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Critiques de John Romita Jr (147)
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Kick-Ass 2, tome 1 : Restez groupés

bonne continué de Kick ass, bien fun et barré, avec des personnages hauts en couleur. Une bonne critique des déviances de notre société!
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Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Vous l'aurez compris, Kick-Ass est dans le très haut du panier du comics. Il est susceptible d'amener le lecteur à s'interroger sur le rôle de chacun dans la société et les moyens de la rendre meilleure, chacun à son échelle. Bon, c'est peut-être un peu tendu comme analyse mais si vous le lisez au premier degré, vous verrez, c'est vachement bien aussi. Peut-être même mieux. A noter qu'il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique avec Nicolas Cage dans le rôle de Big Daddy, le papa de Hit-Girl mais que je ne l'ai pas vu. A l'occaz, si je pose les yeux dessus, je vous en reparle, OK ?
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Kick-Ass 2, tome 1 : Restez groupés

John Romita Jr. pouvait-il vraiment échappé aux clichés du genre? Et non, dans la ligue de pseudo super-héros, les femmes ont encore des vapeurs. Elles portent des maillots de bains très échancrés soit version SM ou soit version Wonder-Woman. Par contre, les hommes sont recouverts de la tête aux pieds. Car dans ce tome, il a pu laisser son imagination prendre le dessus car une grosse battle entre les méchants et les gentils pointent le bout de son nez. Alors autant commencer à présenter les vrais méchants, ceux qui n'ont aucun scrupule, aucune limite. Comme cette femme avec une jupe au ras de la raie des fesses et un bandeau pour tenir sa poitrine XXXXL. Sur le ventre tatouée on peut lire les CCCP. Son doux nom? Mother Russia, ancienne garde du corps de Vladimir Poutine. Quel talent d'inventivité avec quelques relents de la guerre froide. Tous les clichés du genre sont au rendez-vous. Les super-héros côté force du mal n'hésitent pas à dégainer leurs armes à feu pour tuer sans sommation. Le code d'honneur est d'un autre acabit. Tu tues déjà et tu parles après. Ce n'est pas ça?  Le niveau de violence augmente progressivement pour devenir assez intense voir intenable pour les âmes sensibles. Quand les gentils se vengent ça laisse quelques cadavres ou blessés de personnes coupables de vol, meurtre, détournement d'argent, prostitution... Mais quand les méchants se vengent c'est tout ceux qui se mettent sur leur passage qui paient le prix de leur vie. Aucune demi-mesure.



Mark Millar montre aussi la versatilité de l'opinion public. Car ces héros-ordinaires aident les plus démunis, on les applaudit. Et quand quelque chose tourne mal, personne ne cherche à comprendre ce qui se passe et on les déteste. Les gentils sont relégués au même rang que les meurtriers sanguinaires. La police ne fait aucune distinction et maltraite les gentils pour se venger de la mort de leurs collègues. On simplifie les choses et on s'en prend à n'importe qui, c'est plus facile. Un basique que l'on retrouve dans le racisme et tout ce que l'on ranger dans le même sac par rapport au rejet d'autrui. Cela se résume dans cette expression toute faîtes : la raison la plus simple est toujours la meilleure. La plupart des gens savent que c'est faux mais l'on ne peut rien contre une masse populaire qui réclame du sang pour satisfaire son égo et sa soif de voyeurisme. Une fiction qui a un goût amer de réalisme qui ne peut laisser insensible et nous empêcher de nous interroger. C'est peut-être pour cela que la touche d'humour du cycle précédent a disparu. On devient spectateur d'une violence gratuite dont on ne peut vraiment rien faire. Espérons que la suite change la donne avec un léger souffle d'espoir. 
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Spider-man, tome 4 : Frères ennemis

Spider-Man Frères ennemis....



Bon je déterre de ma bibliothèque des trucs, et heu... Ou le comics qui se laisse lire, au final..

