— Mathieu, réponds à mes questions maintenant ! Qu’est-ce que je fais ici et qu’est-ce qu’il m’est arrivé ?
Il me regarde en souriant et me fait un clin d’œil. Il est taré ce type ou quoi ? J’étais chez moi hier soir, je me réveille dans cette maison que je ne connais pas et je ne sais même pas ce que je fais là.
Je m’approche de la vitrine tout en tentant de ne pas trop baver devant toutes ces gourmandises quand, tout à coup, un visage vient se coller de l’autre côté. Je recule de surprise et finis par tomber sur les fesses. La clochette de la porte tinte alors que le visage qui m’a fait peur s’approche à nouveau de moi. Cette figure appartient à un homme qui semble immense. Il a une coupe à la Brad Pitt et des yeux d’un bleu limpide. Son regard se fait anxieux et je réalise qu’en plus de ne m’être pas encore relevée, je le scrute de haut en bas. Je sens mes joues devenir rouges de honte alors qu’il tend un bras vers moi.
Je m’approche de la vitrine tout en tentant de ne pas trop baver devant toutes ces gourmandises quand, tout à coup, un visage vient se coller de l’autre côté. Je recule de surprise et finis par tomber sur les fesses. La clochette de la porte tinte alors que le visage qui m’a fait peur s’approche à nouveau de moi. Cette figure appartient à un homme qui semble immense. Il a une coupe à la Brad Pitt et des yeux d’un bleu limpide.
Je crie, je hurle, je pleure, je le supplie d’arrêter mais les coups continuent de pleuvoir, jusqu’à ce que je finisse par m’évanouir, une nouvelle fois.
— Merci.
C’est fou comme un petit mot peut être aussi difficile à prononcer quand il n’est pas pensé. Heureusement pour moi, le dingue qui me séquestre n’a pas l’air de s’en rendre compte.
Je sais que je suis ici par sa volonté et je n’oublie pas ce que j’ai enduré mais je dois malgré tout avouer que mon séquestreur est un homme charmant quand il ne manie pas le fouet.
Je prends conscience que j’avais beau croire auparavant que j’étais une femme forte, entre les mains de ce malade, je ne suis qu’une poupée de chiffon.
"Ma disparition n'a pas été signalée, je vérifie à chaque fois que Mathieu me donne un journal. Si je ne manque à personne, pourquoi vouloir partir ?"
— Oh, vous savez, je suis célibataire moi alors je vais la passer seul cette fête. À moins que je ne trouve chaussure à mon pied rapidement ?
Je me suis dit que tu serais contente d’être belle pour moi.