John Marsden

Marina rédige son journal intime (à la demande du professeur d'anglais pour toute la classe). Nous découvrons ainsi qu'elle est nouvelle dans un internat de filles (en Australie) et qu'elle ne parle pas...

Nous devinons qu'il s'est passé quelque chose de grave dans sa famille et que sa vie et même son identité en ont été bouleversées.

Après un séjour en hôpital et une approche psychologique de son mutisme, les médecins pensent que se retrouver au milieu d'autres adolescents devraient l'aider. Mais malgré l'amitié de quelques filles du dortoir, elle ne semble faire aucun effort d'intégration.

Un très beau texte sur un sujet grave.

Ce livre est extraordinaire ! Je trouve cette histoire très émouvante. Je recommande ce livre à 200%. Ce livre réaliste est captivant tout le long de l'histoire.

La jeune adolescente, ayant eu des problèmes, dévoile bien ses sentiments.

Marina n'arrive pas à parler donc elle s'exprime en écrivant.

J'adore ce livre ! Vous devez absolument le lire sinon vous ratez votre vie.

Marina est une adolescente en grande souffrance. Le moment de la réadaptation est venu après un grave traumatisme il y a un an, un raz de marée, pourrait-on dire. Elle a 14 ans 1/2. Depuis peu, elle est scolarisée en internat à Warrington, en classe de troisième. Elle sort de l'hôpital psychiatrique qui ne peut rien faire de plus pour elle, son état de santé n'évolue pas vers le mieux, c'est-à-dire retrouver la parole. C'est sa mère qui a décidé de s'en “débarrasser” en pension parce qu'elle ne supporte plus son mutisme et peut-être son visage apparemment mutilé. Elle parle de sa fille comme étant “la folle muette” et s'en désintéressera rapidement devant l'absence de progrès.

Son professeur d'anglais, Monsieur Lindell, a distribué un cahier à chacune des élèves en leur demandant d'écrire dedans tout ce qu'elles veulent à condition que ce ne soit pas des grossièretés. Il vérifiera que le cahier est correctement utilisé, il promet de ne pas lire le contenu. Marina n'accueille pas ce cahier de gaieté de cœur, puis elle se prend au jeu, il deviendra un véritable confident, à tel point qu'elle s'inquiète que quelqu'un tombe dessus et le lise. Ce cahier l'aidera à analyser ses réactions, à évacuer le choc psychologique vécu. Chacune des pensionnaires passe sous sa plume. Elle décrit ce qu'elle aime en elles, ce qu'elle n'apprécie pas, ses préférences, les efforts que font les autres pour aller vers elle malgré son silence, les amitiés qui se nouent sans démonstration... Elle réalise aussi que beaucoup vivent des moments difficiles dans leur famille. Bien qu'elles n'en parlent pas, elle le devine parce qu'elle réceptive à leurs comportements, à leur souffrance. Elle n'a plus la parole, mais elle a un don d'observation aiguisé.

Que s'est-il passé il y a un an ? On ne connaît pas l'origine de son traumatisme. Cela n'a pas d'importance. Un traumatisme reste un traumatisme, une blessure psychologique chez l'enfant, si petite soit-elle, entraîne inévitablement une souffrance qu'il lui faudra apprivoiser. L'auteur veut sans doute nous faire comprendre que la blessure ne se pèse pas, ne se quantifie pas, elle est là. Il n'y a pas de petite blessure, il y a la blessure et la souffrance qui en découle. Son cahier intime, bribe par bribe, nous en fait supposer les raisons.

À l'hôpital, elle bénéficiait d'une thérapie de groupe. Elle n'appréciait pas cette méthode de soin qui était une atteinte à son intimité. En pension, la conseillère scolaire, Madame Ransome, la reçoit deux fois par semaine. Les entretiens se déroulent bien, pas besoin de parler, il lui suffit d'écouter la conseillère monologuer. Elle peut rester dans l'ombre, sa position préférée, n'être remarquée par personne, passer inaperçue.

Parfois, elle se trouve dans des situations qui entraînent des émotions trop fortes à supporter. Elle en reste bouleversée pendant plusieurs jours. Elle évite ces situations qui la font plonger dans son passé douloureux. Elle fuit les contacts avec ses camarades tout en essayant de se rapprocher d'elles, elle voudrait leur dire qu'elle les aime, qu'elle comprend leurs difficultés, mais c'est impossible, ses gestes bloquent, son sourire bloque, elle est envahie par des émotions qui l'empêchent d'être naturelle. Elle se refuse à montrer des marques d'affection envers l'une ou l'autre.

Elle a des occasions de belles rencontres qui lui font prendre lentement le chemin de la réadaptation en faisant trois pas en avant vers la réussite et deux pas en arrière. Chaque réussite l'emmène un peu plus haut sur l'escalier, elle y gagne en assurance, en confiance en elle. La victoire l'attend sur le dernier degré. À nous de lire le livre pour savoir si elle l'atteindra.

