelouch après une longue interruption d'une quarantaine d'années, ça remonte à la Bonne année que je viens de revoir à la télé, et puis voilà qu'arrive cette mauvaise nouvelle qui attriste tout le cinéma français. Alors je pense maintenant visionner les deux ou trois meilleurs films de Gaspard Ulliel.



Les circonstances de la mort du jeune acteur semblent assez nettes : un accident de ski, choc d'une extrême violence entre deux skieurs. Il allait rejoindre des amis se trouvant sur la gauche, exprimant sans doute sa pleine joie sur les cimes dans une quasi-insouciance .. Les secours trouvent le corps de Gaspard immobile étendu dans la neige et l'autre skieur est indemne. Et la mort à suivre en direction de l'hôpital par hélitreuillage constatée par les secours comme ça arrive trop souvent malheureusement .. Moment glacial quand on y pense, celui d'une jeunesse frappée ici avec tout ce qu'elle a de plus insolent ..



J'ai donc absorbé très vite les images de la télévision autour de cette mort tragique et la mise en regard de la vie du jeune artiste, ses rôles, ses interviews ..pour me rendre compte bêtement de mon ignorance à son sujet et en même temps mon vif intérêt pour sa performance d'acteur qui vient effacer d'un seul coup d'un seul tous les clichés médiocres que je formulais sur le cinéma français. En fait tout ce que je reprochais à ce cinéma surfait, d'une lenteur insupportable, ses circonlocutions, me semblait désavoué par ce jeune acteur à la présence magique,



Ce beau jeune homme séduisant avait tout pour lui, ce côté belle gueule de l'acteur, la démarche sportive, l'intelligence, un rien malicieux, frondeur qui devait enflammer l'atmosphère partout où il se produisait. A peine cette étoile a vu le jour dans mon esprit qu'elle n'est déjà plus qu'un souvenir. Oui encore un souvenir ! @PatriceG
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Le Fabuleux Album d'Amélie Poulain

J'avais tellement aimé le film, que j'ai eu envie d'en savoir plus en lisant le livre.



Je dois dire que j'ai été déçue.



Oui, c'est un beau et grand livre,

Oui, il y a des photos du film,

Mais pas assez de valeur ajouté pour moi.



Il n'y a presque pas de texte...très peu d'informations supplémentaires sur le film, rien sur le tournage, pas d'interviews d'acteurs...



Cependant, j'ai aimé les plans des intérieurs d'appartements, les plans des lieux de Paris, pratique si on veut faire un tour sur les traces d'Amélie (j'en ai fait une partie, il y a quelques années : épicerie Colignon, Café des deux moulins et Montmartre.).



Un avis mitigé donc...



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Je me souviens, 500 anecdotes de tournage

Je remercie Babelio qui m'a permis de recevoir ce livre grâce à sa masse critique de février.

Je remercie aussi les éditions Lettmotif pour leur envoi sous forme de cadeau accompagné d'un petit mot manuscrit de l'éditeur. Une joli attention.

Le livre est une mine d'informations et d'anecdotes autour des tournages, préparation des films, rencontres avec des personnalités...

La construction permet de picorer de petites histoires au fil des pages : tantôt drôles, surprenantes, émouvantes et parfois piquantes.

Un régal qui donne envie de se replonger dans la filmographie de Jean-Pierre Jeunet.
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Je me souviens, 500 anecdotes de tournage

