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Critiques de John C. Patrick (13)
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Le crépuscule des hyènes

Roman historique retraçant par quelques dates et quelques endroits la guerre, la résistance des peuples face à la barbarie; avec comme fil rouge le même homme, Raùl Da Silva, militaire, ""agent secret" qui pourchasse les anciens vainqueurs, les anciens bourreaux devenus les nouveaux hommes qui comptent.

Belle écriture, parfois poétique qu'on ne s'attend pas à lire au regard des évènements relatés.
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Styx Station

Si je vous parle des années 60, à quoi pensez-vous ? A mai 68, aux yéyés, à ces années heureuses dont certaines émissions nous rabattent les oreilles ? L'on pense rarement à la guerre d'Algérie, et à son après. D'ailleurs, si j'en crois le vaillant professeur d'histoire que j'ai eu en terminale, la guerre d'Algérie s'est terminée... en 1958. Les appelés du contingent qui étaient là bas apprécieront.

Oui, je m'égare, parce que ce roman passionnant, très bien construit et très bien documenté, nous parle de l'après et de la chape de plomb qui a littéralement recouvert certains faits qui ont eu lieu dans cet "après", comme des essais nucléaires pas vraiment maîtrisés. Secret d'état ? Mensonge d'état plutôt, d'autant plus inquiétant que tout n'est pas révélé à ce jour, et que cette saine habitude de ne pas tout dire n'est peut-être pas passé de mode. Non, je ne verse pas dans la théorie du complot, plutôt dans celle du silence.

Silence aussi autour de ceux qui ont disparu. Il n'est pas de prisonniers français en Algérie, il n'est pas de disparus français en Algérie, circulez, il n'y a rien à découvrir. Plus fort que tout, peut-être, l'amitié qui unit certains personnages. L'amitié et l'amour, dans le cas de François Alessandro, qui voit sa femme se démener pour lui. Mais je reviens à l'amitié, à une certaine droiture aussi, qui fait que l'on se souvient de celui qui nous a aidé, et que l'on fait tout, à son tour, pour l'aider.

Même si le sujet est difficile, n'allez surtout pas croire qu'il soit rébarbatif. Les informations qu'il nous livre sur cette époque sont parfaitement intégrés dans l'intrigue, sans jamais donner l'impression d'être rébarbatif. De même, certaines scènes auraient pu être délicates, ou narrées avec complaisance : il n'en est rien. Une réalité sanglante peut être racontée sans que l'auteur se sente obligé d'en rajouter à l'horreur.

Styx Station - un livre et un auteur qui mériterait d'être davantage mis en avant.
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Moïra

Quand l'histoire s'imbrique avec un excellent polar, alors John C. Patrick

est l'auteur de référence !
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Dies irae

Un roman criant de vérités toutes pas trop bonnes à énoncer

Mais y sont figurées nombre de silhouettes campées dans un ordre illogique mais qui se configurereront en RV de hasards cruels et édifiants

Historiques bien vus revisités en mode journalistique qui retranscrit bien les faits

Un roman visionnaire qui visionné pour nous les questions incontournables de sens à donner à nos prises de position et actions qui en découleraient

S'y imbrique un synopsis rigoureux à la trame passionnante de situations qui prêtent globalement à la réflexion



Passant en revue les détails importants de la conduite du récit plaquant à la réalité de l'actualité en question abondamment illustrée

Ce livre mérite le détour

Il renseigne à merveille sur les difficultés d'appréhender les façons de conduire la vie

Un peu de philosophie en perspective.un livre qui a du bon de par bon nombre de ses citations
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Le crépuscule des hyènes

Plusieurs affaires, plusieurs lieux dès les premiers chapitres : le lecteur comprend vite que chacune est liée mais, ce lien met longtemps à apparaître. Je me suis alors sentie décontenancée, me demandant où l'auteur voulait en venir et trouvant tout cela un peu long à se mettre en place. Il faut une centaine de pages et l'arrivée des photos en noir et blanc pour que tout s'imbrique et que l'histoire commence véritablement. A ce moment-là, impossible de lâcher ma lecture : je voulais savoir, démêler les fils de l'intrigue en même temps que Raúl.

