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4/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1953
Biographie :

Né en 1953, ancien ingénieur, Jérôme Sublon est désormais professeur des écoles. Nozze nere est son premier roman.

Source : éditions du Caïman
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
1 Anselme Delmare

Anselme Delmare conduisait rapidement sur le chemin de terre qui traversait cette magnifique forêt de sapins. Son 4/4 avalait avec facilité les aspérités et les bosses.Derrière le véhicule la poussière s'élevait comme après un cheval au galop .Delmare aimait ce mélange d'odeur de terre et de gasoil,la confrontation du métal de sa grosse voiture avec le minéral, pas gomme de ses larges pneus qui arrache les cailloux et les projette alentour.
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Quel con!J'en étais sûr. Il ne m'a pas écouté. Je l'avais prévenu.Il est bien avancé maintenant.Tout crevé qu'il est dans son sac de foin ,étouffé dans son sac sac plastique.Il devait voir le ciel avec tout cet oxygène partout.Et pour lui rien! Comme pour l'Anselme ,il a bien derouillé lui aussi quand la lame a entamé sa putain de queue. Nous éliminer lui suffit pas à ce salaud ,il veut nous voir souffrir,nous entendre gueuler.Quelle séance de torture il m'a concocté à moi,pendu par les pieds ?Mais ça ne se passera pas comme ça ! Je ne vais pas attendre son bon vouloir,le voir surgir comme un diable pour qu'il me rôtisse aux petits oignons.Non! C'est moi qui vais le trouver ,je vais le crever ,Et pas plus tard que maintenant.(page 196).
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Lorsque Boulu partit,le chien regarda la voiture s'éloigner sans bouger.Il s'allongea,émit un jappement suivi d'une plainte et ferma les yeux.
Mais la voiture s'arrêta et la portière du passager s'ouvrit.Choupa bondit ,courut ventre à terre et sauta dans l'habitacle,donna deux grands coups de langue sur la figure d'Aglaëe et s'installa sur le siège. Il regarda droit devant puis jeta un coup d'oeil à sa maîtresse : 《 j'ai failli attendre.On y va ?!》
La voiture redémarra.
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Il vit sa moissonneuse comme un monstre au repos à sa gauche, le soleil qui blanchissait le ciel tout en haut et, à sa droite, cet homme qui le regardait comme on observe un insecte. Un scarabée sur sa carapace, les pattes gesticulant en vain. Et lui au milieu de ce tableau, avec pour bande-son le doux roulement du moteur de son beau John Deere et Beethoven. Ce drôle de goût de sang dans sa bouche.
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- Je t'en supplie, arrête. Que veux-tu ? De l'argent ? D'accord ! Dis-moi combien. Je te donne ce que tu veux.
- Oh ! L'argent, comme c'est mesquin. Je ne suis pas vénal. Un peu de hauteur que diable !
Il se déplaçait vers le panneau de commande.
- Avoue, reprit-il, est-ce que tu mérites de vivre ? Franchement. Moi je ne crois pas.
Il posa la main sur le levier.
- Non ne fais pas ça !
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Dimanche après-midi, le seul moment que le commandant Falcone possédait. Les autres jours de la semaine, sa vie ne lui appartenait pas. Les journées se culbutaient les unes contre les autres, avec à peine quelques heures de répit entre elles, l'envahissaient corps et biens, s'enfonçant toujours plus loin dans la nuit, parfois jusqu'à l'aurore. Lorsqu'il émergeait le dimanche, grâce à un café noir à casser à la masse, le soleil était déjà bien haut. Alors il prenait le large dans son petit canot motorisé, s'éloignant de la jetée de Pavellone, et jetait l'ancre au creux d'une petite baie abritée. Il n'utilisait le moteur qu'exceptionnellement, préférant les rames. Là, il mouillait la ligne, non pas que le poisson aux dimensions exceptionnelles le maintînt hors d'haleine, mais les gestes de la pêche lui occupaient les mains, tandis que son esprit glissait mollement sur les rondeurs de l'onde.
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Les guitares de Rodrigo y Gabriela attaquèrent l'intro instrumentale de Hanuman. Encore dans la moiteur de l'inconscience, Aglaëe tapota la table de nuit. Elle se demanda qui lui avait téléchargé ce formidable duo de guitares en sonnerie. Elle mit enfin la main sur son portable.
- Oui ?
La commissaire descendit l'escalier avec précipitation, poussa les portes de l'hôtel. Deux phares s'approchèrent au même instant. Falcone ouvrit la portière.
- Monte vite ! fit Falcone
- Raconte.
- L'homme que j'avais désigné à la sécurité de Mandiloni.
- Oui ?
- Il vient de m'appeler. Il l'a retrouvé morte.
Elle détourna son visage vers les lampadaires qui défilaient.
- Pas elle... Cette femme si forte... si vivante...
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Philippe Rogxeti fit glisser le tiroir à sa droite. La présence de son pistolet le rassura. La clanche s'inclinait lentement. Philippe Rogxeti saisit l'arme, sa main tremblait.
- Qui est là ?
La porte du bureau s'ouvrit à toute volée. Deux hommes, arme à la main, surgirent sur le seuil. Leurs intentions étaient claires, ils ne cachaient même pas leur visage, cela voulait tout dire. L'un était immense, gros, mal rasé, négligé, le deuxième avait un visage de tombeur, traits réguliers, menton carré, yeux bleus. Rogxeti pensa d'abord à sa femme, remerciant la providence de son absence. Il n'hésita pas et tira deux couds. Le gros cria en portant une main à son ventre.
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Par la fenêtre, Simon Baldacco vit sa femme la tête
auréolée de sang et au-dessus de l'âtre son fusil pendu. Il se
précipita dans la remise, autant que le lui permettaient ses
articulations, ouvrit une armoire dans laquelle il retrouva son
vieux fusil poussiéreux, déblaya des boîtes et plongea une main
fébrile dans l'une d'entre elles. Il introduisit deux cartouches
dans les tubes, traversa la cour et pénétra dans l’ouverture.
– Lâche-la !
L’homme eut le temps de soulever la frêle Marie et s'en fit
un rempart.
– Je le répète une dernière fois, laisse Marie.
– Pose ton fusil.
– Tire Simon, tire, il a tué Pauline, ne t'occupe pas de moi
! implora Marie
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Le débit était saccadé, le souffle court. Il décida de l’interrompre.
– D’accord, tout va bien, respirez calmement. Dites-moi pourquoi vous m’appelez.
– Oui, d’accord, je respire calmement. Comme ça. Vous êtes gentil, vous, vous ne m’avez jamais insultée comme les autres flics, vous me parlez comme si vous aviez du respect pour quelqu’un comme moi, enfin je veux dire quelqu’un qui fait ce métier.
La tension était trop forte, elle fut submergée par une crise de larmes.
– Ça va aller.
– Excusez-moi, je ne voulais pas pleurer, mais là, ils sont allés trop loin.
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