Ou le comic qui s'inscrit aussi dans la folle période des clones de Spider-man.. y avait des tas de Spider-man partout, que tu savais plus qui était qui, et que eux non plus au final... L'époque des retours... C'te bordel.. et je secoue la tête.. Bref...

Donc un vieux truc qui date de 1996 ( putain un autre siècle ! prends toi un coup de vieux !), et que ça se voit aussi.

Mais ça c'est pas très grave, y a des trucs qui date qui sont très bien.



Bon c'est pas vraiment le cas ici, encore que...

Une histoire de point de vu, trois...

Le flic du coin, dans une sombre affaire.. qui y croit...

Kaine.. un chevelu bad ass sauvage.. que je me souvenais pas du personnage, mais que comme dans les vieille éditions Betty y a toujours un petite explication du perso avant, histoire de que tu comprennes, je les lis après en général, l'auto spoile c'est moyen..^^

Et franchement y en a pas besoin, tu comprends bien au fur et à mesure qui est ce gars là.. il n'est pas très sympathique, mais il est bien dessiné.. donc son point de vu, une romance à deux balle

Et Peter/Ben comme tu veux, un gars, qui a un côté "on the road again" et qui va rencontré l'amuuur... c'est choupi.. et qui va aussi se confronter à lui même... nan choupi.. sympa, c'est du Spidey quoi, ça marche..

Comme le point de vu du flic mormon croyant au prise avec la mafia locale..

Et ces trois personnage, plus des filles avec cette vengeance mafieuse en toile de fond.. bon.. plein de traîtres et de vilenie... ah... et le choupi petit n'enfant, n'oublions pas le petit enfant a sauver.. qui sera sans doute traumatisé à vie... et que toute sa vie c'est psy pour lui..



Et le Ben/Parker sourire et cheveux au vent....

Rooh c'te choupitude...



Niveau dessin, c'est Romita JR,.. y a des belles cases, les cases de pluie... mais c'est du Romita Jr quoi... vu l'époque.. Était il dans ses grandes oeuvres? aucune idée.. mais c'était pas désagréable à regarder loin de là...
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Marvel (Les incontournables), Tome 7 : Dare..

Franck Miller se penche sur les origines du héros aveugle créé par Stan Lee. L'enfance de Matt Murdock est classique, l'intrigue prend vraiment son envol dans la deuxième partie. Les dessins de John Romita Jr sont inégaux.
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Marvel (Les Grandes Sagas), Tome 6 : Hulk

Ce tome contient les épisodes 34 à 39 de la série, parus en 2002. Il s'agit du début d'une nouvelle aventure de Hulk, et il suffit de savoir que Bruce Banner se transforme en monstre vert pas content, chaque fois qu'il est en colère pour pouvoir comprendre ce qui se passe.



Bruce Banner est en fuite. Il prend une chambre dans un motel minable, dans un quartier peu reluisant d'une ville. Il s'installe et ouvre son ordinateur. Il a adopté le pseudo de Mister Green, et il échange de courtes phrases avec Mister Blue qui lui indique quand le temps est venu de changer d'endroit. Banner pratique la relaxation pour éviter d'être dépassé par ses émotions qui risqueraient de déclencher la transformation. La télévision diffuse des informations, et entre autres le fait que Ricky Myers, un enfant, est décédé sous les décombres d'un immeuble détruit lors de la précédente crise de rage de Hulk. Dans cette ville, il croise le chemin d'un jeune délinquant qui essaye de lui dérober son ordinateur et son portefeuille. Banner doit trouver le moyen de lui éviter de tomber dans la grande délinquance. Par la suite, il quitte la ville et s'enfonce dans l'Amérique profonde, celle des restos routiers au milieu de nulle part, des champs à perte de vue et des motels sans identité. Rapidement, il apparaît que plusieurs tueurs sont à ses trousses dont Jink Slater (un tueur à gages de très haut niveau) et Sandra Verdugo (rescapée d'une injection létale en prison). Mais ce ne sont pas les seuls.



