Jean Vanier

Ce témoignage nous rappelle combien notre époque est une époque ou l'humain se détache de toute émotion, de toute compassion, de toute empathie.



La solitude, l'envie de partage, le besoin de communiquer, le besoin d'être aimer altèrent si profondément l'être, qu'un bébé laissé sans amour et sans contact finit par ne plus vouloir se nourrir, de même qu'un adulte désœuvré ou rejeté et qui vit dans le dénuement le plus complet finit par ne plus vouloir vivre.



Au-delà de toutes religions, ce livre est une invitation avec notre propre conscience, et peut-aussi à sa réalisation, cette capacité à pouvoir se consacrer à notre vérité, comme lorsque Jean Vanier un beau matin a décidé de se consacrer entièrement à ces autres si différents et si proches de nous, où d'un simple regard retrouver cette sincérité profonde en nous-mêmes pour tous ceux et celles qui partagent notre espace de vie avec amour et compassion.



Il n'est pas forcément nécessaire de crier ou de hurler pour déranger la quiétude qui nous environne. Ce livre en est une démonstration éclatante, ce livre est salutaire.

En un mot: stimulant!



Ce mélange d'Aristote et de Jean Vanier (même si Aristote est très largement mis en avant) met en avant plusieurs propositions qui raisonnent positivement pour l'appréhension de thème si simple et si complexe du bonheur qui est repris dans le titre.



Plus que la logique d'ensemble, le système aristotélicien, ce sont un certain nombre de pistes, remises en perspective par Jean Vanier qui ont retenu mon attention .. et pourraient peut être retenir celle des futurs lecteurs.



Le plaidoyer pour une morale "active": la morale est une science pratique; elle aboutit à des choix concrets de vie"



Un bonheur en trois points ( cette manière volontairement réductrice de présenter ... est bien sur un peu provocante!):

- capacité à saisir la lumière des êtres, à les reconnaître, à les comprendre ou dit autrement capacité à "saisir ce qui est lumineux dans les choses". Autrement chercher le bien en dehors de soi et non à l'intérieur de soi.

- vertu: respect des autres, vérité, intégrité...

- le bonheur est une activité vitale (par opposition à passivité; par opposition à l'ataraxie d’Épicure; le bonheur par la création .... plus que la contemplation) et qui suppose des choix: "se réaliser et s'orienter vers le bonheur demande qu'on fasse des choix"



Restaurer le désir: " cette dérive de notre culture vers la recherche du plaisir me parait être une impasse. Elle ne respecte pas le temps du désir... C'est une culture du désir qu'il faut restaurer"



Amitié: L'amitié c'est le partage d'une même vision des choses, des mêmes goûts, du même sens de la vie,; elle suppose des actions ou des projets réalisés en commun, surtout ceux qui nous tiennent le plus à cœur.



Le charisme de l'amitié, sa grâce propre c'est de rendre encore plus agréable l exercice de la vertu. Car il, est plus facile de rechercher à deux les vérités ultimes, en échangeant et s'éclairant mutuellement.

L'amitié c'est le partage d'une même vision des choses, des mêmes goûts, du même sens de la vie,; elle suppose des actions ou des projets réalisés en commun, surtout ceux qui nous tiennent le plus à cœur.



Bonne lecture!

C'est un vibrant appel à l'espérance! Philippe Pozzo di Borgo, Laurent de Cherisey et Jean Vanier lancent un « appel à l’espérance » : ils nous invitent à nous engager en faveur d’une société plus fraternelle en osant la rencontre avec les personnes avec un handicap. « S’ouvrir à l’altérité » pour un nouveau projet de société.

Jean Vanier fondateur de l'Arche est un chercheur de paix. Il a aidé bon nombre de personnes handicapés et leurs a permis d'avoir une vie meilleure. Ce petit recueil nous parle de choses simples de la vie pour acquérir le vrai bonheur. Nous sommes tous des artisans de paix encore faut-il le vouloir.

