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Critiques de Jeanine Berducat (21)
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La Môme Eglantine

Une fois de plus, le club des lecteurs aura su me faire sortir de mes lectures habituelles ! En effet, avec « La Môme Églantine », je suis partie à Paris au 19ème siècle et, avec l’héroïne, j’ai découvert le French Cancan et la vie d’antan… Cela n’a pas forcément été une lecture facile pour moi, car j’ai eu du mal à me faire au style de l’auteure ou à la façon dont certains personnages s’exprimaient, toutefois j’ai fini par m’y faire. Peu à peu, je me suis attachée à Élise qui, bien qu’ingénue, naïve et amoureuse, va évoluer au fil des rencontres qu’elle va faire. Au départ jeune bergère, elle va devoir devenir nourrice à Paris, puis va s’initier à la danse de cabaret. Cet enseignement, elle le doit à La Goulue, la vedette et cheffe des danseuses du Moulin Rouge. Grâce à elle, la jeune femme va découvrir le monde de la séduction, du plaisir et des tenues affriolantes, tout en restant elle-même. J’ai aimé le fait qu’Élise fasse des expériences sans pour autant devenir une débauchée. Elle apprend de ses erreurs, découvre la capitale et laisse ses émotions parler d’elles-mêmes tout en gardant les pieds sur terre. C’est finalement une fille bien qui n’hésite pas à parler à autrui sans avoir d’aprioris et qui n’hésite pas à aider. Elle garde à l’esprit que le père de son petit Paul, peintre de métier, se dissimule quelque part à Paris et compte bien le retrouver !



Les personnages qu’Élise rencontre sont nombreux. Il pourrait être aisé de se perdre, néanmoins l’auteure les présente petit à petit avec, à chaque fois, une scène qui reste en mémoire… Ces rencontres et les amitiés vont toutes être touchantes. Ma préférence va à Marguerite (une cuisinière avec qui elle va travailler), à La Goulue (sa maîtresse de French Cancan) et à Sarah (une gitane diseuse de bonne aventure). Ces trois femmes m’ont émue, chacune à leur manière… Il est à noter que la figure masculine n’est pas très bien représentée dans cet ouvrage. C’est un monde de Femmes, c’est écrit par une femme et cela se voit. Ces messieurs sont principalement des artistes, des personnes avides de bonne chair qui n’hésitent pas à laisser un môme à celle qu’ils ont courtisée ou encore des lâches. Entre le père qui ordonne à sa fille de partir, le beau Rodolphe qui s’en va en la laissant en cloque, Grégoire le fils du Châtelain de Puy Guillon et les hommes qui fréquent le cabaret, l’Homme n’a pas de beaux rôles… Il n’y a qu’un vieux musicien qui sort du lot… C’est un peu dommage !



J’ai beaucoup aimé le fait que le récit soit réaliste. Avec les descriptions de Jeanine Berducat, on imagine aisément l’ambiance champêtre et bucolique ainsi que la confrontation de deux univers totalement opposés : la campagne et Paris. Je me suis réellement sentie dans une autre époque ! C’était plutôt plaisant… Enfin, j’ai été surprise par les nombreuses révélations finales : je ne pensais pas qu’il y aurait autant de liens entre les protagonistes ! Si vous aimez les romans du terroir et les histoires crédibles, alors venez faire la rencontre d’Élise, une jeune femme qui va non seulement découvrir un autre monde que le sien en plus de se découvrir elle-même…


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Les évadés de l'Île de Ré

Voici un roman d'aventures et d'amour dans la France de la Commune et de son futur immédiat. Simon est un maçon creusois "monté" à Paris pour la saison et qui est pris dans le soulèvement de la Commune. Emprisonné, son avenir semble sans perspectives autres que la déportation en Nouvelle-Calédonie.



On voyage dans ces années qui vont de 1870 à 1880, dans la France rurale, maritime et ouvrière. L'instauration de la République ne laisse pas indifférent et les attentes sont nombreuses au lendemain de Sedan. Mais à l'aune des espérances les désillusions seront cruelles.



Simon va traverser les crises, on le verra saunier sur l'île de Ré, pécheur de morue en Islande, jardinier à Guernesey ... une vie d'aventure pendant laquelle il croisera le chemin de l'amour.