Cette série de Hulk a été lancée en 1999 par John Byrne (scénario) et Ron Garney (dessins), les premiers épisodes ayant été réédités dans Hulk (épisodes 1 à 11, et annual 1999, VO). Mais Byrne s'en va rapidement et la série végète. Le responsable éditorial décide d'aller démarcher Bruce Jones, un scénariste ayant connu son heure de gloire dans les années 1980, avec des comics indépendants comme Somerset Holmes (VO). Jones explique dans les interviews en fin de volume qu'au départ il ne sait pas quelle direction donner au récit. Mais l'éditeur lui indique qu'il préfèrerait que Hulk n'apparaisse pas dans le premier épisode. Cette contrainte fait germer l'idée de centrer le récit sur les pérégrinations de Banner, et de n'utiliser Hulk que comme une force de la nature destructrice. Bruce Jones construit alors son intrigue sur une fuite en avant de Banner, avec des tueurs lancés à ses trousses, et l'inculpation de Hulk pour le décès du petit garçon. Cela donne un récit toujours en mouvement qui rebondit au gré des rencontres faites par Banner, et des tentatives d'interception par ses étranges poursuivants. Il ne reste plus qu'à espérer que la clef du mystère dans les épisodes suivants sera à la hauteur.



En ce qui concerne les illustrations, l'équipe est composée de John Romita junior (en abrégé JRjr) pour les dessins, Tom Palmer pour l'encrage et le collectif Studio F pour la mise en couleurs. Dès la première scène le lecteur a le plaisir de découvrir un JRjr très appliqué, attaché aux détails. L'ambiance urbaine du quartier défavorisé ressort dans chaque élément : les 4 jeunes en train de zoner sur le trottoir, le patron du motel mal rasé au regard fuyant en train de mâchouiller un hamburger, le vieux radiateur en fonte de la chambre, le dénuement de l'ameublement. Banner ouvre sa valise pour sortir ses affaires, et en une seule case le lecteur peut contempler tout ce qu'il transporte avec lui. Tout du long de ces 6 épisodes, le lecteur a l'impression d'être aux cotés de Banner dans une Amérique familière et quotidienne, habitée par des individus normaux. L'épisode 35 est dépourvu de phylactères et de cellules de textes, silencieux d'une certaine manière. Et là, l'art de la mise en page, la justesse des expressions, le langage corporel, tout est magnifique, parfaitement en place. Les illustrations portent la narration de manière magistrale, une vraie leçon d'art séquentiel. Pour compléter, Tom Palmer réalise un encrage minutieux qui ne perd aucune nuance, sans dénaturer l'aspect prosaïque et un peu fruste des dessins. La mise en couleurs enrichit chaque surface, sans jamais prendre le pas sur les contours. Elle renforce la banalité de chaque endroit, sans jamais l'affadir. Et pour couronner le tout, les couvertures réalisées par Kaare Andrews sont à la fois iconiques et ironiques.
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X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

L'année 83 des X Men est un bon cru. On clôture les aventures spatiales qui avaient je trouve tendance à compliquer inutilement les intrigues. La plupart des personnages ressortent transformés de cette épopée mais la confrontation de leur nouvelle personnalité ou de leurs nouveaux pouvoirs avec l'environnement terrestre est plus intéressante.



Les thèmes des épisodes tournent plus autour du côté humain des personnages, nous les rendant plus proches malgré leur côté mutant. En ce sens le dernier épisode me semble presque trop dénué de "fantastique" au moins dans la partie concernant Cyclope. Le risque de trop normaliser les X Men est de les rendre fades, mais cela n'arrive finalement que peu dans cet opus.



Les changements sont donc nombreux: mariages, changements de look, nouveaux groupes de mutants amis/ennemis, changement de bord de certains... le double numéro anniversaire des 20 ans des X Men est particulièrement réussi et bluffant, tant graphiquement qu'au niveau du scénario.



