Jean-Yves Dardel

- Pff ! Non mais regardez un peu comme elle parade !
- Alors qu'elle voulait même pas croire à la machine à son arrivée !! Pourquoi j'ai pas le droit de voyager ? Toi, encore, t'es indispensable à la base, mais moi ?
- Patience. Nous avons un atout : les voyages l'épuisent et elle sera bientôt trop faible pour continuer. Ils vont devoir lui trouver des remplaçants.
- J'espère qu'à ce moment là, ils ne sortiront pas quelqu'un d'autre de leur chapeau.
- Crois-moi, s'ils avaient quelqu'un d'autre en tête, ils l'auraient déjà trouvé et il aurait déjà voyagé. Non, quand elle ne pourra plus supporter les épreuves, ils devront se tourner vers nous.
- Bon, en attendant, c'est peut-être pas pour demain, tout ça.
- ... ça dépend. Il y a peut-être une manière d'accélérer le processus. On va l'amener à se demander si tout ceci n'est pas un canular. Les raisons de douter ne manquent pas et je ne vais pas me priver de les employer.

D'après Alexander, l'armée a eu trop de problèmes avec des voyageurs partis vers le futur...en particulier avec ceux qui avaient appris la date et les circonstances de leur mort.

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Il y avait toujours une double interprétation dans ce qu'on faisait...ou presque...comme si la vérité, quelle qu'elle soit, était trop difficile à admettre.

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Au début, utiliser la machine qui va vers le passé pour des relations avec le futur semble un peu paradoxal.

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