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique. Publié chez Lettmotif, maison d'édition spécialisée dans les livres et magazines de cinéma, il est très joliment mis en page, chaque chapitre étant illustré par un dessin de Charlie Poppins. Jean-Pierre Jeunet suit une chronologie classique, les premiers chapitres étant consacrés à son enfance, à ses débuts, à son travail dans la pub, dans l'animation, puis à chacun de ses longs métrages, de Delicatessen à l'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet. En revanche, le contenu de chaque (court) chapitre relève plus d'un inventaire à la Prévert que d'une autobiographie (JPJ rend d'ailleurs hommage à Paroles et révèle collectionner tout ce qui se rapporte à Carné/Prévert). Dans le ton du livre, on retrouve la fantaisie de son cinéma, des détails insolites, ses madeleines de Proust. On s'aperçoit aussi du caractère parfois artisanal, souvent extrêmement technique, de son cinéma et certains détails de préparations ou de réalisation sont vraiment instructifs, parfois étonnants. J'ai donc passé un plutôt bon moment, même si ce livre m'a semblé un poil paresseux et inabouti.
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Les Magiciens du cinéma, Carné, Prévert, Trauner

Les Magiciens du cinéma est principalement dédié aux amoureux des films du trio Carné, Prévert et Trauner mais il ne devrait pas laisser indifférent les cinéphiles au sens large. En effet, le livre est tellement riche d'explications et d'illustrations qu'il n'est même pas nécessaire d'avoir vu les films du trio pour l'apprécier. le seul risque que l'on court est d'avoir envie de découvrir tous leurs films le plus vite possible !



L'ouvrage, divisé en 5 parties, revient dans le détail sur la rencontre des trois hommes, leur façon de travailler, les embûches à surmonter, les mauvaises critiques, le succès inouï des Enfants du Paradis, la séparation à la fin des années 1940... Très bien écrit et richement illustré, Les Magiciens du cinéma ne se lit pas, il se dévore.



On se rend compte au fil des pages que, séparément, les trois hommes ont beaucoup de talent mais qu'ensemble, leur oeuvre confine au génie. Rappelez-vous Drôle de drame, Quai des brumes, le jour se lève, Les Enfants du Paradis, Les Portes de la Nuit... Ces titres évoquent le drame, la passion, les rêves d'enfant, la révolte face à l'injustice, un désir puissant de liberté et une atmosphère de brume et de clair-obscur. Ces titres évoquent un cinéma humain où les sentiments dominaient tout. Ces titres évoquent un cinéma qui, hélas, n'existe plus.



Les auteurs des Magiciens du cinéma nous font découvrir non seulement tous les détails sur les 10 ans de collaboration du trio mais aussi des photos sur et hors tournages, les scénarios annotés par Carné, les affiches des films, les manuscrits de Jacques Prévert, les partitions de Joseph Kosma et les décors fantastiques d'Alexandre Trauner dont le travail remarquable est enfin mis en valeur.

Le tout étant agrémenté de repères biographiques et bibliographiques, de citations extraits des films et, pois chiche sur le couscous, dans la pochette accompagnant le livre, on découvre des fac-similés du livret des Visiteurs du soir, des affiches grandeur nature ou encore un numéro de Ciné-Miroir.



Ce livre passionnant écrit par des passionnés est extrêmement complet et totalement indispensable.
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Les Magiciens du cinéma, Carné, Prévert, Trauner

Un livre qui s'adresse aux initiés. sorti récemment aux éditions les Arènes, et il nous raconte, en photos et en documents divers, l'épopée d'un trident primordial du cinéma français entre les années 1930 et 1950 celui composé de Jacques Prévert, Alexandre Trauner et Marcel Carné



Ce trio ne peut que séduire le grand romantique que je suis car à eux trois, ils ont créé ce qu'on peut considérer comme les plus belles histoires d'amour portées à l'écran.



Le premier a écrit des histoires. Le deuxième a dessiné des décors. Le troisième a donné vie à ce que les deux premiers avaient imaginé. Ensemble, en dix ans, ils ont donné au cinéma français ses plus grands chefs-d' œuvres.



Drôle de drame, Hôtel du Nord, Le Jour se lève, Le quai des brumes, Les Visiteurs du soir, sans oublier ce qui est peut être le film préféré de mon père qui me l'a fait découvrir avec les larmes aux yeux lorsque j'avais une dizaine d'années, les bouleversants Enfants du paradis. Les Enfants du Paradis est sans doute LE chef-d’oeuvre de Marcel Carné, et il est incontestablement l’un des films français les plus connus dans le monde, admiré depuis sa sortie en 1945.