Bref, un beau rebond après une année 82 que j'ai personnellement trouvé plus fouillis.
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Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

C'est très drôle, une belle aventure mais très violent.:(
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Hit-Girl

Attention, tenez-vous bien à votre siège, car vous allez en prendre pleins les yeux. Pleins de quoi? Plein de sang car ici pas de pitié juste des combats.



La couverture donne le ton. Non, cette jeune fille de 12 ans ne coupe pas des tomates pour préparer un gaspacho. A moins que cela soit avec des morceaux fraichement coupés de ces bad boys qui tuent, vols, viols, raquettes les innocents. Comment leur faire comprendre de s’arrêter de s’en prendre aux plus faibles?



Une possibilité, il faut que des supers-héros fassent régner l’ordre comme dans les comics. De simples personnes s’habillent aux couleurs de leurs héros ou s’en imagine un. Mindy, créée Hit-Girl avec l’aide de son père, Big Daddy. Mais à la mort de ce dernier, elle doit aller chez sa mère qui vit avec un ancien collègue et ami de son père qui connaît sa double identité.



Ce spin-off de Kick-Ass ne nous laisse pas de repos. Surtout quand un super vilain refait surface, Red Mist, veut retrouver Kick-Ass pour lui faire la peau. Toute personne ayant des ressemblances physiques avec ce super héros va le payer de sa vie. Mindy va former David Lizeswki a affronter le milieu du crime organisé car c’est une véritable machine de guerre qui ne fait pas de cadeau. D’ailleurs pas amour, elle va faire de New-York une ville calme, pour un moment en tout cas.



Une excellente lecture où les pages se dévorent. Mais attention si l’hémoglobine vous fait tourner de l’oeil, je vous conseil de passer votre chemin car ici des hectolitres de sang s’écoule par page. L’innocence n’existe pas vraiment quel que soit l’âge. Il faut choisir son camp et protéger ceux que l’on aime.
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Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

Je ne suis pas grand consommateur de comics, encore moins spécialiste. Même si je ne peux trahir les bons vieux souvenirs épars des Strange, Nova ou Titan de ma prime adolescence, mes seules autres piètres références se noient dans un salmigondis de productions cinématographiques nées de la fièvre d’adaptation qui s’est emparée des studios depuis une petite dizaine d’années. Ces distractions souvent académiques, déballant avec diverse inspiration leur dose spectaculaire syndicale et leurs codes moralisateurs à la psychologie sirupeuse ou carrément au ras de la moquette, ne m’ont jamais mis en appétit pour rouvrir un Marvel, un DC ou autre.



Mais là, la curiosité titillée, affriolée de sympathiques avis dénichés ça et là sur la toile, j’ai retrouvé assez d’enthousiasme pour risquer le bout de mon nez dans ce fameux Kick-Ass. Et je me suis fait botter les fesses ! Dès la planche d’ouverture, j’ai dégringolé dans ses filets. Attrapé par la trame narrative accrocheuse, énergique, et sous l’efficacité redoutable d’une voix off à la première personne qui m’a scotché en moins de deux à la psyché de son héros. Chahuté par un dessin dynamique et bariolé (pas avare en globules rouges) convoquant des bouilles engageantes aux émotions justes et sobres. Terrassé par un scénario immersif, inattendu, qui dégomme les stéréotypes et se vautre avec jubilation dans une outrance dopée au cabotinage d’acteurs borderline.



