Il n’y avait plus que trois personnes sur l’appontement : une vieille femme avec un mouchoir bleu sur la tête, et une jeune femme avec un châle magenta. Elles étaient debout de chaque côté d’une grosse malle cordée, pointillée de clous de cuivre. La troisième personne était un vieillard avec une barbiche verdâtre et une face fendillée et tordue comme une souche de vieux chêne. La vieille femme gémissait, les larmes aux yeux : « Dove andiamo, Madonna mia, Madonna mia ? »