Marina est une adolescente attachante de par ses réussites à vaincre son mal, on se réjouit de ses succès et l'on est triste avec elle de ses échecs. Bien que cet ouvrage soit destiné à la jeunesse, il présente un grand intérêt aussi pour les adultes : parents, groupes et professionnels de l'enfant. Il fait réfléchir sur la reconnaissance de la souffrance de l'enfant, la façon de l'accompagner, sur la place de la famille et d'un groupe dans la prise en compte de l'événement traumatisant, les personnes ressources... Le livre contient de magnifiques passages comme celui où Marina est accueillie chez Monsieur et Madame Lindell. Elle y est tellement heureuse, entourée de leurs jeunes enfants chaleureux, qu'elle franchit chez eux un degré vers sa guérison.

[Critique de l'édition VO, mais j'ai lu la version française également]

So much to tell you, bien qu’étant un ouvrage pour la jeunesse , se lit avec autant d’émotion à l’âge adulte. Nous sommes touchés par le lent cheminement de cette jeune fille traumatisée, par ses réflexions pleines de justesse sur la vie, sur sa vie, par ses angoisses et ses doutes. Le récit est cependant pudique : le drame qui a bouleversé la vie de Marina n’est décrit qu’à petites touches, il ne se devine qu’en lisant entre les lignes. Il ne s’agit pas ici de faire du voyeurisme ou de la dramatisation. L’accent est véritablement mis sur la psychologie, l’émotion, sur la difficulté de surmonter les drames qui peuvent ponctuer nos vies. [Lire la suite de la critique sur le site de La Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..

Quand Mandy répond à l'annonce de Tracey, c'était juste pour passer le temps mais petit à petit, une véritable correspondance s'établit entre les deux jeunes filles de seize ans. Elles se racontent leurs quotidiens, leurs familles, le lycée... Quand Mandy donne une lettre à un ami qui va au lycée de Prescott et qu'on lui dit qu'il n'y a personne de ce nom, elle commence à douter.

J'avais déjà lu John Marsden avec la série Tomorrow, j'attends toujours la suite de la traduction française...) et j'ai entendu parler de ce livre qui est dans un tout autre genre. J'ai aimé l'évolution de leur correspondance, d'abord réservées puis de plus en plus libres. A partir du moment où tout change, la correspondance évolue, on sent Tracey plus réticente et Mandy réussit à garder sa confiance, petit à petit. La fin n'en est pas vraiment une mais si on imagine aisément ce qu'il peut s'être passé avec les précédents (les craintes de Mandy, le cauchemar de Tracey...) mais on aimerait poser la question à Marsden pour confirmer ou non l'hypothèse. Un très roman jeunsse sur l'adolescence et ses difficultés.

Le thème m'attirait beaucoup, et j'ai été déçue à la lecture du livre.



Les deux personnages sont finalement un peu plat, ont très peu de centres d'interet, les sujets des lettres ne sont vraiment pas varier. J'ai trouvé toutes les émotions et la manière de communiquer dessus assez caricaturale. C'est court, et il y a pourtant des longueurs. J'ai eu du mal à croire à cette amitié "à la vie à la mort" après une dizaine de lettres échangées. Il y a beaucoup de référence à la culture américaine, ce qui fait que l'on s'identifie peut-être un peu moins aux personnages (ces référence ne permettent pas non plus d'en faire un roman sur la vie américaine en particulier).



Le thème principal est là et pas trop mal rendu, mais comme il n'y a pas grand chose autour le tout manque pour moi un peu de substance.



J'ai vu plusieurs coquille de traduction ou d'orthographe (et pourtant, c'est moi). Ca reste mineur et n'entrave pas la lecture mais c'ets un peu dommage.

Un roman épistolaire qui permet de découvrir tout au long des lettres les deux protagonistes. Une écriture fluide et entrainante. Les sujets abordés sont intéressants. Mais une intrigue qui manque un peu de consistance. Une fin qui permet au lecteur de se créer sa propre fin. Une lecture agréable pour des ados je pense.

Un chouette roman épistolaire pour les adolescents. Les thématiques abordées sont intéressantes, c'est plutôt bien écrit, rythmé et prenant. J'ai beaucoup aimé la fin ouverte qui laisse à chacun la possibilité d'imaginer comment l'histoire se termine. Un roman touchant.

