Dans la vie d'un homme, avait écrit Marc Aurèle, le temps qui lui est imparti n'est qu'un instant, son existence un flux incessant, sa conscience un éclair fugitif, son corps la proie des vers, son âme un trouble tourbillon, son avenir sombre, sa gloire douteuse. En un mot, tout ce qui est corps est pareil à une onde impétueuse, tout ce qui est âme pareil aux rêves et aux brumes.