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Critiques de Jen Wang (316)
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IRL - Dans la vraie vie

Voici le récit d'une jeune lycéenne Anda qui se plonge dans un jeu de rôle en ligne multijoueur. Elle va y passer la majeure partie de son temps car dans ce lieu magique, elle est une féroce guerrière alors que dans sa vie scolaire, c'est plutôt une élève timide et réservée.



En fait, elle est en manque d'amitié et ce jeu lui permet de faire des rencontres assez fructueuses notamment avec un joueur venu de Chine qui a d'énormes problèmes liés à la pauvreté qu'elle va tenter de régler malgré le choc des cultures. Cela ne sera pas aussi facile malgré de bonnes intentions.



Il est question de nous montrer un monde virtuel qui obéit à des règles mais qui est également connecté à une certaine réalité économique. C'est une vision assez intéressante de ce univers qui nous est proposé par l'auteur Cory Doctorow, journaliste, auteur de science-fiction et activiste.



La vraie vie, ce n'est certainement pas celle de l'enseigne Auchan, ni celle des jeux vidéos et de ces mondes imaginaires à la Matrix. Non, la vraie vie, c'est la nôtre avec une pandémie mondiale assez meurtrière, une guerre au porte de l'Europe, des attentats islamistes et du nationalisme partout, sans compter les fakes news et autres catastrophes climatiques. Je comprends qu'on puisse vouloir se tourner vers d'autres alternatives.



Au final, on aura droit à un beau récit de solidarité, de girl power, et de culture du jeu vidéo mais cela reste quand même assez peu creusé dans l'ensemble.
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Le prince et la couturière

Un roman graphique à partager entre parents et ados. C’est frais, coloré, joyeux, drôle, touchant. Un prince de 17 ans qui aime s’habiller en robe va embaucher une couturière qui deviendra sa meilleure amie. Ils n’espèrent pas la même chose de la vie, mais partagent la même passion pour la haute couture. Un conte de fée moderne qui fait du bien.
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Le prince et la couturière

Dans cette histoire, nous allons rencontre Sébastien, un jeune prince dont les parents cherchent la future épouse. Seulement, il est occupé à garder secret son amour pour la haute couture et pour les robes... Sa couturière, Francès, est l'une des seules à être au courant.



Une belle histoire d'amitié, d'amour, mais qui traite également des stéréotypes de genre à une certaine époque et dans un certain milieu. C'était tout simplement plaisant et doux, à l'instar des illustrations de Jen Wang.



J'ai aimé ce livre, une formidable lecture pour démarrer l'année en beauté, même si son souvenir ne sera pas impérissable !
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Le prince et la couturière

Ce roman graphique se fait le chantre de l'anticonformisme et déclare ouvertement la guerre aux clichés concernant les hommes et les femmes.



Un prince qui aime se travestir en secret et qui ne veut pas d'une princesse pour épouse, une jeune couturière qui ambitionne de devenir une célèbre créatrice de mode à une époque où les femmes qui veulent réussir sont encore très mal considérées.

Ce conte en bande dessinée pour la jeunesse se veut clairement porteur de tolérance et d'acceptation des différences et des choix qui sortent des sentiers battus.

C'est un long roman graphique ( 277 pages) qui se lit très bien. Côté graphisme, on sent bien sûr l'influence des mangas. Ce n'est pas forcément le dessin que j'apprécie mais j'ai aimé les couleurs et les tenues inventées par Francès la couturière.



A recommander pour nos jeunes lecteurs !

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Le prince et la couturière

Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui on change ! on va commencer la critique par un faux conte qui fera aussi office de flash-back et de racontage de vie ! Et ouais, je suis comme ça, je fais des trucs de ouf.



« Il y a fort fort longtemps, genre un mois, aux jours bienheureux où nous pouvions flâner entre les rayons, rêver à tous ces ouvrages tout en déplorant de ne posséder ni l’argent, ni la place, ni le temps pour lire tout ce qu’on voudrait, une Gentille Déidamie repéra ce joli livre à la couverture prometteuse : Le prince et la couturière, signé Jen Wang.



