John Romita Jr

Same thing as with the first book and movie, once again I felt that it was different versions of the same story without the movie or the book disrepecting the other. I loved it and can't wait to read the next part ! It's even harder with such an end !



Même chose que pour le premier livre et film, j'ai encore eu l'impression que c'était des versions différentes de la même histoire sans que le film ou le livre ne soit irrespectueux de l'autre. J'ai adoré et je suis impatiente de lire la suite ! Et vu la fin c'est d'autant plus dur d'attendre !

Dave Lizewski est un adolescent comme beaucoup : il va au lycée où il a quelques potes mais où il s'ennuie, est amoureux d'une fille qui ne le regarde même pas, adore lire des comics et vit seul avec son père depuis que sa mère est morte d'une rupture d'anévrisme. Mais sa vie ne le satisfait pas : il voudrait être un super-héros et décide un jour de passer à l'action en se trouvant une tenue adéquate et en patrouillant la ville de New York. Mais il comprend vite que la réalité est bien plus dangereuse que la fiction quand il se retrouve gravement blessé suite à une bagarre contre des voyous. Après sa longue convalescence, cela ne l'empêche pas de recommencer les patrouilles et cette fois, il tient tête à un groupe d'hommes et fait le buzz sur la toile, ce qui attire l'attention d'un autre super-héros : Big-Daddy et sa fille Hit-Girl, en lutte contre la mafia new-yorkaise …

Je fais un tir groupé sur la série Kick-Ass et son pendant Hit-Girl car les albums sont tous liés et il aurait dommage de les séparer. Bon, il reste encore un titre à paraître pour Kick-Ass car ce sera une trilogie (enfin, si on prend en compte uniquement les intégrales, sinon on obtient en tout 6 volumes, sans compte Hit-Girl) mais je ne vais pas attendre sa parution pour publier mon billet ! Je reviendrai ensuite le compléter quand les derniers volumes seront parus et que je les aurai lus. Le titre me plaisait bien et le fait de voir des super-héros sans super pouvoirs ni super gadgets m'attirait beaucoup mais finalement, j'ai quand même été un peu déçue. J'ai tout d'abord trouvé les dessins un peu bizarres dans les proportions des corps, comme c'est souvent le cas avec les comics : les têtes sont parfois démesurées et me font penser aux bonshommes qu'on peut mettre sur les tableaux de bord des voitures et qui remuent leur énorme tête. Forcément, ça porte plus à rire qu'à trembler ou à s'attacher aux personnages. D'ailleurs, j'ai trouvés ceux-ci plutôt pitoyables : leurs motivations sont vraiment peu glorieuses, même dans les gentils, et finalement, les seuls que j'ai trouvés crédibles et réussis, ce sont les méchants ! On pourrait penser que les auteurs voulaient raconter une histoire réaliste, avec des super-héros tout ce qu'il a de plus humain sans rien de super que leur envie d'aider les autres, mais on découvre vite que le réalisme n'est pas le but visé alors que c'était pourtant le postulat de départ (un super-héros humain et sans super pouvoirs). Il y a beaucoup de bagarres et de scènes sanglantes et ça ne me dérange pas mais bon, j'ai trouvé qu'elles tombaient souvent à plat, on ne tremble pas pour les personnages et on regarde l'action se dérouler d'un oeil détaché en se demandant quand est-ce que ça va se terminer. Les tomes de Kick-Ass 2 sont un peu plus intéressants car le phénomène des super-héros se développe dans la population et l'histoire s'étoffe un peu. Quant à Hit-Girl, le tome est là pour nous narrer ce qui s'est déroulé pour cette gamine surentrainée entre l'intégrale de Kick-Ass et celle de Kick-Ass 2 mais n'apporte pas grand chose de nouveau. Après ma lecture, j'ai pu voir le film Kick-Ass (basé sur la première intégrale) et je l'ai finalement préféré aux albums : les personnages sont moins pitoyables et il y a plus d'humour ! C'est une série qui se laisse lire pour qui ne rechigne pas à voir des scènes bien violentes mais j'avoue que ça ne me marquera pas plus que ça : les ficelles me paraissent trop artificielles et accrocheuses pour être vraiment efficaces.