Accueillir notre humanité sera ma première chronique sur un livre de Jean Vanier. Mais quel livre !



J’avais déjà auparavant entendu parler de Jean Vanier, de sa fondation de l’Arche et de tout ce qu’il a fait (et fait encore) pour les personnes démunies et atteintes principalement d’un handicap mental. Lire un premier livre de cette personne m’apparaissait donc essentiel, pour plusieurs raisons.



Accueillir notre humanité n’est aucunement un livre philosophique ou spirituel. C’est un récit de vie, une confession sur le cheminement de son auteur, sur sa décision de fonder l’Arche et comment il s’y est pris. Je suis ressorti de cette lecture avec des réflexions, des questionnements plein la tête, et aussi un grand bouleversement.



Bien sûr, le livre évoque de temps en temps la religion, la relation que lui et les autres entretiennent avec Dieu, mais il est bien plus que cela. Toutes les personnes, croyantes ou non, peuvent se reconnaitre dans ce livre. Jean Vanier en vient aux fondements de l’humanité, sur ce qu’est vraiment être Humain, et ce n’est pas une mince affaire ! Tout le livre regorge de phrases, de passages marquants. Il serait impossible de le résumer à quelques citations, il faut le lire pour comprendre tout ce que l’auteur veut dire. Lorsqu’il évoque la religion, sa foi chrétienne, j’en viens à me poser beaucoup de questions, car la religion est quelque chose d’ambigüe. D’ailleurs, Jean Vanier dit lui-même que la religion peut inciter une personne à s’ouvrir aux autres, mais elle peut aussi faire en sorte que cette personne se coupe de ces derniers, et même de ses proches… En fait, Jean Vanier évoque une chose essentielle mais extrêmement dure à trouver : l’équilibre. L’équilibre entre le besoin d’espace et le besoin d’appartenance à un groupe par exemple.



Ce récit de vie de Jean Vanier m’a parsemé de doutes. Pourtant, il est susceptible d’accroitre ma vision sur l’ensemble de la société, et notamment sur les personnes atteintes d’un handicap. Ces dernières sont pour l’auteur (et je suis de son avis) une source d’enrichissement, à la fois pour nous et pour eux-mêmes. Ces personnes laissées sur le ban de la société car incomprises n’en perdent pas pour autant leur humanité malgré leur douleur, car elles ne demandent qu’à être aimés et à aimer, sans faux-semblants ni arrière-pensées. Pour Jean Vanier, être humain, c’est savoir aimer l’autre pour ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses, comprendre ses différences et les accepter, et surtout savoir pardonner. Mais c’est un long cheminement, très dur car demandant un gros travail sur soi.



Cette lecture, malgré quelques répétitions, fût très belle et très instructive sur le plan humain notamment. C’est le genre de livre qui force à se remettre en question, à essayer de réparer ce qui est casser (cela est fort possible pour l’auteur, à condition d’y mettre du sien), à ne plus avoir peur de dire ce qu’on ressent, à faire confiance, et tellement plus encore. Je pense que ce livre est à lire à petite dose, pour pouvoir en saisir tout le sens. Il m’est difficile de trouver les mots justes pour exprimer tout ce que je ressens par rapport à l’être humain, tellement ce livre m’a assailli de doutes, de questions sur soi-même et les autres.



En définitif, Accueillir notre humanité est un livre fait pour n’importe qui, permettant de revenir aux fondements de l’humanité, d’améliorer nos relations avec les autres, de comprendre ce qu’est la voie du cœur, et bien plus encore.
Lien : http://for-ever-dreamer.blog..

Cet ouvrage est la biographie d'un lieu et de son couple fondateur.

Chacun raconte son parcours personnel avec franchise, depuis l'enfance jusqu'à leur rencontre et leur mariage, leur profond désir d'aider "les blessés de la vie".

C'est d'abord la mère, malade Alzheimer, qui vit dans leur foyer, puis un homme sorti de prison, puis........