Gentille Déidamie, avec une fierté toute française, se félicita aussitôt : « Waaaaouh. C’est magnifique. Qu’est-ce qu’on est forts en BD, nous, les Franco-Belges… je suis bien contente d’avoir accès à des œuvres aussi belles. »



La Méchante Déidamie, jamais bien loin, intervint : « Franco-belge, hein ? Franco-belge d’où exactement ? Laisse-moi voir » et de fouiller le livre jusqu’à trouver : « Traduit de l’américain. »



« Ha ! Elle va un peu loin, d’un coup, ta Franco-Belgie ! » ricana-t-elle pendant que Gentille Déidamie couinait de surprise et prenait un coup sévère dans son chauvinisme artistique et culturel.



Elle ne mit pas longtemps à se remettre cependant et partit avec le livre sous le bras, ce qui est une façon de parler parce qu’il se trouvait avec d’autres congénères dans un sac… »



Le Prince et la couturière, de Jen Wang ! Je suis tombée sous le charme de cette couverture avec ces deux persos qui regardent le lecteur : la frimousse ronde et chaleureuse de la couturière, la chevelure ondoyante et la pose valorisant la féminité du prince… la féminité du prince ? Voilà qui piquait ma curiosité.



Or donc Francès, couturière de son état, fournit une robe de son cru à une demoiselle se rendant au bal du prince. Son travail est remarqué dans tous les sens du terme. Elle est aussitôt embauchée par quelqu’un pour confectionner des robes... et ce quelqu’un n’est autre que le prince lui-même !



Oh, je vous entends, qu’est-ce que vous croyez ? « C’est un prince, gna gna gna, c’est une couturière, gna gna gnière, tu veux nous filer de la niaiserie, gni gni gni… »



Et vous savez quoi ? Vous pourriez être surpris… La relation entre le prince et sa servante ne ressemble pas à celle tracée dans les contes habituels : Francès n’a pas besoin de lui pour exister et elle compte bien s’accomplir par elle-même.



Je parlais plus haut de la beauté du dessin que je trouvais similaire à nos BD franco-belges, n’est-ce pas ? Une ligne claire, des couleurs plutôt douces et bien contrastées… Ben ce n’est pas tout ! Il me semble retrouver dans le découpage des cases une forte inspiration de manga, avec des planches alternant des cases ouvertes et fermées. L’arrière-plan de fruits et fleurs derrière le prince lorsqu’il porte sa robe jaune surtout m’y a fait penser. Lire Le prince et la couturière, c’est un peu comme lire un shojo, mais en couleurs, en lisible et en un seul tome ! Je trouve le résultat superbe, à rouler sur le tapis en agitant une patte arrière.



Et pour rester dans le côté esthétique, j’aime beaucoup la façon dont les personnages sont représentés. Pas un seul visage n’est parfait, tout le monde possède un défaut physique, voire plusieurs. J’ai adoré la diversité des physionomies, certaines donnent un côté un peu caricatural, comme Emile, mais je trouve que le trait reste tendre.



L’histoire, quant à elle, célèbre avec finesse les vertus de la tolérance et de la mode. La tolérance, parce qu’on se sent mieux lorsqu’on est accepté pour ce qu’on est, ça, je ne vais pas vous l’apprendre ; la mode pour ce qu’elle peut réussir : vous faire sentir plus fort.e, plus puissant.e en vous mettant à l’aise avec vous-même. En vous embellissant au lieu de vous contraindre. Et là encore, j’adore la portée pleine de positivité de cette histoire. Fan des robes du XIXe siècle, mon petit cœur frivole fut comblé de fanfreluches et de froufrous.



Alors certes, l’on pourrait m’opposer que certaines robes sont improbables, que le vocabulaire parfois ne sonne pas vraiment d’époque… mais quelle importance ? Le dessin offre de la beauté, l’histoire procure du bien-être et de la joie, et, en cette année calamiteuse, il serait bien dommage de s’en priver.