J'ai beaucoup aimé l'aspect historique, que l'on aborde très peu en général durant nos études, cette part sombre et passée sous silence de l'après-guerre. Néanmoins, les informations fournies par Sombart et qui viennent éclairer toute l'histoire étaient véritablement foisonnantes : je n'en ai saisi que les grandes lignes, les détails s'étant noyés dans la masse. J'aurais préféré qu'elles soient plus disséminées dans le texte et non pas qu'elles arrivent toutes en même temps. Cela faisait beaucoup à intégrer en peu de temps, d'autant que les acteurs impliqués tant au niveau des États (Etats-Unis, Angleterre, URSS, Serbie, Croatie, Vatican...) que des organisations (KGB, BRU, CIC, OPC, Krizaris...) sont nombreux. J'ai perdu le fil à plusieurs reprises.

Une lecture donc très intéressante, qui m'a donné envie d'approfondir le sujet. Le personnage central est définitivement Raúl, c'est lui qui mène la barque et je l'ai trouvé très touchant. J'ai aimé le duo qu'il forme avec Mondolani même si celui-ci est finalement peu présent dans l'histoire.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Le crépuscule des hyènes

Avis partagé pour cette lecture.



L'écriture est belle avec pour ma part la découverte de nombreux mots pour lesquels une recherche (Internet ou dico suivant l'instant) fut nécessaire pour comprendre.

Cela coupe un peu la lecture pour moi mais j'ai appris des choses donc OK.

Le livre fait la part belle à des faits historique donc là aussi j’adhère.

Par contre j'ai eu du mal à bien suivre, je me suis parfois perdu dans les aller/retour et missions différentes . La construction du livre fait que c'est un peu spécial, on navigue entre le Chili, la Bosnie, la France, les services secrets, le Vatican, la traque des nazis...)

Sans doute faut-il pouvoir le lire plus au calme (j'ai été un peu coupé par les enfants !!).

Mais difficile du coup de bien suivre et je reste avec un avis partagé sur cet ouvrage.
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Le crépuscule des hyènes

Une nouvelle publication brillante, très documentée sur les soubresauts de la fin du XX ème siècle et de ses génocides humains (seconde guerre mondiale, ex yougoslavie, fin d'Allende en Argentine). Tour cela s'articule avec de très nombreux personnages (parfois difficiles à identifier et à situer) qui vont s'enchaîner dans cette époque trouble autour du héros principal Raul da Silva et de son périple au sein du contre espionnage. John C. Patrick nous entraîne allègrement et violemment dans la quête de son personnage et du trésor supposé volé aux juifs durant la seconde guerre mondiale et qui passe de mains en mains.

Des mains et des loges obscures (anti communiste, Opus Deï) à travers lesquelles Raul Da Silva, à travers ses drames personnels liés essentiellement aux femmes de sa vie, va devoir faire la part des choses et le plus souvent par la violence dans le sud de la France
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Le crépuscule des hyènes

Le crépuscule des hyènes est un roman très dynamique dans lequel on ne s'ennuie pas. Il met en scène un agent des services secrets que l'on suit sur plusieurs années, dans plusieurs pays et chargé de différentes missions. Le lecteur suit donc Raùl dans ses pérégrinations et ses aventures. C'est très intéressant parce qu'en suivant Raùl le lecteur apprend beaucoup de choses sur différents événements parfois méconnus. Le suspens est maitrisé de bout en bout avec des rebondissements crédibles, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce style de roman ! J. C. Patrick mélange les drames, l'Histoire et la politique avec beaucoup de talent. Le personnage principal est très attachant surtout parce que dès le début du roman il vit un drame qui le poursuivra toute sa vie et, comme lui, le lecteur n'a pas envie qu'un tel drame se reproduise...