Comment ont-ils pu oser mettre en scène Hit-Girl ? Cette gamine se transformant sans le moindre état d’âme en une « trancheuse à jambons » dont la propension joviale et inventive à faire dans le massacre ou la réduction des corps traduit un degré de violence, de trouble d’autant plus pervers et jouissif qu’il s’accomplit sous le regard approbateur de Big-Daddy, son acolyte, et accessoirement son papa. Ou encore se hasarder, dans une délectation à peine dissimulée, à faire systématiquement déchirer la tronche de leur personnage principal ? Un adolescent en manque de reconnaissance et enfiévré de lectures, qui n’a pas d’idée plus saugrenue que de mimer ses modèles de papier : ça doit être cool de faire le super héros ! Bâti comme un glaviot, sans aucun pouvoir ni la moindre once de culture martiale, dérisoirement séparé de la réalité par les quelques misérables millimètres d’un néoprène moule-ce-qu’il-peut d’occasion, il lui faudra une dose de courage et d’abnégation (de connerie aussi forcément) inaccessible au commun des mortels pour oser franchir le pas et défier toute une faune de zonards et autres truands excellant dans l’art douloureux du comment bien vous endormir. Mais, bonjour monde réel ! Ici, rien n’a changé. Les beignes font toujours gonfler le visage et les coups de lame pisser l’hémoglobine. N’est pas surhomme qui veut ! La fragilité, l’inconscience et l’incompétence se dévoilent d’autant plus « frappantes » que notre héros, néo-pugilomètre certifié, accumule séjours à l’hosto et passages à l’infirmerie. Et contre toute attente, parmi d’irrésistibles envies de rire vachardes, on se découvre un vrai attachement pour cet imbécile heureux, un embryon de respect devant son obsession futile, voire une lueur d’espoir quand elle se verra enfin couronnée.



À force de jouer le jeu, on se surprend à y croire. Et, l’espace d’un instant, on se fantasmerait presque en Don Quichotte de quartier : ah ! Oser remettre les poings sur les i (et pourquoi pas les yeux) de cet âne qui s’obstine à gaver ma boite aux lettres déjà dégobillant de pubs ou cicatriser à coups de 42 le sphincter du caniche de mon inconvenant voisin (j'aurais pu dire con mais il est vraiment trop balèze…) qui expulse depuis trop longtemps ses matinaux et gluants colis devant l’entrée de l’immeuble. Mais je m’égare… Tous ces personnages, je les ai kiffés à mort ! Ça me démange d’en connaître tellement plus sur eux. Et d’espérer pour le futur des supers méchants impitoyables ou peau de banane, à la mesure de nos nouveaux héros. En attendant, Millar et Romita ont déjà mis dans le mille. Leur mise en abîme parodique est respectueuse et s’éclaire d’une incorrection de bon goût. Que ce soit dans les escapades justicières ou l’évocation du quotidien pubère, éraflant gentiment au passage le côté geek des ados, elle se teinte d’une analyse assez subtile des notions d’identification, de justice ou de rapport à la violence. Elle atteindra à coup sûr sa cible boutonneuse tant elle parle si bien son langage, mais ne manquera pas non plus d’entraîner dans son sillage les amateurs de divertissement joliment troussé comme moi, les régalant d’une récréation rythmée, choquante et jubilatoire dont on ressent la motivation première : le plaisir du lecteur.
Lien : http://www.bdtheque.com/main..
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Hit-Girl

Quand j'ai lu que c'était Mark Millar au scénario et John romita jr au dessin, il ne m'en a pas fallu plus pour m'acheter ce comics. Et en souvenir du film kick-ass, je souhaitais redécouvrir le personnage de Hit-girl en détail. J'ai donc sorti la carte bleue.



Avec ce comics sur la célébrissime Hit-Girl, on en apprend ainsi davantage sur son personnage mais aussi sur la fameux Dave. Un spin-off de kick ass que je trouve vraiment très sympa, et qui se lit très facilement.



De plus, les illustrations de l'incroyable John Romita Jr sont toujours fidèles à l'univers graphique qu'il a créé autour des héros et qui donne toujours un aspect fun, sombre et divertissant.



Bref, un duo parfait pour un comics certes sanglant, mais très rafraîchissant. Je le conseillerai sans problème à un public averti.



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Contest of Champions par Romita Jr

• Contest of Champions

• Collectif d'auteurs

• Panini Comics



Contest of Champions est un des premiers gros crossover Marvel. Ce dernier mets en scène un nombre gigantesque de personnages dans les premières pages, qui ne seront bien évidemment pas tous utilisées par la suite.