Le contexte politico-historique est bien rendu, le style est plaisant (parfois un peu surfait) et ce roman est riche de références culturelles intéressantes. On y découvre la rude vie des hommes de cette fin de XIXème siècle et les espoirs qui les animent. On croise des personnages importants de l'époque et des combats qui ont marqué l'histoire de la France. De ces combats qui s'inscrivent dans la construction de la liberté républicaine et dans celle des hommes qui la compose.



Un bon roman d'aventures pour tout lecteur.
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Le Pré des Églantines

En 1925, Clémence est heureuse avec ses parents au domaine du Repaire, à la campagne. Mais son père décide de la marier au fils du voisin. À sa majorité, aidée par son amie Angeline et la mère de celle-ci, elle fuit à Paris. Elle trouve un emploi de couturière et profite des attractions de la capitale. Cependant, lorsque ses parents sont victimes d'un accident, elle retourne sur ses terres natales et reprend l'exploitation.



En découvrant la couverture très belle et la quatrième de couverture, j'avais l'intuition que ce livre allait me plaire. Je ne m'étais pas trompée.



L'écriture est très précise et très réaliste. Jeanine Berducat nous décrit aussi bien la vie rurale que l'étonnement que peut provoquer la vie parisienne à une fille de la campagne. La plume est empreinte de douceur.



Ce roman raconte l'histoire de Clémence, une jeune fille qui aime rêver lorsqu'elle mène les vaches au Pré des Églantines. Mais quand son père décidé de la marier à un homme qu'elle n'aime pas, elle fuit. Ce livre nous décrit la place de la femme après la Première Guerre mondiale. C'est aussi une histoire d'amitié trahie. Un secret familial a également un rôle très important dans cette saga. La vie de Clémence sera bouleversée par des bonheurs et des drames. Enfin, Clémence sera amenée à se questionner sur le sens du devoir, la fidélité, le respect de la famille, l'amour... Ses choix la rendront-ils heureuse ? Je vous invite à le découvrir...



En conclusion, j'ai énormément aimé Le Pré des Églantines. Je me suis beaucoup attachée à Clémence. Ses sentiments sont si bien dépeints que je me suis identifiée à elle. Ce livre est un mélange de roman du terroir et de saga familiale, et, le résultat est passionnant. Il m'a fait énormément de bien. J'ai été triste de le quitter.



Encore une belle découverte grâce aux Éditions de Borée, et particulièrement à Virginie. Merci pour ce beau cadeau.


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Les évadés de l'Île de Ré

« Limousinant », Simon, travailleur du bâtiment, s’exile de sa Creuse natale à chaque printemps pour se rendre à Paris pour travailler sur les chantiers parisiens. Aux lendemains des combats contre les Prussiens, alors que le peuple se prend à espérer des jours meilleurs, le gouvernement d'Adolphe Thiers décide de lui retirer armes et canons. S’ensuit le 18 mars 1871 la violente révolte du peuple composé notamment des travailleurs du bâtiment, d’artisans, de journaliers, qui entraînera de violentes émeutes. A cette rébellion, Simon s’associe plus ou moins volontairement, et se trouve ainsi condamné à la déportation. En transit à la Citadelle de Saint-Martin sur l’île de Ré aux côtés des communards, Simon doit son salut à une erreur de manœuvre du bateau qui devait transporter ces condamnés vers la Nouvelle-Calédonie.



Quel sera l’avenir d’un jeune homme marqué par un statut de prisonnier ?

Jeanine Berducat nous propose de suivre Simon dans ses aventures, au gré de ses rencontres, celle d’une jeune fille et bien d’autres, comme celle d’un célèbre poète impliqué dans l’histoire de la Commune. Agréable rencontre pour le lecteur également…



L’auteure signe ainsi une saga sur une dizaine d’années, offre une lecture agréable qui permet notamment de parcourir l’Ile de Ré dans son ensemble, loin des voies cyclables certes, mais en partageant les émotions d’un jeune « limousinant ». Ce fut pour moi une excellente occasion de me replonger dans l’Histoire de la Commune.

Merci à Babelio « masse critique » pour ce bon moment de lecture.


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Les évadés de l'Île de Ré

Livre lu dans le cadre de la sélection "Masse Critique" - Merci à Babelio et aux Editions La Bouinotte pour leur confiance.



Simon et Iréna, des vies françaises sous la 3e République.

