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Citations de Johannes Weber (12)


Wilhem avait ouvert en 1836 des cours pour les adultes, afin de former des ténors et des basses; il réussit pleinement; en 1839 le nombre des élèves s’élevait à 570 et ces cours continuèrent à fonctionner à côté de l’enseignement dans les écoles; les deux institutions concouraient aux réunions générales de l’Orphéon.
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L'alliance de la poésie et de la musique date de la naissance de la poésie; il faut donc qu'elle soit un besoin de l'art. Mais si les paroles doivent rester intelligibles, il faut que la prosodie et la déclamation soient respectées pour l'essentiel. Si l'on parlait seulement selon la prosodie, sans accentuation, on deviendrait fatigant et inintelligible. D'autre part, si la musique se bornait à noter des accents, elle appauvrirait énormément le débit. Laissez à un acteur la liberté du mouvement de l'intonation et de l'accentuation des paroles, il trouvera une richesse d'inflexions dont la musique ne saurait approcher. Il faut donc que la musique ajoute aux paroles un élément nouveau qui leur donne une force particulière. Cet élément, c'est la mélodie expressive qui, tout en respectant la prosodie et la déclamation des paroles, leur donne le charme incomparable qui fait sa force.
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Il se servait toujours de papier grand format à l'italienne. Son écriture était assez petite, mais rapide, très nette et très lisible. Parfois, il écrivait de deux façons un passage de la partie vocale de quelques notes, se réservant de choisir dans la suite; des fois aussi il écrivait un passage de la partie instrumentale à côté de la portée exacte, parce que la place était libre; ses
petites erreurs, provenant de la rapidité du travail, étaient toujours faciles à rectifier.
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En Allemagne, on reprochait à Meyerbeer de n'être plus allemand; en France, on était porté à ne pas le trouver assez français. Meyerbeer se voyait en face du même monde que Berlioz.
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L'amour -propre joue dans les jugements un rôle beaucoup plus grand qu'on ne le croirait au premier abord. L'instruction insuffisante, l'habitude et l'amour - propre, voilà les trois causes principales d'erreur, en laissant toujours de côté la mauvaise foi, qui, d'ailleurs, repose aussi sur l'amour propre. Du moment où l'on a pris l'habitude d'une certaine musique, on se croit bon juge, et l'on est porté à repousser celle qui en diffère beaucoup. Quand on a jugé, on ne veut pas se rétracter; il y a plus : dire à un homme que ce qu'il adore n'est que du clinquant, ou ne vaut pas ce qui lui déplaît, c'est presque comme si on lui disait qu'il a mauvais goût ou n'entend rien à ce qu'il prétend juger.
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Une mélodie plaît-elle, il faut la répéter, soit avec un second couplet, soit sans changement de paroles, d'abord parce qu'elle plaît, ensuite parce qu'un trop fréquent changement de motifs fatiguerait l'attention de l'auditeur et le dérouterait; il aime mieux savourer un plat et y revenir, avant de s'en faire servir un nouveau.
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Meyerbeer débuta comme enfant prodige, en virtuose sur le piano; il apprit la composition, et dans l'école de Vogler, il se lia avec C. M. de Weber. Il se fit connaître ensuite comme pianiste et comme compositeur; il écrivit même des opéras allemands ; il cherchait sa voie, et nous pouvons admettre qu'il fut séduit par Tancredi de Rossini, comme, dans sa jeunesse, Wagner se plut à la musique d'Auber. Meyerbeer alla donc en Italie donner plusieurs opéras tout à fait dans la manière de Rossini. Les compositeurs italiens étaient alors le plus souvent obligés d'écrire vite, et Meyerbeer me parla un jour d'un de ses ouvrages, qu'il ne mit guère plus de temps à composer qu'il n'en fallait pour l'écrire.
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En 1835, dans un rapport sur l’introduction du chant dans les écoles communales de Paris, Boulay de la Meurthe disait: «La musique employée dans l’éducation manquait en France. Enseignée dans les écoles primaires, elle s’acclimatera sous son beau ciel; elle accroîtra son patrimoine intellectuel et moral, avec d’autant plus de promptitude qu’elle convient mieux à l’heureux caractère de la nation. Déjà même cette influence morale qu’elle exerce n’est plus pour nous un problème: témoin les résultats obtenus dans quelques écoles où l’enseignement du chant a été jusqu’ici pratiqué.» Un peu plus loin le rapporteur ajoutait; «En France, il est vrai de le dire, il n’y a ni justesse de l’oreille, ni justesse de la voix. Ces vices tiennent à l’absence de l’enseignement du chant dans l’instruction primaire.»
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La poésie, dans le sens restreint du mot, est un, art comme un autre, ayant ses limites comme en ont les autres arts. L’instrument dont elle se sert est le langage articulé.
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La poésie est à la fois musique, statuaire, peinture, éloquence; elle doit charmer l'oreille, enchanter l'esprit, représenter les sons, imiter les couleurs, rendre les objets visibles et exciter en nous les mouvements qu’il lui plaît de produire; aussi est-elle le seul art complet, nécessaire et qui contient tous les autres, comme elle préexiste à tous les autres.
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Berlioz s'est donné de la peine, en pure perte, pour déterminer quels sont les hommes qui sentent réellement la musique et quels sont ceux qui ne la sentent pas. Il serait bien difficile, sinon impossible, de définir où s'arrête le simple plaisir que la musique donne à « l'oreille » et où commence l'impression faite sur le «cœur».
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Berlioz, en tête du dernier volume publié avant sa mort, A travers chants, a
reproduit un article qu'il avait écrit une vingtaine d'années auparavant. Il y définit la musique et cherche à déterminer quels hommes sont en état de la comprendre, «Musique, dit-il, art d'émouvoir par des combinaisons de sons les hommes intelligents et doués d'organes spéciaux et exercés.» Pour sentir la musique, il faut donc remplir trois conditions : il faut être un homme intelligent, ce qui suppose que tous les hommes ne le sont pas , en exceptant même les idiots et les aliénés; il faut ensuite avoir des organes spéciaux, et il faut que ces organes soient exercés, Berlioz exclut même les hommes ayant appris la composition musicale, mais «produisant des oeuvres qui répondent en apparence aux idées qu'on se fait vulgairement de la musique et satisfont l'oreille sans la charmer et sans rien dire au coeur ni à l'imagination.
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