Le pitch de départ est assez simple, le Grand Maitre et une adversaire dont on ne connait pas l'identité au début (mais qui est quand même vachement facile à deviner), vont s'affronter dans un "jeu" où leurs pions ne seront nul autre que les héros et vilains de la Terre.

Vous l'aurez compris, l'idée est de faire s'affronter les personnages entre eux, sans prendre en compte le fait qu'ils soient héros ou vilains, un héros pourra ainsi affronter un autre héros. Et d'ailleurs, ces derniers n'auront pas trop de mal à se battre malgré les enjeux de chacun des camps qui pour eux sont hyper flous.



On va se le dire tout de suite, si j'ai tout de même pris plaisir à découvrir ce "classique" de l'univers Marvel, on ne va pas se le cacher, ça a vieillit ! Que ce soit au niveau de la narration ou du dessin.

Comme je l'ai déjà dit plus haut, les enjeux sont assez flous pour les personnages, on leur dit "vous allez vous battre entre vous" et eux ils le font sans chercher à comprendre. C'est un peu étrange, mais bon... passons.

Le point positif d'un tel crossover est qu'il permet de mélanger des héros que l'on a l'habitude de voir avec des personnages plus secondaires qui auront droit à leur moment de mise en lumière.



Dans cette édition, les 3 épisodes du crossover sont réunis, auxquels viennent s'ajouter 2 annuals en lien direct.

Une œuvre que je suis content d'avoir découvert pour ce qu'elle représente mais qui n'est clairement pas un indispensable.
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X-Men - Intégrale, tome 11 : 1985 (II)

Alors là, on retrouve du lourd !



On s'était ennuyé sur la première intégrale consacrée à 1985, ici on se prend une claque inattendue, avec des épisodes qui sortent de l'ordinaire.



On commence par retrouver la division Alpha pour un épisode spécial.

Et on poursuit par une aventure en Asgard avec les nouveaux mutants dans laquelle le dessinateur Arthur Adams officie !! Scénario et dessins donnent un goût original que J'adore !



On termine par le 200ème épisode des X-Men (la série de 1963), un épisode autour du procès de Magneto sur fond de racisme et de Xénophobie.







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X-Men - Intégrale, tome 8 : 1984

Un ouvrage qui part dans différentes directions mais qui continuent d'explorer les X-men, et leur liens avec les Morlocks et la confrérie...



A noter surtout les dessins de John Romita Jr et de Barry Windsor Smith !!



Niveau intrigue, on ne s'ennuie pas : on découvre Rachel, Séléné, Forge...



L'épisode entre Forge et Tornade est un must ; le genre de pépite dont seul Claremont à le secret... et les dessins de BWS servent l'histoire à merveille.

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X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

On termine la saga des broda dans ce tome, saga particulièrement longue...



Chris Claremont sait faire bouger les lignes encore une fois, et nous concocte des changements inattendus !



L'épisode "quel abruti, le prof !" en est un bon exemple. Les difficultés de Xavier et de Kitty fassent à leurs nouvelles conditions en sont un bon exemple.

L'arrivée de Loockeed, les amours de Scott, Kurt ou Logan nous font vivre d'autres facettes des X-men. Les Morlocks font leur première apparition ! Le passage au Japon est encore une fois de haut niveau.

Avec des chocs : l'intégration de Malicia, l'arrivée de Madelyne Pryor, la métamorphose de tornade...



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Kick-Ass, tome 1 : Le premier vrai super-héros

J'adore l'approche très réaliste du jeune héros. Marc Millard, grand maître du comics, détourne les codes du comics. "Pas besoin que vos parents aient été assassinés... ni de rayons cosmiques ou d'anneaux magiques. Juste un mélange de solitude et de désespoir." Une façon de dire que tout le monde a le pouvoir de devenir un super-héros. Une façon que tout le monde puisse s'identifier à cet adolescent courageux et inconscient. D'ailleurs, aux Etats-Unis et au Mexique, des personnes ordinaires ont décidé de faire respecter l'ordre avec des costumes pour remplacer la police. Le phénomène est tel qu'on les retrouve dans les séries policières américaines avec un épisode sur le meurtre d'un faux super-héros.