Derrière le titre d'un pseudo roman d'aventures, c'est la déportation et l'exil réservés aux condamnés "Communards" que Jeanine Berducat* évoque.

Historiquement, la Commune de Paris reste la dernière insurrection d'une population ouvrière miséreuse contre le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, à majorité monarchiste, favorable à la paix avec les Prussiens vainqueurs de la guerre contre la France de Napoléon III.

Les Communards (ou fédérés) refusent de capituler et se révoltent pour plus de justice sociale, d’égalité et de liberté.

La répression finit dans un bain de sang et les communards rescapés sont fusillés, déportés, ou au mieux exilés. Rappelons que les combats ont faits au moins 20 000 morts côté Communards et 3 800 déportés vers les bagnes de la Nouvelle-Calédonie.

Ces condamnations sont prétexte pour l'autrice d'aborder la vie du monde paysan/ouvrier entre 1871 et 1881, d'évoquer les grandes pêches dangereuses "à l'Islande", de rappeler les débuts meurtriers de la 3e République, mais aussi de mettre en scène quelques grands noms de la politique, de la culture et de la société de cette époque, comme Victor Hugo, Louise Michel, Henri Rochefort, Édouard Vaillant, Gustave Courbet... qui se sont battus aux côtés des Communards et participent ensuite à établir le suffrage universel, la liberté d'opinion et d'expression, l'école gratuite pour tous…



Les évadés de l'Île de Ré nous plongent d'entrée dans l'épisode historique de la dernière semaine de l'insurrection parisienne, appelée aussi "la Semaine sanglante".

Simon Parot est l'un de ces Creusois "Limousinant" qui embauche temporairement – comme des milliers de "paysans maçonnants" – en avril 1871 à Paris sur un chantier comme maçon. Entraîné sur l'une des nombreuses barricades de la Commune, il se retrouve armé d'un fusil et tue un soldat du camp adverse. Arrêté, il est emprisonné à Neuilly puis à Saint-Martin-de-Ré, jugé et condamné à être déporté en Nouvelle-Calédonie. Au cours de son transfert par bateau à La Rochelle, il s'échappe. On le porte ainsi disparu.

Il est recueilli par Iréna et sa famille, sauniers à Ars-en-Ré.

Dès lors, pour rester en vie, Simon Parot devient Simon Bertaud, saunier, natif d'Ars-en-Ré. C'est un travailleur de la mer, soit dans les marais salants, soit comme "islandais", ces pêcheurs qui embarquent pour les campagnes d'été, de fin février à septembre, destinées à pêcher la morue au large de l'Islande.

Privé de son identité, il lui est impossible de rentrer chez lui. C'est au moment où il risque d'être arrêté par les gendarmes qu'il décide de s'exiler, avec sa compagne Iréna, à Guernesey, dépendance de la Couronne britannique. Il y retrouve Victor Hugo, dont il a fait la connaissance, quelques temps auparavant, au retour d'Islande. Désormais, le couple travaillera au service de l'écrivain à Hauteville House. Simon attendra l'amnistie des Communards à l'été 1880 pour rentrer en France, retrouver sa famille et se marier.



Les évadés de l'Île de Ré constitue un récit romanesque à mettre entre toutes les mains. Surtout celles des préados et ados, entre 9 et 15 ans. Son style littéraire est très abordable et très pédagogique (un peu désuet pour moi). C'est un bon livre pour permettre aux jeunes d'aborder de multiples sujets sociaux et culturels : les idées de la Commune de Paris – la société française de la fin du XIXe siècle (travail, inégalités, pauvreté, misère, monde ouvrier, monde paysan, etc.) – l'œuvre littéraire majeure de Victor Hugo et son combat politique – Louise Michel, institutrice, écrivaine, militante anarchiste, féministe, femme dans son siècle. ETC.



* rappelons que Jeanine Berducat est enseignante, fille et mère d'agriculteurs.

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La Maison de Louise

Céline, enseignante à Paris, est contactée par un notaire du Berry.

Elle est l'héritière d'une maison dans le petit village de Bonnu. La maison était celle de sa tante Louise, dont elle ne connaissait pas l'existence.

En acceptant son héritage, Céline part à la découverte de ses racines, de son histoire familiale mais aussi d'une belle région.



Un roman plein de charme qui nous parle de la famille, de l'importance de nos racines. Un roman qui sent bon la campagne.