L'auteur nous offre donc un foisonnant roman très bien construit, quoique parfois un peu complexe. Il est, en effet, extrêmement bien documenté, et parfois on se perd un peu dans tous les détails, surtout quand, justement, on ne connait pas bien les événements historiques dont parle l'auteur. Mis à part cela, il s'agit d'un bon livre écrit avec un style soigné, fluide, vraiment très agréable à lire.
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Dies irae

Une histoire de vengeance sur fond de polar mêlant politique et terrorisme.



On démarre notre histoire à la fin des années 50 alors que la décolonisation algérienne bat son plein, les soldats français torturent, violent et massacrent un village entier oubliant un enfant survivant apeuré. Puis, on se retrouve à Marseille fin des années 70, une bavure policière laisse deux familles endeuillées. Enfin, de nos jours à Angers, les trois policiers de Marseille se font assassiner les uns après les autres après avoir cité le "Notre Père". Le lieutenant Costa Pedritis est chargé de l’enquête.



Un roman au suspens et aux révélations surprenantes qui brille par ses références géopolitiques maîtrisées et une intrigue qui parfois nous échappe ; un subtil mélange de services secrets, de conspiration, de "non dits", de manipulation sociétaire et de réflexion sur les problèmes géopolitiques actuels.



L’auteur a effectué un beau travail de vocabulaire et de recherche, on sent sa maîtrise. Son écriture est fluide et très agréable à lire. Le texte est recoupé de petits paragraphes narrés par chacun des personnages, ce qui dynamisent le récit. Le tout est agrémenté d’annotations pour nous expliquer les termes et sigles spécifiques. La compréhension du texte n’en est que plus aisée. Par ailleurs, les personnages sont relativement tous bien individualisés et présentent des caractères bien définis ; Costa Pedritis, le lieutenant chargé de l’enquête, est directif, intelligent et a un bon instinct de flic. Gerber, professeur de Philosophie adepte du boudhisme et de la zénitude, maîtrisant les Arts Martiaux est un être froid, méthodique et mystérieux. Karim Ouslemane et Marika, le couple maghrébin ont subi les menaces intégristes pour leur "occidentalité". Enfin les terroristes sont présent sous forme d’un groupuscule infiltré dans la société française. L’œuvre du roman est de lier intimement tous ses protagonistes, qui a première vue n’ont aucun lien, dans l’enquête.



L’histoire n’est pas précipitée mais plutôt bien maîtrisée et bien amenée malgré le faible nombre de pages du roman. Le dénouement est déconcertant et fait appel à notre imagination.



Enfin, un petit mot pour Némo Sandman pour le graphisme de la couverture. Elle est juste sublime et reflète bien l’atmosphère de l’ouvrage.



Bref une lecture originale sans fausses notes et très justement calibrée. A lire tout simplement.
Lien : http://songesdunewalkyrie.wo..
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Le crépuscule des hyènes

Commençons par le commencement. Le résumé de ce livre m'a beaucoup attiré. J'ai aimé le fait qu'il nous fasse voyager dans l'Histoire et dans l'Espace tout en nous en apprenant plus sur une face cachée de l'Histoire. Toutefois en le lisant je me suis dis « Allende et Pinochet, le Vatican et les Nazis, les intégristes catholiques, les services secrets serbes et croates, ça fait un peu beaucoup quand même ». J'avais peur que ça parte dans tous les sens. Mais non. L'histoire est vraiment très bien ficelée.



Pour vous en dire un peu plus sur cette histoire...



Le livre s'ouvre sur la fin de la Seconde Guerre Mondiale lorsque les Résistants cherchent à retrouver les criminelles de guerre nazis ainsi que les trésors qu'ils ont volés pendant les temps de guerre.