Là-dessus, terminons notre conte.



« L’histoire ne précise pas si les deux Déidamie furent heureuses pour toujours. Pour ma part, je pense que c’est plutôt improbable. Ce dont on est sûr, en revanche, c’est qu’elles étaient ravies d’avoir acheté une si belle bande dessinée. Elles la prêtèrent, la relurent, l’offrirent à leurs proches et se réjouirent de pouvoir savourer et partager de bons ouvrages. Bonnes lectures et prenez soin de vous en ces temps troublés. »
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Le prince et la couturière

Pendant que ses parents lui cherchent une épouse, le prince Sébastien, lui, a trouvé une couturière. Devenue au fil du temps sa meilleure amie et première confidente, elle seule sait que chaque nuit, en secret, il s'habille de robes et devient Lady Crystallia. Avec un graphisme simple et efficace, avec beaucoup de finesse dans les propos sur les stéréotypes du genre, Jen Wang brode offre ici un récit touchant sur la tolérance et la différence.

Sans nul doute que cette subtilité et justesse en font un des meilleurs albums du moment, d’ailleurs illustré par le Prix Fauve Jeunesse au Festival BD Angoulême 2019.
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IRL - Dans la vraie vie

IRL signifie In real life, c'est-à-dire dans la vraie vie. Anda aime beaucoup jouer à ses jeux en ligne comme Coarsegold Online. Dans ce jeu, elle se fait de nouvelles connaissances, elle est complètement une autre personne, elle est une meneuse. Un jour, elle fait la connaissance d'un Gold Farmer et comprend que tout n'est pas noir ou blanc. Une BD très intéressante même si j'ai eu du mal aux moments des jeux de rôle en ligne où les personnages avaient une identité complétement différente de celle de leur vie réelle et inconnue de son entourage. J'avoue que je ne connais peu ces jeux mais l'histoire est très immersive et on comprend assez vite les enjeux qui sont bien expliqués. L'image de la couverture résume bien les deux faces, l'une dans la vie réelle, l'autre dans le jeu avec des personnalités complètement opposées.
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Le prince et la couturière

Quelle belle découverte que cette BD, bien audacieuse!

Je l'ai empruntée au CDI de mon collège et lue dans le cadre du défi Babélio auquel je fais participer ma classe de 5ème.

L'ouvrage a tout de suite attiré l'oeil de la couturière amatrice que je suis!

L'histoire: Francès, est une jeune couturière qui rêve de proposer ses créations à des défilés, elle souhaite être reconnue pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle fait. Elle va rencontrer le Prince héritier Sébastien qui cache un grand secret: le soir il aime revêtir des robes et endosse une nouvelle personnalité : il est Lady Chrystalia!

Derrière cette histoire bien loin des chichi flon flon (un prince, une couturière...et ils vécurent heureux...vous voyez le tableau? mais je vous rassure, il n'y a rien de tout cela ici!) bref, derrière cette histoire il y a l'importance du respect de ce qu'est chacun, de la tolérance, l'importance d'être ce que l'on est et non pas ce que les autres veulent que vous soyez.

Une belle découverte inattendue et je suis contente que ce livre fasse partie de la sélection du défi car il dit et montre les choses justement et simplement. La BD est en effet totalement adaptée aux jeunes adolescents.

Bravo!

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Le prince et la couturière

Très beau livre avec plein de jolies illustrations et dessins . Ce livre est a la fois captivant et plein d’humour !! Assez surprenant et triste. Il nous emporte dans son monde. Bravo !!

Pour tous les âges .

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Le prince et la couturière

J'étais très curieuse de découvrir ce titre et ce fut un véritable coup de coeur.

Les graphismes sont à tomber par terre : tout en rondeur, en chaleur, avec des traits épais et pourtant très détaillés. Chaque planche est une véritable oeuvre d'art.