Kick-Ass a t'il lancé une mode de support pouvoir de l'ordinaire? Il ne faut pas abuser non plus mais l'histoire tranche avec le standard et c'est vraiment plaisant. Le scénariste introduit la modernité avec les smartphones et les réseaux sociaux. L'histoire pourrait se dérouler aujourd'hui. De tout temps, on trouve des trafiquants organisés en tout genre et de toutes origines avec bien souvent la complicité de quelques figures légales. Vouloir lutter pour une société plus juste n'a rien d'irréel. Nos héros décide d'utiliser quelque chose que les criminels connaissent bien et utilisent souvent : la violence. Alors pourquoi ne pas combattre la violence par la violence? Ghandi ne serait pas de cette avis en effet. Mais cela rend l'histoire dynamique, palpitante et jamais on ne s'ennuie. Surtout avec l'arrivée du duo Hit-Girls qui n'est pas sans rappeler Uma Thurman dans Kill Bill mais version 10 ans et Big Dady qui sont eux des pros. D'ailleurs, on a le droit à une scène de fin des plus sanglantes. Ame sensible, passez votre chemin car vous verrez des gens se battre, une tête coupée en deux et tellement d'autres choses où le sang doit couler. C'est brut de décoffrage et saisissant à la fois. John Romita Jr met son expérience de dessinateur au service d'une histoire coup de poing qui intrigue et nous emporte de la première à la dernière page. 
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World War Hulk

"World War Hulk" de @gregpak et John Romita Jr chez @MarvelFr



Premier article de 2019 et premier article depuis un certain temps, et je commence par du lourd, du très lourd : "World War Hulk" de @gregpak et John Romita Jr chez @MarvelFr. 



Synopsis : 



"Exilé dans l'espace pour avoir causé d'importants dégâts sur Terre, Hulk devient le souverain de la planète Sakaar, aux côtés de la reine Caiera. Hélas, un jour, l'explosion soudaine du vaisseau à bord duquel Hulk est arrivé fait des millions de victimes, dont Caiera, enceinte de leur enfant. Que les héros de la Terre se tiennent prêts, car le colosse de jade revient et il compte bien se venger !"



Comme diraient nos chers amis "les inconnus", les héros de la Terre (surtout les Illuminati) ont beau être matinal, ils vont avoir très très mal, car Hulk est en colère, très très très en colère. Et comme chacun le sait, plus sa colère est grande et plus puissant, il est. Les Avengers, les 4 Fantastiques, en gros, toutes les équipes de super-héros que compte la terre et surtout les USA vont se prendre une raclée phénoménale. Même Sentris, qui est le super-héros le plus puissant de la Terre, va prendre une sacrée fessée déculottée. Vous voyez donc le tableau. Faut le comprendre aussi notre petit bonhomme vert, se faire exiler de la Terre, arriver sur une planète inconnue, devenir esclave, prendre le pouvoir, découvrir l'amour, être un futur papa pour au final tout perdre dans l'explosion du vaisseau précédemment cité. Il y a de quoi piqué une grosse colère, très grosse même. Sur sa planète d'adoption, il s'est même fait quelques nouveaux amis qui vont l'accompagner dans sa quête de vengeance, pour le plus grand malheur de tous.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? : 



J'aime beaucoup le personnage de #Hulk dans les #comics et beaucoup moins dans les différents films déjà sortis sur notre ami (petite exception pour "Thor Ragnarok"). Un personnage dont sa force dépend de sa colère permet de multiple possibilité d'utilisation que les différents réalisateurs n'ont pas su exploiter et c'est bien dommage. Pourvu qu'il se réveille dans Avengers 4!! Wait and see comme l'adage veut.