Puis on revient à des temps plus récent avec notre personnage Raúl. Un militaire plus que compétent à qui on propose un poste dans les Services Secrets. Par la suite on suit notre personnage dans ces missions. Trois exactement. L'une au Chili à l'époque du coup d'Etat de Pinochet, puis l'une en (ex)-Yougoslavie à l'époque des guerres dans les Balkans, puis enfin la mission qui nous intéresse par la suite : en France sur les traces de notre petite histoire d'introduction, les criminelles de guerre nazis.



C'est une histoire tout simplement qui nous tient en haleine tout le long de livre. Il y a beaucoup d'actions avec quelques passages un peu plus lent pour nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Mais je dois dire que je n'ai pas lâché ce livre avant de l'avoir fini. Je l'ai dévoré.



Ce qui m'a vraiment plu c'est que l'on est sur des faits réels et historiques. Notre personnage principal, bien que fictif nous fait découvrir tous ces moments de l'Histoire.

C'est un personnage vraiment très attachant. On ne peut que compatir, voire avoir la larme à l'œil lorsque l'on sait qu'Isabella, sa fiancée chilienne est morte et qu'il ne pourra jamais se rendre sur sa tombe. Surtout vu les circonstances de sa mort. Je ne vous en dis pas trop pour ne pas vous dévoiler l'histoire dans ces détails mais le coup d'Etat de Pinochet aura fait beaucoup de « disparus » car communistes, socialistes. Et dire que tout cela a été orchestré par les USA... Bref.

Par la suite on l'accompagne, on a envie de l'aider. Sa vie est vraiment remplie d'action. Sincèrement en lisant ce livre j'avais vraiment l'impression de regarder un film d'action me laissant sous tension.

Parfois je me disais « mais nooon ne te fis pas à ce personnage il va te trahir » et j'avoue m'être trompé parfois. La preuve que l'intrigue est vraiment bien menée.



Son enquête en France n'est pas censée être une mission. A la base, il était censé se reposer après l'épisode du Chili puis celui de la Yougoslavie. Mais il en est autrement. Des lettres anonymes arrivent à sa résidence, et le désire d'en savoir plus le met en route vers l'enquête. Raúl va découvrir une face cachée de l'Histoire. Celle de ces criminelles de guerre qui après avoir caché les trésors qu'ils avaient pillés aux victimes de la guerre se sont enfuis notamment vers l'Amerique Latine pour y couler des jours tranquilles.



Mais de la vient le titre de ce livre. Je vous laisse une citation du livre « Voyez-vous, au crépuscule, les hyènes s'assemblent avant de se partager un festin de charognes. Vous avez parlé de crépuscule glorieux tout à l'heure. Voilà, c'est « le crépuscule des hyènes ». Un spectacle rarissime ! Il ne faut surtout pas rater le final. Parfois un lion vient leur disputer une proie. Alors les hyènes... » Je vous laisse découvrir la suite de cette histoire fascinante !



Un gros coup de cœur pour l'Epilogue que j'ai trouvé très émouvant.



En quelque mot, j'ai dévoré ce livre, j'ai vraiment tout aimé. Je n'y ai pas vraiment vu de point négatif sincèrement. J'essaie toujours de vous trouvez des points négatifs mais j'avoue que là je ne vois pas. Peut-être que tout est « trop » bien ficelé pour que l'on croit que ça soit réel ? Mais encore... Je ne suis même pas sur que ça soit vraiment parce que franchement c'est vraiment bien fait. Lisez-le !



Ps : je vous conseille vraiment d'aller voir cette maison d'Edition parce qu'elle regorge de livres intéressants ! J'ai lu déjà trois livres chez eux et deux auront été des coups de cœur !
Lien : http://b00ks-attitude.skyroc..
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Le crépuscule des hyènes

Ceci dit, malgré ce petit point négatif, ma lecture a été plutôt agréable puisque j'ai eu un petit coup de coeur pour le personnage principal, Raul ! Je l'ai trouvé très intéressant, discret, désireux de connaître la vérité. On comprend bien qu'avec ce qu'il a vécu, il refuse les injustices. C'est donc la raison pour laquelle j'ai apprécié ce petit roman !
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Le crépuscule des hyènes

Ce livre m’a mis face à un paradoxe.