J'ai aimé la dynamique du récit qui alterne les dialogues et les cases descriptives où le mouvement est très fluide et les ellipses suggestives. Un vrai travail d'orfèvre dans la composition.

L'histoire est très originale et terriblement touchante. Les personnages sont attachants. Les robes sont extraordinaires. Tout cela donne un conte de fée très actuel plein d'humanité et de tolérance. Atypique mais grandiose, je ne peux que conseiller cette BD aux lecteurs qui aimeraient découvrir des bals mondains pas comme les autres, avec Sébastien et Francès, le Prince et la couturière.
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Le prince et la couturière

Un garçon qui porte des robes, ça n'est pas bien vu. D'autant plus si il doit devenir roi. Mais parfois, il suffit d'une rencontre pour pouvoir faire fi de ce que pense les autres et devenir soi-même.



J'aime beaucoup le style graphique de l'auteur. Ses dessins sont gracieux et élégants, tout en gardant une simplicité rafraîchissante. Il y a de la vie dans ses illustrations.



En ce qui concerne l'histoire, "Le Prince et la Couturière" est une bande-dessinée jeunesse où se cache une intrigue bien plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord. Jen Wang parle des stéréotypes de genre, de la liberté d'être soi, de prendre son envol, d'épanouissement. Le message est simple, les protagonistes sont attachants et le tout est fait avec délicatesse et bienveillance.



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Le prince et la couturière

Conte de fée revisité ? Questionnement sur l'identité ? Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant cette (grosse) bande dessinée.

Un peu tout cela, et encore un peu plus : réflexion sur la créativité, tiraillée entre originalité et exigences commerciales, poids des traditions et des attentes parentales...



J'ai aimé que le goût du prince pour les robes reflète ses questions identitaires sans tomber dans le cliché de l'homosexualité. De fait, son lien avec Francès est charmant.

Le fait de choisir un prince pour personnage principal est bien vu : cela autorise un budget illimité à la couturière tout en justifiant les craintes du prince de voir son secret découvert.



On peut regretter une fin trop rapide et un peu facile. Mais après tout, l'histoire relève du conte de fée alors pourquoi pas ? Dans l'ensemble, une BD agréable que j'ai découverte avec plaisir.
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Le prince et la couturière

En conclusion, j'ai beaucoup aimé le prince et la couturière qui sous ses faux airs de conte traditionnel (un Prince qui veut se marier) se veut surtout très moderne dans les thématiques abordées (acceptation de soi, accomplissement personnel et tolérance) et positif. le trait dynamique et coloré de Jen Wang est également très agréable à regarder. Bref, une bande dessinée que je conseille pour les enfants comme pour les grands.



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Le prince et la couturière

J'errais récemment sur Threads, par curiosité, depuis son ouverture aux pauvres mortels européens. Ça débattait déjà bien ce matin avec un auteur qui râlait velu contre ceux qui le tag' quand ils écrivent une mauvaise critique. C'est cruel (c'est vrai) et à moins que tu sois relecteur ou éditeur ne lui sert à rien puisque le bouquin est publié. Lui il prend les louanges pour son karma le reste tu te tais merci bien.

Adonc je vais poster un avis qui ne servira à rien (sauf à nourrir la curiosité de potentiels lecteurs). Cette BD m'avait été recommandée par quelqu'une qui l'avait offert à sa fille, aussi l'ai je embarquée dans ma besace. Le dessin est simple, joli, mais un peu grand. L'histoire ne casse pas des briques. Un prince kiffe se déguiser en femme de la nuit (et ne sait pas s'il doit assumer ses lubies), une couturière kiffe de l'habiller (mais aimerait qu'il s'affirme pour se faire un peu de pub, là, partageons le succès quand même). Bref. Un trait rond, des couleurs douces, sans décor ou presque et au petit scénario sans beaucoup de profondeur de contes de fées... on croirait lire un webcomic. C'est sympathique mais pas révolutionnaire. Un peu difficile à cerner l'âge visé par ces cases. C'est enfantin donc le message passe un peu à la trappe je trouve. Mais le fond reste sage et bienveillant, le livre en lui-même est un beau (et lourd) objet.