Ce roman épistolaire qui se déroule en Australie raconte la correspondance entre deux adolescentes pendant un an. Mandy répond à une annonce de Tracey : les deux filles se racontent alors leur vie, leurs problèmes avec leurs amis, leurs copains, leur famille. Jusqu'au jour où Mandy se rend compte qu'il n'y a aucune Tracey dans le lycée qu'elle lui a indiqué dans ses lettres. Mandy va alors chercher à percer le mystère qui entoure Tracey et va petit à petit la pousser dans ses retranchements. Cela va permettre aux lecteurs de découvrir par petite touche la vie de Tracey, tout en suivant parallèlement celle de Mandy. Le vocabulaire courant voire parfois grossier rend réaliste la correspondance entre ces deux ados et dynamise le récit. L'auteur laisse planer des zones d'ombre qui permettent à chaque lecteur d'y voir ou d'imaginer ce qu'il veut. La fin est beaucoup trop ouverte à mon goût et est frustrante!

on m'a donné ce livre a lire en cour de français et au début j'était un peu septique, mais au final j'ai beaucoup aimé.

le livre devient vraiment prenant quand Tracey révèle quelle est en fait en prison.

j'aurais aimé que l'on sache pourquoi Tracey est enfermé et je trouve la fin un peu rapide.

J ai un peu de mal à dire si j ai bien aimé ou pas... Pour un ado c est quand même un livre avec beaucoup de sous entendu de vécu.. Je ne sais pas si ils sont tous capable de comprendre

Bon OK il y a eu de célèbres séries sur la vie des filles en prison que les ados ont sûrement regardées en cachette mais en 2020. Quand je vois que ce livre date de 1988 j avais 11 ans et même à 15 ans l âge ou ma fille doit le lire je n aurais vraiment pas compris ce qui se passe vraiment dans une prison. Sinon il est correct pas de gros mots pas trop de choses dures ni trash. Mais bon la fin est pas top j ai horreur des fin comme ça.

Un coup de coeur pour moi. J'ai beaucoup aimé la justesse du ton, le livre est court mais il frappe juste comme beaucoup de livres de cet éditeur. Je l'ai relu une fois à l'âge adulte et cela fonctionne toujours autant. La fin continue à frapper, inattendue et forte.



Un bon roman pour ado, style accessible mais thème et réflexions plus profondes qu'il y parait.

j'ai toujours apprécié les livres sous forme d'un échange épistolaire.



il s'agit d'un roman jeunesse mais il peut aussi être lu par des adultes, j'en suis la preuve. Je me suis laissé embarquer pour le récit.

les deux correspondante sont attachantes.



Mais malheuruesment, la fin me laisse sur ma faim... j'aurais tellement aimé savoir ce qu'il s'est réellement passé ... :(

Pour commencer ce roman m'a paru court car plein de lettres courtes à la suite font avancés le récit au pas de course. Ensuit la fin de de ce texte m' a semblé incomplète puisque il finit sur une fin ou Mandy écrit à Trace de lui expliqué son silence. Pour finir cette œuvre m'a été agréable à lire parce que l'on apprend quelque petite chose sur le mode de vie dans la prison.



Brahim Giersch

Lecture agréable et rapide. Le roman a été publié en 1988 donc certains éléments sont un peu datés mais ça n'en gêne pas la lecture.

A recommander à des adolescents à partir de 13 ans. L'échange épistolaire est accessible même pour les petits lecteurs.

1)C'est Mandy qui envoie la première lettre à Tracey suite à une annonce dans une revue.

Au deux bouts de l'Australie, Mandy et Tracey nouent une amitié assez forte, il faut dire qu'elles se ressemblent beaucoup!

Mandy et Tracey sont des filles sérieuses qui aiment faire la fête et parler de garçons comme deux adolescentes tout à fait normales.

Les deux adolescentes se confient l'une à l'autre, un jour Mandy confie à Tracey la violence que lui porte son frère plus âgé et elle lui fait aussi part qu'il est amateur d'armes tant dis que Tracey confie sa vie aisée.

Cependant, Mandy confie un jour une lettre à un ami qui se trouve dans la même école normalement que Tracey et qui est censé la remettre directement à Tracey sauf qu'il découvrit qu'elle n'était pas scolarisé dans l'école que lui avait référencé Tracey, Tracey n'était donc pas là où elle dit être.

Mandy demande donc des explications et Tracey avoue être en prison pour mineurs mais elle ne souhaite pas dire pourquoi et on ne le saura jamais au cours du livre.

Mais Mandy souhaite tout de même après cette annonce continuer la correspondance qu'elle a avec Tracey, malgré qu'elle soit déçue.

Au cours des lettres Tracey raconte la violence dont elle est victime à Garette dans le bloc A même si elle dit être la plus forte et Mandy raconte toujours ses peurs fasse à son frère.

Sauf qu'un jour Mandy ne répond plus, après une lettre qui ne rassurait pas sur ce que fais son frère.

Toutes les lettres qu'essaie d'envoyer Tracey lui reviennent avec marquées d'un définitif "retour à l'envoyeur". Donc nous ne saurons jamais ce qui est arrivé à Mandy.