Au fil des pages, j’ai goûté la qualité au-dessus de la moyenne de l’écriture. C’est rare. Surtout, chez un petit éditeur. Je n’ai pourtant pas pu terminer ce livre.

En fait, je n’ai pu à aucun moment me plonger dans l’histoire. Pourquoi ?



Dès les premiers chapitres, il m’a semblé que le style uniforme jetait un voile de monotonie sur l’histoire. Tout a le même style : la narration comme les dialogues.

De plus, dans les premiers chapitres, le lecteur ne vit pas les évènements. Ex : pages 38 et suivantes. On apprend ce qui s’est passé après coup en prenant connaissance des souvenirs d’un personnage.

Et cela s’aggrave dès les pages 40 et suivantes puisqu’on apprend ce qui s’est passé après coup en lisant des lettres !



De plus, toujours en ce qui concerne les premiers chapitres, le fait de changer de lieu et d’époque pratiquement à chaque chapitre ne m’a pas permis de me plonger dans l’histoire.



Ce livre est très bien écrit, je l’ai déjà dit. Par moments cependant on sent que le lecteur se fait plaisir à faire des phrases. Ex : page 51.



L’auteur est assez fort pour dégoter des adjectifs peu connus. Cela participe de la richesse du style, mais “Le petit Robert” devient vite indispensable. Comment se plonger dans l’histoire si l’on est sans cesse amener à se plonger dans le dictionnaire.



Autre exemple : les pages 55 et 56 sont très bien écrites mais il est pour moi impossible de me plonger dans l’histoire.



J’ai remarqué aussi que les descriptions, qu’elles concernent un lieu ou un personnage, sont toutes rédigées de la même façon. Et c’est d’autant plus gênant selon qu’elles émaillent un paragraphe où rien ne se passe ou bien un moment pendant lequel l’action s’emballe. Parce que dans ce dernier cas les descriptions ralentissent l’action.



J’ai remarqué aussi des répétitions. Par exemple, dans les pages 122 et 123 on lit la même phrase : « Il posa son sac et l’ouvrit ».



En bref, ce livre est très bien écrit, mais qu’est-ce qu’on s’ennuie !



J’ai abandonné à la page 132. J’ai donc voté : pas terminé.

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Le crépuscule des hyènes

Cette critique a été rédigée par Arribat, auteur du site Avatarpage



Pour tout dire, la quatrième de couverture fait craindre le pire. Filières d’exfiltration de criminels nazis par les réseaux du Vatican, trafic d’œuvres d’art volées aux Juifs durant la guerre, élimination d’Allende, guerre en ex Yougoslavie, Opus Dei, transfuges soviétiques et j’en passe, voilà un menu bien chargé qui peut mener très vite à l’indigestion surtout s’il nous faut l’avaler en 202 pages, poids net. De quoi se sentir lilliputiens à la table de gargantua avec en prime l’insidieuse incertitude de l’abstinent soudain chargé d’apprécier la carte des vins.



On comprend que l’affaire plonge ses racines dans des règlements de comptes avortés de fin 1944 où l’on pressent qu’un personnage douteux ressemblant à Joseph Joanovici va servir de fil conducteur à l’aventure. Sitôt dit, on se retrouve au Chili au moment où Allende est passé en pertes et profits. Là, nous faisons la connaissance de Raul (da Silva) notre héros de service en mauvaise passe. Sitôt fait, nous le retrouvons en Bosnie-Herzégovine toujours dans de sales draps. C’est sur ces trois repères temporels que l’auteur installe son sujet sur un fond historique maîtrisé et bien documenté, faisant à l’occasion disparaître nos appréhensions.



Lire la suite : http://www.les-agents-litteraires.fr/le-crepuscule-des-reves-john-patrick
Lien : http://www.les-agents-litter..
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