Citations de Jill Shalvis (151)
— Dors, répéta-t-il en rentrant dans la chambre.
Il lui effleura le bras, et elle attrapa ses doigts.
— Reste, dit-elle en lui serrant fort la main.
— Tant que tu voudras.
Une fois blessée, une femme exigeait presque une ordonnance ministérielle avant de vous accorder un retour au statu quo.
— Je vais griller en enfer pour ça.
— Nan, répliqua Amy en poussant le plateau de gâteaux vers son amie. Je doute que les gens aillent en enfer juste parce qu’ils se sont rendus horriblement ridicules. Mamie répétait qu’on allait en enfer pour s’être touché.
Grace songea qu’elle s’était accordé un plaisir solitaire sous la douche le matin même et elle poussa un soupir de désespoir.
— Toby devrait être au lit, Anna. Et tu aurais pu te blesser.
Elle entreprit de ramper vers son fauteuil.
— Ouais, déjà vu, déjà fait, j’ai même le tee-shirt souvenir.
Amy haussa les épaules.
— Ce n’est pas mon truc.
— Encore une fois : pourquoi ? demanda Mallory.
— Je ne sais pas. Sans doute parce que je n’ai pas le temps pour ça.
— Pour ça ? répéta Mallory. Chérie, toutes les femmes ont du temps pour l’amour. C’est ce qui fait tourner le monde.
—Non, c’est le chocolat. Et évidemment que pour toi l’amour fait tourner le monde. Tu as la chance de passer toutes tes nuits avec Ty.
A trente-cinq ans, les femmes n’ont plus que trois papilles gustatives : une pour l’alcool, une pour le fromage, et une pour le chocolat.
Les Accros du chocolat
—Il respire toujours ?
—Oui.
—Tu en es sûre ? Parce qu’il a peut-être besoin qu’on lui fasse du bouche-à-bouche.
—Amy !
—Oh, ça va ! C’était juste une suggestion
— Chloe, ajouta-t-il doucement en la regardant avec attention, tu ne peux même pas dire à tes sœurs ce que tu ressens pour elles, alors imagine ce qui se produirait si je te disais maintenant ce que je ressens pour toi.
— Une crise d'asthme ? (Sa poitrine la faisait souffrir. Elle y porta la main.) Et merde.
— Respire, ordonna-t-il en s'approchant d'elle.
Il s'arrêta quand elle lui fit signe de rester où il était.
— Tu retiens ton souffle.
C'était vrai. Elle expira bruyamment, et ses poumons se vidèrent. Elle était incapable d'identifier ce qui avait remplacé l'air qu'elle retenait: du soulagement ou de la désolation ?
— Maintenant, inspire, lui enjoignit-il.
Elle obéit. Puis elle expira et décida de l'ignorer quand il franchit la distance qui les séparait et lui prit le visage entre les mains.
— C'est une crise d'angoisse, pas d'asthme.
— Je sais ! s'écria-t-elle en le repoussant. Je travaille dessus. Et sache que je tiens à mes sœurs.
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La fortune appartient à ceux qui se lèvent tôt. Vu qu'ils ont déjà raflé la mise, restez au lit
Les hommes, c'est comme les emplacements de parking. Tous les bons sont pris, et les autres sont inaccessibles.
Au moment où vous penserez avoir touché le fond, quelqu'un vous balancera une pelle pour que vous continuiez à creuser.
Mieux vaut être un petit malin qu'un gros imbécile
Certaines personnes ont des familles normales, dit-elle. Tout le monde se retrouve une fois par mois autour d’un bon repas. Et moi, tu vois de quoi j’ai écopé ? On se fait des batailles de pâte à pancake, on se vole nos chaussures, on se teint les cheveux en vert et on s’attrape par haut-parleur interposé au beau milieu de la ville
La tête appuyée sur le tronc rachitique de l’arbre, elle respirait sa bonne odeur de résine. Au-dessus d’elle, une paire de pinces à barbecue pendait d’une branche, cotoyant un portrait de Bon Jovi, un fouet à pâtisserie, un couvercle de Tupperware et une photo de jeunesse de Johnny Depp où il apparaissait presque nu.
-C’est le plus beau sapin de Noël que j’aie jamais eu, murmura-t-elle avec recueillement.
-Tu dis ça parce que tu es saoule, trésor. Beurrée comme un Petit Lu.
Elle se colla à lui en savourant la sensation de ne faire plus qu'un. Elle leva enfin la tête et regarda dans ses magnifiques yeux noisette. A ce moment-là, elle sut. Il était l'homme qu'il lui fallait. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il lui dise, cette sensation resterait.
- Parfois, dit-il, les mauvaises idées se transforment en bonnes idées.
Il songeait à une certaine infirmière chaleureuse et sensuelle.
Plusieurs années auparavant, lors d'un camp des forces spéciales, il avait appris à mettre ses émotions en sommeil; c'était bien avant de rencontrer Mallory Quinn. Mais son entraînement, aussi intense soit-il, n'aurait jamais pu le préparer à elle.
Cette femme avait été un véritable bulldozer pour la carapace qu'il s'était forgée; elle avait saccagé toutes ses déffences. Encore quelques semaines auparavant, personne au monde n'aurait pu le convaincre qu'une femme aurait le pouvoir de le mettre à genoux d'un seul regard.
Et pourtant elle y était arrivée.
- Ca signifie que tu es à moi. Et que je suis à toi. Plus question de prendre la poudre d'escampette. Nous allons faire les choses dans les règles cette fois.
Ils esquissa un sourire charmeur, rien que pour elle.
- Eh bien, il était temps.
Le choc lui coupa la respiration.
- Eh oui, reprit-il, je connais tous tes secrets! Et je les aime, (il posa les lèvres sur sa trempe.) Je t'aime, Tara. Epouse - moi. Son front contre celui de Ford, Tara sentit toutes les pièces de son coeur s'assembler de nouveau.
- Oui, répondit-elle.
Alors, une explosion de joie jaillit de la foule amassée sous le porche.
- C'est moi qui ai fait ça, dit Mia avec fierté à l'attention de Maddie et de Chloe en montrant Tara et Ford qui s'embrassaient. C'est moi qui les ai réunis. Ford lui sourit puis baissa les yeux sur Tara.
La transpiration perlait sur sa peau, et ça la mettait en pétard, elle la Dame de fer qui considérait la sueur comme une atteinte à sa dignité, allant à l'encontre de sa devise : " Ne les laisse jamais voir que tu transpires."