Et sinon Threads ça me gave déjà.
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Le prince et la couturière

Ce roman graphique me donnait tellement envie de le découvrir et je n'ai pas été déçu. J'ai été charmé par cette lecture adorable et j'ai trouvé l'histoire originale. Cette BD nous raconte la rencontre d'un prince qui aime s'habiller en femme et d'une jeune couturière qui va l'aider à accomplir son rêve. Ce récit prône la tolérance et l'acceptation de la différence. C’est une lecture rapide et douce avec deux personnages principaux très sympathiques. Le graphisme est intéressant et la mise en couleur bien réalisés.
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Le prince et la couturière

Nous avons ici, l'histoire d'une modeste jeune couturière. Peu reconnue par son ''patron'', un jour, elle laisse son inspiration et sa créativité lui dicter les croquis et réalisations futures.

Puisqu'il y aura bientôt un bal en l'honneur du prince héritier, une aristocrate lui demande alors, de lui confectionner une robe style ''diablesse''. Autant vous dire que vu l'époque, ça fait parler.

La robe est alors magnifique. Brillante, noir, osée. Tout le monde fini par s'intéresser à la couturière et à ses créations.



On suit donc la jeunesse couturière dans ses péripéties. Elle est alors embauchée par une ''femme'' masquée... Qui n'est d'autre que...



J'ai beaucoup aimée cette bande dessinée. Premièrement, les illustrations sont super jolies, agréables à regarder et elles mettent bien en valeur les habits, surtout ceux de la modiste. On pourrait imaginer le toucher des tissus, les matières et l'odeur des vêtements.

L'histoire en elle même est touchante. Le prince est un fan inconditionnel de robes, de mode. Il se déguise alors en femme le soir et le jour, il reprend son rôle de prince, pour le plus grand bonheur de ses parents. Ceci dit, ce secret qu'il leur cache est trop lourd à porter, et il finit par ne plus se sentir lui même...



J'ai adoré la tournure que prend l'histoire. La couturière est attachante, ambitieuse et rêveuse. Ses aspirations lui donne un vrai coup de fouet. Toutes ses collections de robes sont très bien représentées et c'est un régal pour les yeux, que l'on aime la mode ou non.

Le thème abordé sur la passion de la mode est bien introduit. J'aime à penser que ce genre d'ouvrage permet de supprimer quelques clichés encore bien ancrés dans notre société. Avec des stéréotypes comme : la mode c'est pour la femme et le travail c'est pour les hommes > poubelle.

Ici, on lutte contre ces préjugés et ça fait du bien. D'autant plus que l'histoire se déroule des siècles auparavant.



Une question me vient alors à l'esprit, si cette histoire avait été ''réelle'', comment vivrions nous aujourd'hui ? Il y aurait ils d'autres stéréotypes ou au contraire aurais pu ton vivre dans un monde sans jugement ?

On ne connaîtra évidemment jamais la réponse, mais j'ose espérer que ce type de lecture pourra ouvrir les yeux à certains lecteurs ou encore, les aider à être plus ouvert d'esprit.



Conclusion : ne fuyez pas devant cette bande dessinée. Elle est originale, relève de la pédagogie et on prend un réel beau temps à le lire :)
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Le prince et la couturière

Francès est une jeune fille vivant de sa passion de couturière et rêvant de se faire connaître au milieu des plus célèbres de Paris. Lors d'un bal dédié au prince Sébastien pour son futur mariage, Francès confectionne une tenue dont tout le monde parle. Malheureusement, ce n'est pas ce qu'elle avait espéré. Trop vulgaire sans doute pour l'époque.



