J'avais parlé à Katya de ma rencontre avec ma mère à Lisbonne. Tandis qu'elle était en vie, Nan-Nan (c'est le nom que lui donnaient ses petits-enfants) entretenait avec Katya un lien assez profond, dont elles n'avaient pas besoin de parler. Toutes pensaient que, pour trouver un quelconque sens à la vie, il était vain de chercher là où on nous disait de le faire. On ne pouvait trouver du sens que dans les secrets.
(Genève)