Il devient nécessaire d'élargir l'espace.

Le Village Saint Joseph fait ainsi ses premiers pas en 2001.

Il peut maintenant accueillir des êtres en grande souffrance qui ont la volonté de s'en sortir.

Aucune discrimination ni jugement. Tous sont "frères en Jésus" et reçoivent amour et valorisation qui les remettront debout.

Le Village s'agrandit au fil des ans pour répondre aux besoins, il a organisé sa gestion et est reconnu d'utilité publique .



Au moment où tant d'hommes s’entre-tuent, quelle merveilleux exemple de tolérance et d'amour désintéressé !

Croyant ou pas, on ne peut qu'être profondément admiratif et reconnaissant .

Que l'on soit chrétien, agnostique ou athée, comment ne pas être sensible à la personnalité hors du commun de Jean Vanier ? Sa tolérance, son attention aux autres, pour tout dire sa "bonté" (ici, il faut enlever toute la naïveté un peu bêta qui entache malheureusement ce mot) nous le rendent magnifiquement fraternel, «rayonnant». Dans ce livre, le fondateur de la Communauté de l'Arche, qui n'a cessé de dénoncer "la tyrannie de la normalité", traite de la dépression avec une empathie admirable pour ceux qui sont atteints de cette maladie... qu'on reproche aux malades, tout comme l'alcoolisme dont il fait état à plusieurs reprises. Ce texte résolument pédagogique et très simple (les mauvais lecteurs pourraient le dire "simpliste") s'adresse généreusement à tous. Jean Vanier y décrit la dépression, ses causes comme ses effets, et propose quelques pistes de guérison en expliquant combien les tenants du "secoue-toi", tous ceux qui refusent de comprendre et d'aider, sont dans l'erreur. Jean Vanier jamais ne juge, c'est un homme qui cherche inlassablement à comprendre et à faire comprendre l'autre, à l'écouter, à lui tendre la main, et cela sans le moindre prosélytisme religieux.

Ce livre est une reprise d'une retraite prêchée dans la communauté de l'Arche de Trosly durant la semaine sainte.

Il y a donc bien des choses que nous connaissons déjà, mais les réflexions de l'auteur restent toujours pertinentes et continuent de nous interpeller, surtout relues dans le contexte de la Passion et de la résurrection du Christ.

Dans nos sociétés occidentales, l’unique réponse faite aux besoins essentiels de l’être humain est souvent celle du progrès technologique, de l’élitisme et du matérialisme, enfermant chacun en lui‐même et dans son cocon social. Seule la libération de nos peurs et préjugés peut conduire chaque personne humaine à s’ouvrir aux autres : c’est la « voie du cœur », qui permet de retrouver le sens profond de la vie et le chemin de la paix. Fruit d’une longue expérience de vie quotidienne avec les plus faibles et les exclus, ce livre remet l’Homme sur le chemin de son humanité, faite pour la liberté, le pardon et la compassion. Un ouvrage sur ce qui nous définit essentiellement.

Mais depuis les révélations de 2019 sur l’emprise sexuelle du père Thomas sur des femmes religieuses , connue de l’auteur et tue, le titre de l’ouvrage me révulse !

Livre très intéressant pour comprendre ce qui est au fondement des valeurs de l'Arche. A lire par petits bouts pendant qu'on vit à l'Arche ou après, pour éclairer son parcours avec le recul...

Les signes des temps peut se lire comme les confidences d'un sage sur les remous de nos époques. Jean Vanier livre les réflexions que lui inspirent les étrangetés de nos sociétés dans cet ouvrage selon une belle et cohérente progression argumentative. Certes le style n'est pas toujours brillant, mais il suffit, et si certains concepts sont répétés jusqu'à plus soif, il ont au moins l'avantage de marquer le lecteur.