2)Comme c'est un roman épistolaire, c'est à dire que c'est un livre où il n'y a que des échanges de lettres, il y a deux personnages principaux, c'est Mandy et Tracey, les deux adolescentes sont très attachantes car elles ont une vie différente d'une vie normale, ils leurs arrivent des choses anormales dans une vie d'adolescent, et je me suis plongée dans la peau des personnages et je trouves ça très attachant, cependant je me suis peut être plus attachée à Tracey car elle raconte ce qu'il se passe à Garette dans la prison pour mineurs et je trouves ça intéressant puis elle me ressemble un peu pour le caractère donc je peux parfois m'identifier à travers elle.







3) J'ai aimé ce livre car tout d'abord l'histoire est très intéressante et c'est assez réaliste, j'ai bien aimé le principe des lettres avec un vocabulaires assez facile qui ressemble beaucoup à notre langage d'aujourd'hui, cela m'a donné envie d'écrire aussi des lettres et de connaître une personne sans forcément connaître son physique.

Pendant tout le livre il y a beaucoup de suspens nous avons toujours envie d'en savoir plus c'est pour cela que c'est une lecture facile aussi.

Cependant j'ai trouvé que la fin est inattendue et j'ai été assez déçue car on ne sait pas ce qui est arrivé à Tracey et on ne sait pas non plus pourquoi Mandy est en prison.



GRASSER Morgane 2nde2

A la fois simple et prenant, je ne suis pas déçue de ce choix que j'ai fait au hasard dans ma bibliothèque.

Roman pour adolescents, je pense qu'il s'ouvre également très bien aux adultes.

Il soulève plusieurs réflexion intéressantes au travers d'une trame originale et qui se finit d'une façon inattendue.

Certes, une fin comme celle de ce livre est assez frustrante car on a l'impression de rester sur notre fin (c'est le cas de le dire). Ceci dit, elle permet de nombreuses ouvertures et de nombreuses interprétations.



Là encore, une petite gourmandise que je conseille à qui veut passer un après midi agréable...

Je garde un très bon souvenir de cette lecture. C'est un roman très fort et intéressant.

Ce roman épistolaire (échanges par lettres) est court - presque 200 pages -, la police plutôt large et l'écriture relativement fluide. Nous sommes sur un roman du début des années 90, avec le langage et les références culturelles qui vont avec. Ça ne m'a pas freiné, parce que ça reste proche de ma jeunesse, mais je ne sais pas si un adolescent accrocherait si facilement.

La mise en place est réaliste, les filles se racontent leurs vies respectives. On comprends vite - merci le titre et l'image de couverture - ce qui se passe, et j'ai été prise dans le jeu de chercher les incohérences, ce qui a rendu la lecture agréable. Les personnalités ne sont pas très développées, et j'ai trouvé dommage, dans les premières lettres, de ne pas pouvoir distinguer rapidement qui écrit quand.

Puis, environ au tiers du livre, la vérité éclate : Tracey avoue à Mandy qu'elle n'est pas au lycée de Prescott. J'ai trouvé ça rapide et presque impromptu, bien que les échanges restent plaisant à lire. S'en suit la seconde partie du livre. J'ai apprécié que chacune prenne réellement sa place, sa personnalité, et les questionnements - quoi que superficielles - abordés : qu'est-ce que le bien ? qu'est-ce que le mal ? qu'est-ce la normalité ? qu'est-ce que la violence ?

Je reste cependant sur ma faim : l'histoire ne réponds pas à toutes les questions (qu'à bien pu faire Tracey ?) et le mystère du retour à l'expéditeur est frustrant. Ça reste un livre correct, surtout pour de la littérature jeunesse.

Tracey a passé une petite annonce dans un magazine pour chercher une correspondante et c'est Mandy qui y répond par un dimanche après-midi pluvieux. Nous sommes en Australie et ce pourrait être la correspondance ordinaire de deux adolescentes qui se racontent leur vie quotidienne, leurs amours et leurs petits soucis de filles mais... Mandy s'aperçoit au fil des lettres que Tracey n'est sans doute pas celle qu'elle dit être.



Une des grandes qualités de ce roman épistolaire est d'abord de laisser une fin parfaitement ouverte mais surtout de n'être pas manichéen. Il ne juge pas Tracey et son passé (dont on ignore le principal d'ailleurs, le motif de son emprisonnement) mais n'en fait pas un ange martyr pour autant. C'est une fois de plus un roman qui fait se demander : comment aurais-je réagi à la place de Mandy en apprenant que ma correspondante a été incarcérée pour un délit grave ? L'écriture est assez familière ; c'est du monologue parlé qu'on retrouve dans chaque lettre mais cela n'empêche pas les deux adolescentes d'aborder des questions essentielles et c'est une très belle histoire d'amitié et de rédemption en quelque sorte.


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