Citations de Jennifer Dalrymple (35)
Ce jour où j'ai passé la ligne pour la première fois, j'ai regardé mes mains pour voir si j'étais toujours la même personne. Tout autour de moi me semblait si ... glorieux. Le soleil glissait comme de l'or entre les arbres et sur les champs. Je me croyais au paradis !
Citation choisie par Zébulon
Swing low, sweet chariot
Coming for to carry me home
Swing low, sweet chariot
Coming for to carry me home
looked over Jordan, and what did I see?
Coming for to carry me home
A band of angels coming after me Coming for to carry me home
If you get there before I do Coming for to carry me home
Tell all my friends (that) I'm coming too
Coming for to carry me home
Ce jour où j'ai passé la ligne pour la première fois, j'ai regardé mes mains pour voir si j'étais toujours la même personne.
Nous aussi, on allait prendre notre liberté, et quand le prédicateur disait "l'Egypte". On savait que c'était le Sud, et quand il disait "Pharaon", on savait que c'étaient nos maîtres.
Amaury
CM2
Alors quelques mois plus tard, le 6 décembre 1865 , les grands chapeaux se sont réunis une fois de plus à Washington. Ils ont écrit des mots sur une feuille, et ils ont signé cette feuille : le 13e amendement. Quelques mots écrits, et quatre millions de femmes et d’hommes étaient libres. Plus aucun enfant ne naîtrait esclave sur tout le territoire des Etats-Unis, au nord comme au sud.
Ils ont écrit leur nom en bas de la feuille et nos chaînes sont tombées
Même si quelque temps après on célébrait la victoire, je savais que l’ignorance et la haine trouveraient toujours de quoi faire une armée.
La fatigue, la faim, les pieds ensanglantés par les longues marches : tout ça, c’était supportable, pour nous les esclaves. On avait l’habitude. Travailler sans répit, porter de lourdes charges, avancer dans l’eau sale et visqueuse des marécages, tout ça, on avait l’habitude. Mais la peur qui vous tord le ventre, ça, on ne s’habitue pas.
Dans le ciel de la nuit, je suivais la "gourde".
Ce jour où j'ai passé la ligne pour la première fois , j'ai regardé mes mains pour voir si j'étais toujours la même personne . Tout autour de moi me semblait si ... glorieux . Le soleil glissait comme l'or entre les arbres et sur les champs . Je me croyais au paradis .
J'ai entendu la colère et les soupirs des esclaves ,et j'ai vu leurs larmes . Je donnerai jusqu'à la dernière gouttes de mon sang pour les libérer .
Martyr ou terroriste ? Humaniste ou fanatique ? Témoin à 12 ans des violences quotidiennes subies par un esclave et, plus tard, mortifié par l'assassinat d'un de ses amis journalistes abolitionnistes, Brown était exaspéré par l'inaction des Etats du Nord. Les compromis, la bienséance, la prudence n'étaient pour lui que des excuses pour ne pas agir. Brown était aussi l'homme d'une mission : éradiquer l'esclavage.
Et alors, où prend-il le droit de faire de moi un cheval de labour, une bête de somme ?
C’est là que j’ai vu la ligne la première fois, et de l’autre côté de la ligne, j’étais libre.
Il n'y avait personne nulle part.
Alors tout le monde est content. Enfin presque.
il y avait une guerre [...] une bataille d'opinion disaient ceux qui oubliaient que de leur opinion dépendait la vie d'au moins 4 millions de personnes.
Quand le fondement de l'humanité s'opposent à la loi du pays, nous choisissons d'ignorer la loi.
nous sommes tous égaux, oui, dans la bonté comme dans la méchanceté. Mais de ceux là, je ne veux pas parler, ils auront à discuter avec leur Créateur.
Il n’y avait pas que des hommes forts qui prenaient la fuite, mais aussi des femmes, des enfants. J’ai même emporté avec moi un nourrisson, Baby Blue, une toute petite fille de quelques mois à peine. Sa mère était morte. Pas bon pour une esclave d’être trop belle. Le maître de sa plantation l’avait préférée à son épouse. Et l’épouse avait fait payer l’esclave par le fouet. Mieux valait emporter le bébé loin de cette folle furieuse.
La Case de l’oncle Tom a bouleversé bien des lecteurs et il en rendu furieux beaucoup d’autres. […] Aujourd’hui, je pense que si le livre avait montré l’esclavage et le racisme dans toute leur vérité, avec toute leur cruauté - les corps pendus, les os et les esprits brisés -, personne n’aurait voulu le lire. Encore moins le soir avec toute la famille autour.