On peut ne pas être d'accord avec les positions de l'auteur et l'aspect évidemment religieux qui fonde toute l'oeuvre, mais toute spiritualité peut livrer ses perles de sagesse et il serait triste de ne pas en profiter lorsqu'elles scintillent avec tant de délicatesse.

Voilà un essai qui propose d'approfondir un élément du concile Vatican II: scruter les signes des temps. D'emblée, le ton est donné: citations bibliques, références théologiques et métaphores usuelles de la catéchèse catholique: si vous avez subi le caté dans votre enfance, vous ne serez pas dépaysé. Laudateur inconditionnel de Benoît XVI, Jean Vanier traite avec un certain angélisme des évolutions de l'Eglise, du renversement nécessaire des valeurs: difficile de ne pas le suivre sur le fond, mais je n'ai pas trouvé de proposition concrète. Si sa fondation (l'Arche) est indéniablement admirable, pas un mot par exemple sur le financement des structures. Un essai qui m'a paru bien éloigné du monde dans lequel je vis.

Lien : https://abdelilahouarditwo.w..

masquer] Lu en 2012

Jean Vanier est le fondateur de l'Arche, fondation qui accueille les personnes handicapées mental. Très beau livre. Comment on grandit en ce mettant à la hauteur des "petits". [/masquer]

Inquiet des fractures d’une société repliée sur elle-même, le fondateur des communautés de l’Arche appelle avec force à prendre le risque de la rencontre avec les plus faibles et les plus fragiles, dans un livre aux allures de testament.
Lien : http://www.la-croix.com/Cult..

Je souhaitais quand même poser quelques mots sur ma lecture de ce livre qui m’aura vraiment chamboulée intérieurement.



En résumé, ce livre est un livre de réflexions sur la vie communautaire, sur son quotidien, sur son essence et sur bien des choses encore. À travers son expérience à l’Arche, Jean Vanier a pu poser ces mots pour encourager d’autres personnes et les guider, peut-être un peu aussi.



Pensive, devant mon ordinateur, je ne sais quels termes employer afin de désigner l'ouvrage que j’ai terminé il y a de cela quelques heures à peine. J’ai mis plus de temps que pour un roman normal, pour le lire, et c’est une bonne chose. Ce bouquin est dense, riche, et il apporte énormément d’éléments qu’il s’agisse de la vie communautaire même ou de notre manière de voir les choses dans notre société actuelle. Il va me falloir quelques temps pour le digérer, parce qu’il engendrera certainement une transformation.



Déjà, dans ma manière de percevoir les choses, quelque chose a changé. Je vois plus à quel point notre société est matérialiste et individualiste. Je le savais déjà, mais mon regard a été orienté d’une manière différente. C’est extrêmement beau, et en même temps, c’est perturbant.



Je savais qu’en commençant cet ouvrage, en m’y plongeant dedans, je découvrirais des éléments importants pour plusieurs sujets. C’est toujours pareil quand on lit des réflexions, des témoignages. Ils apportent une éclairage sur nos vies que les romans ne peuvent pas forcément transmettre de manière aussi explicite.



Ici, les choses parfois se répètent, sans tourner en rond, on revient au même point dans différentes catégories, et pour celui qui a la foi, ça apporte un éclairage de fou ! Même pour celui qui ne croit pas, attendu que la communauté n’est pas réservée qu’à ceux qui croient, mais bien à tous. C’est une des thématiques discutées par Jean Vanier. Il n’en reste pas moins que c’est très doux et même très instructif à lire, peu importe où l’on se positionne. Pour moi, ça aura été en tout cas un grand bien qui m’aura donné envie d’adapter encore plus ma vie par rapport à ce que je crois !



Le nombre de points abordés dans ce livre est trop grand pour que je puisse tous vous les citer, mais combien de fois ai-je voulu choisir une citation afin de la poster sur la page FB ! Inutile, inutile, chaque page regorgeait de passages à faire sourire, à faire froncer les sourcils ou encore à vous plonger dans des méandres de pensées qui vous auraient menés à changer bien des choses.