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La croisée des chemins

Jeanine Berducat décrit avec justesse et sensibilité l'univers rural des années 30, aux conditions de travail souvent difficiles. C'est une vie de labeur, rythmée par les saisons et les travaux de champs. le travail, le soin des bêtes et les cultures n'attendent pas. Les congés payés, ce n'est pas pour la famille Meurot! Les grands évènements historiques ont toutefois leurs retentissements jusque dans la ferme. En effet, même si la famille parait rude aux premiers abords, elle accueille avec générosité les victimes de la fureur du monde.



J'ai aimé découvrir la région de la Creuse que je ne connais pas, avec ses paysages verdoyants et vallonnés, parcourus de nombreux cours d'eau. J'ai rencontré le peintre Leon Detroy et j'ai découvert des coutumes locales, comme la bravade ou la plantation du chou.



Pour moi, c'est avant tout un roman sur les choix qui nous amènent à prendre différents chemins. Mécaniser la ferme ou continuer avec les chevaux? Peindre ou aider aux travaux de la ferme? Résister ou subir? Mais parfois aussi, c'est l'absence de choix qui transparaît, comme pour l'arrêt des études à 14 ans ou pour la mobilisation.



A travers la famille Meurot et les personnes à qui elle vient en aide, Jeanine Berducat brosse le portrait attachant de plusieurs générations. Des hommes taiseux et généreux, des femmes douces et fortes à la fois. Ils sont parfois bousculés par la vie mais défendent leurs idéaux. En refermant le livre, je quitte les personnages à regret, j'aurais bien fait encore un bout de chemin avec eux.
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La Vivandière de l'empereur

Une histoire simple (rien à voir avec Flaubert !) qui seulement distraira. Mais on se distrait mieux ailleurs aussi avec des textes un peu plus charnus.

Beaucoup de poncifs dans l'écriture, au point que parfois on précède en esprit la lecture.

Lu pour une bibliothèque de résidents en maison de retraite ; convient à un public peu exigeant ; se lit comme on regarde un téléfilm.

(Quelques coquilles d'accord de grammaire dans cette édition.)
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Coeur de Pierre

Vincent est jeune homme journaliste, actif et mondain parisien, adapté à la vie citadine. Juste avant de mourir, sa mère lui avoue que son père n’est pas son vrai père et que son père biologique était originaire d’un village de la Creuse. Cette nouvelle bouleverse sa vie. Il se rend immédiatement dans ce village dont il n’a jamais entendu parler. Il va tenter de comprendre ce mode vie rural avec ses valeurs et sa lenteur si différentes de la vie parisienne.

Mais assez vite, il comprend pourquoi sa mère avait coupé avec ses racines. Durant tout le récit, Vincent est torturé et se demande s’il doit révéler la vérité à ses grands-parents. Quelle incidence sur le reste de la famille ?

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La croisée des chemins

C'est une belle histoire familiale que nous propose La Croisée des chemins. On aime se retrouver dans ce village agricole du centre de la France à la fin des années 30. On y voit se côtoyer les fervents de l'ancien et ceux qui pensent qu'il faut évoluer dans ce monde en marche.

L'agriculture est à un tournant : elle s'achemine doucement mais sûrement vers la modernisation. La famille Meurot est confrontée à ces nouveaux choix à faire, à ces décisions qui ouvrent la porte à une autre vision du monde paysan. Jeanine Berducat réussit à appréhender ces mutations. Elle y mêle aussi d'autres problématiques de cette époque : la présence de réfugiés espagnols, celle, avant eux, de travailleurs italiens et la montée de l'antisémitisme. On y voit de plus s'opposer et cohabiter la vie parisienne, s'implantant temporairement ou définitivement à la campagne, l'univers artistique des peintres de la place du Tertre et ceux de ce petit coin de nature aux confins de la Marche et du Berry.

On suit avec plaisir tous ces destins qui se croisent, qui se découvrent, qui se cherchent ou se reconstruisent.

Je découvre ici Jeanine Berducat. Je lirai avec plaisir d'autres de ses romans. Pas de défauts de construction à mon sens. Tout est cohérent. Les personnages sont étoffés et attachants. Peut-être peut-elle même envisager une suite à La Croisée des chemins.

