« Les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles qu'ils avaient élues... Quand elles enfantaient d'eux, c'étaient les héros qui furent jadis des hommes en renom. » GENESE VI, 2 à 4.
Les Bibles usuelles traduisent « Elohim » par Dieu ; or, « Elohim » est un pluriel qui ne signifie nullement Dieu mais, au plus proche, « les Anges ». Quels sont donc ces Anges qui épousent les filles des hommes? Jean Sendy, en suivant pas à pas le texte de l'Ancien Testament, nous montre qu'il ne s'agit pas d'un récit légendaire, mettant en scène un Dieu unique et tout-puissant, mais d'un texte historique racontant la colonisation de la Terre par des Anges venus du ciel.
Des Anges qui, à notre époque de fusée lunaire et de cosmonautes, deviennent beaucoup plus vraisemblables et compréhensibles. Et la Bible redevient alors le prodigieux livre d'histoire qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.
Pour finir, Jean Sendy nous propose une preuve expérimentale de son extraordinaire hypothèse : si les « Célestes » ont bien colonisé la Terre au temps de Moïse, des traces de leurs bases nous attendent sur la Lune, qui sera alors la « clé de la Bible ».
Pendant le temps que la Terre a mis pour sa révolution autour du Soleil, le système solaire tout entier poursuivit sa lente rotation sur lui-même (dans son baquet du super-manège). Le résultat, tel qu'il apparaît à l'observateur terrestre, est évidemment que, pour se retrouver sur la ligne de visée au bout de laquelle se trouve l'étoile aleph (boucler l'année sidérale-solaire), la Terre doit accomplir une révolution autour du Soleil PLUS le trajet que le système solaire aura fait, par rapport à l'étoile aleph, dans sa rotation sur lui-même. Le Soleil d'équinoxe sera donc apparu à l'horizon terrestre AVANT la fin de l'année sidérale-solaire : le retour annuel de l'équinoxe procède l'achèvement de l'année sidérale- solaire... et c'est là tout le phénomène de la précession. (p. 129)
Mais à Rome, la thèse du sexe des anges avait ses partisans: les papes qui firent décorer Saint-Pierre de Rome (construit entre 1452 et 1614) de portraits de dieux grecs, incongrus dans le haut lieu d'une religion monothéiste, semblent bien avoir pris parti: entre les "anges de Byzance" et les "dieux de l'Olympe", la différence n'est que de vocabulaire.
Je ne sais pas s'il est raisonnable de soutenir que le texte biblique et les mythes "idolâtres" relatent le même séjour sur Terre de cosmonautes venus "du ciel" au paléolithique (vers - 21 000) et dont les descendants seraient repartis "dans le ciel " vers - 8 000.
L'hébreu qu'écrivait Moïse est identique à celui qu'utilisent les journaux israéliens d'aujourd'hui.