Je ne sais si ce livre avait pour visée de transformer celui qui le lit. Je ne pense pas, c’était plus une manière de réfléchir de la part de son auteur et de proposer le fruit de ses réflexions afin que d’autres puissent en profiter et en nourrir leurs communautés afin qu’elles prospèrent et aillent dans le sens même d’une réelle communion. Toujours est-il que même celui qui ne vit pas en communauté peut tirer bien des enseignements ou des pistes de réflexion pour sa propre vie, croyez-moi.



Il n’est pas toujours facile de suivre les différents points évoqués, mais persister et continuer ne nous fait nullement regretter de se laisser imprégner par les mots de l’auteur. Ça n’a rien d’une plume Goncourt, c’est pourtant très agréable à lire et les images employées sont très belles, parfois très simples aussi.



Que vous dire de plus ? Je tourne certainement en rond depuis un petit bout de temps, difficile de donner un avis sur un livre comme celui-ci, qui n’est pas témoignage, mais qui en remplit quelque part un peu la fonction, ou un autre genre… Jean Vanier célèbre quelque part une partie de notre humanité, profonde et tellement belle, à travers ce livre que beaucoup devraient lire pour tout ce qu’on peut en tirer et en apprendre. À feuilleter peut-être plus qu’à lire d’une traite (même si c’est aussi très bon ainsi), La communauté, lieu du pardon et de la fête pourrait vous donner envie à votre tour de changer votre quotidien, petit à petit, pour y intégrer cette vision de communauté. Pas de note pour moi, mais… un immense merci à cet homme pour ce qu’il a écrit et ce qu’il fait.
Lien : http://leden-des-reves.blogs..

Dialogue épistolaire entre deux regards différents sur le monde, Julia Kristeva, la psychanalyste et mère d'un enfant handicapé et le croyant et Jean Vanier, fondateur de l'Arche et mu par la foi . Les auteurs se rejoignent sur la valeur et les ressources largement ignorées de la vulnérabilité humaine et des personnes en situation de handicap en particulier.



L'intéressant est sans doute le constat de Julia Kristeva sur l'impossibilité constatée de notre monde rationnel de dépasser le point de vue d'une "prise en charge", souvent minimale des personnes en situation de handicap (pour elles) alors qu'à l'Arche, un autre paradigme (avec elles) semble toucher à une certaine harmonie via un chemin spirituel.



C'est très poli et très consensuel, cela débat peu, voire pas du tout. D'où l'impression parfois que deux livres ont été imbriqué l'un dans l'autre...

SYNOPSIS : Cet automne nous avons fêté le cinquantième anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II. Jean Vanier s’inspire des grands thèmes soulevés dans ce concile, pour nous inviter dans ses méditations, sur le pouvoir et l’autorité, l’isolement et la communauté, l’exclusion et la rencontre, l’éveil de la conscience, l’humilité…

POURQUOI AI-JE TROUVE CE LIVRE SI BEAU ? Avec sagesse et douceur, ce grand sage nous invite à résister « à la tyrannie de la normalité » qu’exerce sur nous notre société, si avide de pouvoir , de paraître et de puissance.

Un livre tout bonnement magnifique!

Jean Vanier, bien que fondateur de l'Arche, raconte son parcours, mais aussi l'enseignement qu'il a tiré de cette aventure extraordinaire. Ici, nous sentons que parler d'égale dignité de chaque être humain n'est pas juste une manière de dire, mais un vécu qui l'a remué jusqu'au plus profond de lui-même qui l'a engagé et qui continue d'engager aujourd'hui des hommes, des femmes qui à travers l'autre, différent, se découvre un peu plus homme et femme s'il l'accepte. Et alors, la distinction handicapé/normal s'estompe pour former une communauté d'hommes et de femmes debout, essayant de vivre ensemble, le mieux possible, apprenant les uns des autres. Véritablement les uns des autres!