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Citations de Jean d`Arras (9)


Lors vient la damoiselle a la fenestre et regarde le mortel abbateiz et horrible bataille. Lors dist " Vrais Dieux, que fera ceste doulente ? Mieulx venist que je me fusse noyee ou fait mourir d'autre mort cruelle ou je eusse esté mort nee que tant de nobles creatures eussent esté periz et mors par mon péché." Moult fu la pucelle doulente a son cuer du grant meschief qu'elle voit, qui par lui advient en la grosse bataille.
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- Ah ! Raimondin, le jour où je t'ai vu pour la première fois a été pour moi jour de malheur ! Hélas ! c'est pour mon malheur que j'ai vu ta grâce, ton allure, ton beau visage, c'est pour mon malheur que j'ai désiré ta beauté, puisque tu m'as si ignoblement trahie ! Bien que tu aies manqué à ta promesse, je t'avais pardonné, au fond de mon cœur, d'avoir cherché à me voir, sans même t'en parler, parce que tu ne l'avais révélé à personne ; et Dieu te l'aurait pardonné, parce que tu en aurais fait pénitence en ce monde. Hélas ! mon ami, maintenant notre amour s'est changé en haine, notre tendresse en cruauté, nos plaisirs et nos joies, en larmes et en pleurs, notre bonheur, en grande infortune et dure calamité. Hélas ! mon ami, si tu ne m'avais pas trahie, j'étais sauvée de mes peines et de mes tourments, j'aurais vécue le cours naturel de la vie, comme une femme normale, je serais morte normalement, avec tous les sacrements de l'Église, j'aurais été ensevelie en l'église de Notre-Dame de Lusignan et on aurait célébré comme il se doit des messes de commémoration pour moi. Mais maintenant tu m'as replongée dans la sombre pénitence que j'avais longtemps connue, à cause de ma faute.
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Quelle belle et claire matinée ! Les bassinets miroitaient au soleils sous les rayons duquel resplendissaient l'or, l'argent, l'azur et toutes les couleurs ornant les bannières et les pennons. Les destriers poussaient de lamentables hennissements et, débarrassés de leur cavalier, beaucoup erraient sur les champs de bataille, les rênes traînant le long de leurs flancs.
Le vacarme était assourdissant : le bruit des épées, des haches et des lames se mêlait aux hurlements et aux gémissements des cavaliers abattus et des blessés qui s'unissaient à l'éclatant timbre des trompettes.
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L'ystoire certiffie que, quant la dame eut jeu son terme et qu'elle fu relevee, la feste y fu moullt grant et y ot grant foison de nobles gens. Et departy la feste moult honnourablement. Ceste annee fist la dame faire le chastel et le bourc d'Ainnelle, et fist faire Wavent et Meurvent et puis fist faire le bourc et la tour de Saint Messent et fist commencier l'abbaye.
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La bibliothèque du duc, qui possède une collection de manuscrits d'une richesse inimaginable, n'avait pas de rivales. Sa suprématie "n'a jamais été contestée par personne, et ce fut de tout temps un titre d'honneur pour un livre d'avoir appartenu à celui qu'on pourrait nommer le prince des bibliophiles français".
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Son illustre renommée, la fée serpente la doit non seulement aux légendes que l'on racontait et raconte encore dans le pays poitevin, mais aux romans de Jean d'Arras et de Coudrette, récits parmi les plus célèbres et les plus traduits en langues étrangères de cette flamboyante fin du Moyen Age.
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Un jour, [...] [Elinas] chassait près de la mer, dans une forêt où jaillissait une très belle source. Pris d'une soif impérieuse, Elinas se dirigea vers cette fontaine. Il en était tout proche quand il entendit une voix qui chantait si mélodieusement qu'il crut, au premier abord, que c'était celle d'un ange, puis il comprit bien vite, à sa douceur singulière, qu'il s'agissait d'une voix féminine. [...] Quand il en fut tout près, il aperçut la plus belle dame qu'il eût jamais vue. Il fit halte, ébloui par le spectacle qu'offrait la beauté de cette femme qui ne cessait de chanter, plus mélodieusement et doucement qu'aucune sirène, fée ou nymphe.
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Et Geoffroy le frappa de l'épée sur la cuisse : il lui enleva un morceau de fesse d'une bonne quinzaine de centimètres d'épaisseur.
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En lisant Jean d'Arras
Rabelais et Goethe, la littérature de Colportage, Claude Perrault et Valentin Jamerey-Duval, Gérard de Nerval et Marcel Proust, André Breton et René Char, Marcel Aymé, François Bourgeon, et la liste n'est en rien exhustive, témoignent de la renommée de Mélusine. Quin'a rêvé au nom de cette fée médiévale qui, dit-on, ferait encore entendre ses soupirs amers sur Lusignan en Poitou ? (...)
Vrai soleil de son temps, selon Brantôme, son éclatant souvenir n'a jamais cessé d'étinceler.
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