Un homme vient à sa rencontre, alors que Francès allait se faire congédier de sa boutique pour sa création dite lamentable. Mais l'offre qu'il lui fait va bouleverser sa vie. Il l'invite à créer des robes plus époustouflantes les unes que les autres pour un client très spécial. Le prince Sébastien.



Lui et Francès vont se lier d'amitié, et même plus, tout en gardant le précieux secret de l'héritier au trône. Au long de ce roman graphique, nous suivons Sébastien dans son émouvante histoire.



Un garçon qui aime porter des robes. Si simple et pourtant tellement critiqué. le jeune garçon nous touche à travers son angoisse incessante que quelqu'un découvre celui qu'il est réellement... C'est un sujet toujours d'actualité.

Des personnes se sentent différentes, et pour ce simple fait ils se sentent rejetés de la société. Une femme porte des jeans, des robes, des jupes... Pourquoi les hommes devraient se contenter des pantalons et des shorts ? Ce n'est pas parce que l'on trouve ça inhabituel que nous devons renier les personnes qui se sentent eux-mêmes et bien dans leurs baskets, je dirais même dans leurs robes ! ;)

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Le prince et la couturière

Très jolie découverte que cette bande dessinée résolument moderne, tant dans son graphisme que dans son intrigue. Associées à une colorisation énergique, les illustrations séduisent par leur fraîcheur, leur rondeur, mais aussi le soin apportés aux expressions des personnages.



Sous ses airs d'innocente BD jeunesse, "Le prince et la couturière" cache une histoire plus profonde qu'il n'y paraît: celle d'un garçon qui ne s'épanouit réellement que lorsqu'il est vêtu d'habits féminins, de robes. Fait suffisamment rare pour être mentionné, cette BD aborde donc le thème de la transidentité avec beaucoup d'ingéniosité et de tendresse. Avec ce conte de fée des temps modernes, l'auteur délivre un beau message de tolérance mais invite également à s'accepter tel qu'on est.
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Le prince et la couturière

Que voilà une BD jeunesse au sujet intéressant.



Cette histoire a décidé de casser les codes. Nous avons des princes et des princesses, des rois et reines à la pelle là-dedans. Des histoires de mariages arrangés, de princesses qui ne veulent rien d’autres que d’épouser un beau prince. Et nous avons un prince qui, secrètement, se transforme toutes les nuits en Lady Crystallia, aidé par l’une des deux seules personnes à connaître son secret : sa couturière, laquelle fait preuve d’une imagination débordante en lui créant des robes sublimes qui ne tardent pas à transformer Sebastien/Crystallia en icône de la mode. Ajoutez à cela le fait que la couturière rêve que son talent soit reconnu mais se retrouve obligée de rester dans l’ombre du prince pour ne pas éventer son secret.



On nous parle donc ici d’identité, (mais pas uniquement de l’identité sexuelle, après tout Sebastien est simplement montré comme un homme qui aime les robes, point). On y voit l’acceptation, s’accepter tel que l’on est, se montrer tel que l’on est, rechercher à ce que l’entourage nous accepte. C’est une histoire de tolérance. Il y a aussi de la loyauté : Francès met pour un temps ses propres rêves de côté lorsqu’elle comprend que les suivre risquerait d’éventer le secret de Sebastien. On y voit aussi l’amitié, l’amour. Il y a les barrières des classes sociales qui sautent. Elle est très riche cette histoire ! C’est ce qui la rend intéressante.



Au-delà de l’histoire, les dessins sont vraiment sympas. Nous avons de belles couleurs, des illustrations précises, détaillées. Les robes dessinées par Francès sont tout simplement sublimes.



Une belle découverte.

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Le prince et la couturière

Je pense que cette BD est l’incarnation livresque d'une limonade.

(Fin de la critique ! Au revoir !)

C’est génial, coloré et touchant. J'ai ADORÉ les robes de Francès et leur extravagance. J’avais envie de serrer Sébastien dans mes bras. Voilà, donc je vais être plus claire : lisez-le !! Vous me remercierez après...
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