Citations de John August (23)
[...] C'est facile de trouver des raisons de dire non. C'est beaucoup mieux de trouver des raisons de dire oui.
Arlo trouva son oncle en train de fermer son atelier avec un cadenas. il lui demanda comment s'appelait le chien.
— Quel chien ? s'enquit Wade, perplexe.
Arlo lui décrivit l'animal, les aboiements silencieux et sa course dans la forêt.
— Oh, lui, c'est Cooper. Tu l'as vu ? Ça fait longtemps qu'il ne traîne plus par ici.
— A qui est, ce chien ? voulut savoir Arlo.
— A nous, mais c'était il y a des années.
— Il s'est enfui ?
— Non, il est mort, répondit oncle Wade. Il était vieux. Les chiens, ça ne vit pas très longtemps, tu sais.
— [...] On est de retour !
— Mais où, exactement ? s'enquit Jonas.
— Pas au Canada, j'espère ! s'inquiéta Julie.
Wu s'était éloigné du traîneau, à la recherche de quelque chose entre les arbres. Soudain, il écarquilla les yeux :
[...]
— C'est là qu'on a vu l'ours. Rappelez-vous, j'étais partie faire pipi ! Là, près de cet arbre.
— Comment tu le sais ? l'interrogea Indra.
— Parce que je marque toujours mes initiales. (Il désigna un HW tracé dans de la neige jaunie.) "Henry Wu"
— Tu es dégoûtant, commenta Indra en le serrant dans ses bras.
La loyauté, c'est une promesse qu'on n'a pas besoin de formuler.
À la fois perplexe et émerveillé, il regarda autour de lui et remarqua tous les petits détails qui avaient changés. La porte était surmontée d'un panneau vert lumineux. Mais au lieur d'y lire SORTIE, il avisa une suite de symboles sans queue ni tête. Sur le mur du fond était accroché un grand poster du serment du Ranger, sauf que les lettres étaient devenues méconnaissables.
Il avait failli mourir.
Et surtout, sans même le remarquer, il s'était fait deux amis proches?
C'était peut-être ça le plus surprenant.
On ne perd que quand on arrête d'essayer.
Le faisceau de sa lampe éclaira la zone juste sous la fenêtre, sans toutefois atteindre l'endroit où Arlo avait vu le chien. Tout à coup, il imagina le spectacle qu'il offrait vu d'en face, ce qu'une créature verrait depuis la forêt : une lumière brillante à la fenêtre du premier étage, allant lentement d'un côté puis de l'autre.
Ca pourrait ressembler à une invitation.
En gros, la comptabilité revenait à prendre le pire dans le domaine des maths et à le combiner avec la reconstitution des paires de chaussettes les jours de lessive.
Il avait l'impression d'être un traître. Pourtant, les traîtres étaient parfois les vrais héros, pour avoir fait ce qui était juste tandis que les autres suivaient aveuglément...
C'est comme ça que le secret des Longs Bois est protégé : on oublie jusqu'à leur existence.
- J’ai douze ans, protester Arlo. Bientôt treize .
– Et moi bientôt quarante . Mais au fond, je suis resté la gamine que j’ai toujours été. En réalité on ne change pas vraiment. On devient juste un peu plus soi-même.
À l’arrière du traîneau bleu Indra cria Julie :
- Ne te mets pas sur les glissières !
-Et toi arrête de tomber ! Vive la Julie
-Ça suffit les disputes ! Brialla Jonas
Jaycee râlait quand elle devait gratter les vitres de la voiture avant de partir en cours, mais Arlo adorait ça. De temps à autre, il faisait semblant d'être un sculpteur travaillant un bloc de marbre, ou un paléontologue dégageant avec soin un fossile de Stationyx automobilus.
On ne perd que quand on arrête d’essayer
Arlo essayait d'imaginer sa mère jeune, mais c'était impossible. L'ancre était rouillé. Sa mère était encore plus vieille que cette ancre rouillée.
- On a aussi des encyclopédies, intervint oncle Wade. De qualités, avec des dorures. il y avait deux volumes pour la lettre M, mais on en a perdu un - le premier, je crois. Alors si tu dois faire un devoir sur le Montana, c'est gagné. Mais si c'est sur le Mississippi, le Misouri ou le Michigan, c'est fichu.
Les nouvelles amitiés de Jaycee étaient comme un feu de camp tout juste allumé : elles avaient besoin qu'on s'en occupe constamment, sinon elles s'éteindraient.
Les vingt premières fois, il se trompa.
Les vingt fois suivantes, il se trompa aussi.
Mallory avait toujours eu un avantage dans ses combats, sa petite taille lui donnait non seulement une souplesse extraordinaire, difficile à combattre, mais amenait souvent ses adversaires à sous-estimer ses capacités.
Carlos Imenez ne fit pas exception.
Avant qu'il ne puisse lui décocher un seul coup, Mallory lui passa le cordon du téléphone autour du cou, l'étranglant.