Mon seul bémol mais qui ne gâche pas le plaisir de lecture : quelques coquilles, une ponctuation parfois curieuse et quelques erreurs de langue. C'est mineur mais je tenais à le souligner. Ces petits défauts auraient pu être gommés grâce à quelques relectures supplémentaires et bienveillantes.

Merci pour ce partenariat.



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Paysans d'aujourd'hui

Bel ouvrage permettant de mieux connaître la vie des paysans d'aujourd'hui. La France de nos jours a perdu ce lien fort qui l'unissait à ses campagnes dont la majeure partie d'entre nous était originaires. Incompréhension,dénigrement, abandon en résultent conduisant au désespoir de nombreux agriculteurs.
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Léonie

Jeanine Berducat nous fait revivre la vie de son arrière-grand-mère, paysanne de la Haute-Marche aux confins de l'Indre et de la Creuse. L'émotion qui transpire du texte n'enlève rien à sa précise évocation d'un temps révolu des années 1880 aux années 1970.

A lire!
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Le Seigneur du Plaix Joliet

Jeanine Berducat connait bien son pays aux confins de la Marche et du Berry. Elle a avec brio retracé l'histoire du meunier du Plaix-Jolliet qui a su à la force du poignet élever sa famille au XVIIIe siècle. L'ascension des familles du haut-tiers, fermiers des seigneurs passe en effet par le négoce, l'acquisition de l'instruction, le sens des affaires face à une noblesse altière mais désargentée qui s'efface peu à peu. Nous ne sommes pourtant qu'en 1740. Nous revivons le moulin, les métairies, le château, les foires, bref tout le monde rural de l'Ancien Régime dans une récit enlevé, au ton juste, aux descriptions réalistes par quelqu'un qui connait parfaitement le monde paysan.

A lire!
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Guide balades entre Marche et Berry

Jeanine Berducat est une fille de la terre. Née dans

une famille de paysans, elle a été très tôt sensibilisée

à la nature et aux animaux. Cette passion pour la

campagne et les hommes qui y vivent a été exprimée

dans ses nombreux romans publiés aux Éditions La

Bouinotte.
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Jeanne des Eaux Vives

Beau roman qui m'a rappelé ma jeunesse à la ferme. Le fil conducteur est un peu "eau de rose" mais bien
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Les objets ont une histoire

pleins d'objets anciens...que de souvenirs!



bon livre
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Les évadés de l'Île de Ré

Jeanine berducat nous a souvent raconté à travers plusieurs de ses livres l histoire de ces creusois montant à la capitale pour y travailler comme maçon. Mais cette fois, cette belle histoire, se déroule pendant

"La commune". De jeunes creusois se retrouvent presque malgré eux embriguadés dans le mouvement des communards. Ce livre nous plonge dans cette triste histoire que nous avons pour la plupart oubliée et cela nous fait du bien !
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La croisée des chemins

J'ai eu l'occasion de découvrir ce roman dans le cadre de la Masse Critique Babelio. Dans ce roman, l'auteure nous décrit avec une plume juste et fluide, le monde rural de la Creuse des années 1930.  Dans ce monde rural, on suit la famille Meurot dont la vie est rythmée par les travaux des champs, les travaux de la ferme et les saisons... Mais malheureusement, les événements qui touchent la France à la fin des années 30 n'épargnent pas cette famille rurale... Ce roman permet de découvrir le pays creusois et son terroir, mais brosse également un portrait familial touchant avec son amour et ses désaccords dus aux écarts de générations. Malgré ses abords rustres, cette famille est pleine de générosité et accueille plusieurs victimes de ces événements tragiques. Un roman très touchant, et j'aurai bien fait encore un bout de chemin avec cette famille. Merci aux éditions La Bouinotte et à Babelio pour la découverte. 
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François le maçon

La famille de François habite les communes de Méasnes et de Nouzerolles aux limites des départements de la Creuse et de l'Indre. Jeanine Berducat raconte ici l'histoire une des ces familles paysannes creusoises dont les enfants partaient au loin en campagne pour ramener un pécule qui permettait d'agrandir la propriété ou de faire des travaux. Nous plongeons dans la Marche et dans le Paris du XIXe siècle avec ce récit alerte et vif.
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Aigurande et ses environs

Bel ouvrage en images d'Aigurande, frontière comme son nom l'indique entre la Marche et le Berry.
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