Cerise sur le gateau, des documents inédits ou rares, reproduits en fac-similé, permettent de se redécouvrir l'univers du cinéma des années 1930-1940. Notamment : les affiches de films, les scénarios annotés par Carné, les manuscrits de Prévert, les décors de Trauner, les partitions de Cosma, des revues de cinéma... Organisés autour de cinq thématiques, plus de 300 photographies illustrent et racontent cette histoire d'amitié et d'amour du cinéma.



Le livre est divisé en 5 parties distinctes composées d'un verbe qui résume bien l'action qui animaient ces artistes Aimer, Rêver, Jouer, Combattre, Partir.



Dans ce très beau livre on est supris de voir, en collaboration avec les journalistes N.T. Binh et Philippe Morisson, le nom de l'heureux réalisateur d'Amélie Poulain, Jean Pierre Jeunet.



Il faut dire que Jeunet n'a jamais renié sa dette à Carné. En 1992, lorsqu’il reçoit un César pour Délicatessen, il dédie sa récompense à Marcel Carné. Collectionneur, il a participé au rachat des archives du metteur en scène aujourd’hui déposées à la Cinémathèque et dans ses films il multiplie les clins d’œil au metteur en scène.



Ces magiciens du cinéma constituent donc un fort beau livre, extrêmement complet et foisonnant de documents inédits sur les inventeurs de ces grands et éternels films d'amour, qui ont su être émouvants sans jamais être larmoyants.



Le livre revient longuement sur cette complicité qui unissait ces trois artistes ( avant la cassure à la fin des années 40), et a le mérite de faire sortir de l'ombre le travail du décorateur Alexandre Trauner, un peu éclipsé par la notoriété des deux autres.



Bref, un très beau cadeau à offrir à tous les férus du cinéma du patrimoine français, et même si le prix est sans doute un peu élévé ( 45€), mais vu le travail de documentation et la valeur inestimable des documents présentés, il ne doit pas être prohibitif, car cela vaut largement le coup de faire cet effort financier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Delicatessen

Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro (photographie), Gilles Adrien (dialogues)

Film qui se déroule dans un monde post-apocalyptique et révèle ainsi les bas instincts de l'homme qui a faim – ou plutôt qui veut satisfaire son envie de manger de la viande – et qui est ainsi capable de manger de la chair humaine : celle d'un inconnu, d'un indésirable, celle d'une vieille devenue encombrante, la jambe d'un frère… Comme pour le respect et le droit à l'humanité : plus on s'éloigne du cercle de la famille proche, famille lointaine, voisinage, connaissances, inconnus, le respect s'évanouit peu à peu.

Tout se passe dans un immeuble et la vie et les intrigues qui s'y déroulent suffisent à remplir un film. Relations avouées ou accidentelles entre voisins, haines, dettes, entraides intéressées…

Le monde post apocalyptique de Jean-Pierre Jeunet et Mar Caro est plutôt absurde et grotesque qu'inquiétant (comme un Terminator ou autre). Les personnages vivent dans une étrangeté sans même se poser des questions sur leur vie. La vie et les valeurs pourraient être très différentes sans pour autant déranger notre raison.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Le Fabuleux Album d'Amélie Poulain

mon film français préféré !! je n'ai pas pu résister à acheter le livre !! j'ai adoré !! les images du film les citations du film.. tout y est ! je suis une grande fan donc impossible de ne pas aimer ce magnifique livre ! il es exactement comme l'album bleu d'Amélie . je recommande.. si vous êtes fan bien sûr !
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Le Fabuleux Album d'Amélie Poulain

Un très beau livre où l'on retrouve les photographies du film, des plans, des fiches sur les personnages, des recettes poétiques, des tas d'objets nostalgiques, et la suite des histoires du film. Pour prolonger la poésie du film...
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