Points forts : 



Hulk;

le Scénario;

le Dessin;

la Colorisation;

la DreanTeam de #Hulk (presque aussi bonne que celle de #Deadpool dans le 2ème opus : vous savez très bien de quoi je parle);

la Colère de Hulk;

la Vengeance de Hulk;

l'Histoire d'Amour de Hulk;

l'Arène de combat style "Sakaar" en plein New-York;

la branlée que se prennent tous les super-héros qui affrontent Hulk.



Point négatifs : 



Attendez ça va venir;

Soyez patient, je viens de vous dire, je cherche;

Encore quelques instants;

Huuuummmmm, je crois que c'est bon;

Non toujours pas;

Ah ah bah non;

Je cherche, je cherche, je cherche;

Ah ça y est : pourquoi tant de haine contre Hulk ?



Note : 19/20.



Comme toujours, suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774



See you soon sur les ondes...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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Hulk par Jones et Romita Jr

Hulk,... tout le monde le connait.... et même ceux d'autres univers le connaissent

Les aventures d'Hulk qu'elles soient télévisées ou au cinéma sont toujours une lutte pour que le docteur Banner aie la paix qu'il recherche.

Ici, dans cette saga aussi. Mais, il y a un un mais,... ici c'est ce qu'ils se passent entre toutes les aventures qu'il aurait pu avoir entre chaque épisode (film ou ciné). C'est à dire que dans cette collection-ci, nous retrouvons donc Bruce et Hulk dans l'amérique profonde, avec tout ce qu'elle a comme bienfaits et défauts.

Dans ce 1er opus, il sera toujours en chasse, par un organisme secret qu le veut pour des expériences. Bruce fuit car lors d'une de ses transformations , un enfants est mort...

Sombre de machinations, cet ouvrage montre un aspect plus profond de divers intervenants, aussi typé les uns que les autres.

Plus de 500 pages d'un très bon graphisme et 1er tome d'une j'espère longue série.

Une nouvelle série à suivre, aussi pour l'histoire de cette machination ... que lui veut-on ?

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Les Eternels, Tome 1 : Dessein intelligent

Je dois avouer que ce comics ne m'a pas spécialement emballé.

Les personnages m'ont pour la plupart laissé indifférent. L'histoire ne m'a pas spécialement emballé, je ne me sentait pas très concerné par ce que l'on nous raconte.

De plus même si le dessin est loin d'être moche, il n'est pas non plus extraordinaire, et ne permet de faire monter la note.
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World War Hulk

Hulk est très fâché, il n’est pas pas content du tout car ses copains super-héros ont décidé de l’exiler bien loin de la Terre sur une planète où il a dû se battre pour sa survie. Il faut dire qu’il a tendance à taper sur tout le monde et il devenait un peu incontrôlable. S’il n’y avait que cela encore… Hulk n’a vraiment pas de chance, il réussit à se trouver une femme, une position sociale privilégiée et boum : une explosion et finie la belle carrière et les projets de couple. Vous le comprendrez, Hulk revient sur Terre et c’est pas pour prendre le thé…

L’histoire est assez simple et le scénario ne m’a pas donné la migraine. Je vous passerai les commentaires de ma moitié sur la rapidité avec laquelle je tournais les pages, il est vrai que les dialogues reposent beaucoup sur des Aaaaah ou des Grrrr ! Mais, je dois avouer que j’ai apprécié le rythme de l’histoire, c’est enlevé, on ne se perd pas dans des réflexions philosophiques ennuyeuses ou décevantes, on suit Hulk et ses potes dans leur projet de baston générale et personnellement ça m’a fait rire. Quant au graphisme, je n’ai pu qu’apprécier le dynamisme des dessins, les découpages sont très cinématographiques ce qui rend l’ensemble très vivant. J’ai donc passé un bon moment sans prise de tête avec le géant vert, ce qui devrait m’encourager à poursuivre ma découverte des comics.
Lien : https://larbreauxlivres.com/..
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