Dave Lizewski est un adolescent comme beaucoup : il va au lycée où il a quelques potes mais où il s'ennuie, est amoureux d'une fille qui ne le regarde même pas, adore lire des comics et vit seul avec son père depuis que sa mère est morte d'une rupture d'anévrisme. Mais sa vie ne le satisfait pas : il voudrait être un super-héros et décide un jour de passer à l'action en se trouvant une tenue adéquate et en patrouillant la ville de New York. Mais il comprend vite que la réalité est bien plus dangereuse que la fiction quand il se retrouve gravement blessé suite à une bagarre contre des voyous. Après sa longue convalescence, cela ne l'empêche pas de recommencer les patrouilles et cette fois, il tient tête à un groupe d'hommes et fait le buzz sur la toile, ce qui attire l'attention d'un autre super-héros : Big-Daddy et sa fille Hit-Girl, en lutte contre la mafia new-yorkaise …

Je fais un tir groupé sur la série Kick-Ass et son pendant Hit-Girl car les albums sont tous liés et il aurait dommage de les séparer. Bon, il reste encore un titre à paraître pour Kick-Ass car ce sera une trilogie (enfin, si on prend en compte uniquement les intégrales, sinon on obtient en tout 6 volumes, sans compte Hit-Girl) mais je ne vais pas attendre sa parution pour publier mon billet ! Je reviendrai ensuite le compléter quand les derniers volumes seront parus et que je les aurai lus. Le titre me plaisait bien et le fait de voir des super-héros sans super pouvoirs ni super gadgets m'attirait beaucoup mais finalement, j'ai quand même été un peu déçue. J'ai tout d'abord trouvé les dessins un peu bizarres dans les proportions des corps, comme c'est souvent le cas avec les comics : les têtes sont parfois démesurées et me font penser aux bonshommes qu'on peut mettre sur les tableaux de bord des voitures et qui remuent leur énorme tête. Forcément, ça porte plus à rire qu'à trembler ou à s'attacher aux personnages. D'ailleurs, j'ai trouvés ceux-ci plutôt pitoyables : leurs motivations sont vraiment peu glorieuses, même dans les gentils, et finalement, les seuls que j'ai trouvés crédibles et réussis, ce sont les méchants ! On pourrait penser que les auteurs voulaient raconter une histoire réaliste, avec des super-héros tout ce qu'il a de plus humain sans rien de super que leur envie d'aider les autres, mais on découvre vite que le réalisme n'est pas le but visé alors que c'était pourtant le postulat de départ (un super-héros humain et sans super pouvoirs). Il y a beaucoup de bagarres et de scènes sanglantes et ça ne me dérange pas mais bon, j'ai trouvé qu'elles tombaient souvent à plat, on ne tremble pas pour les personnages et on regarde l'action se dérouler d'un oeil détaché en se demandant quand est-ce que ça va se terminer. Les tomes de Kick-Ass 2 sont un peu plus intéressants car le phénomène des super-héros se développe dans la population et l'histoire s'étoffe un peu. Quant à Hit-Girl, le tome est là pour nous narrer ce qui s'est déroulé pour cette gamine surentrainée entre l'intégrale de Kick-Ass et celle de Kick-Ass 2 mais n'apporte pas grand chose de nouveau. Après ma lecture, j'ai pu voir le film Kick-Ass (basé sur la première intégrale) et je l'ai finalement préféré aux albums : les personnages sont moins pitoyables et il y a plus d'humour ! C'est une série qui se laisse lire pour qui ne rechigne pas à voir des scènes bien violentes mais j'avoue que ça ne me marquera pas plus que ça : les ficelles me paraissent trop artificielles et accrocheuses pour être vraiment efficaces.

EXTRAIT "Non, décidément, ce comic book ne m'aura pas convaincu. Le film reste plus efficace pour moi que les bouquins, sur ce cas précis. La fin du livre est plus agressive, plus dans la lignée de l'histoire, mais pour la mise en scène, le punch, John Romita Jr ne peut pas suivre. Je reste indéniablement sur les images de l'adaptation, et pas du tout sur celles de l'œuvre originale."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..

Comme l'indique le titre Kick Ass est le premier vrai super-héros.

Mark Millar à fait une fabuleuse histoire presque autobiographique non seulement pour lui mais pour tous ceux fans de super héros.



L'histoire d'un ado normal qui veux changer. Dave devient Kick-Ass, super-héros en tenue de plonger. Aide par Hit-Girl et Big-Daddy ils vont luter contre le crime à New York et surtout contre Red Mist.

Bref, un chef d'œuvre. À noter le travail excellent de John Romita Jr sur les dessins.

Alors que nous sommes saturés de partout, dans les comics et au cinéma, d’images de super-héros tout puissants, comment se fait-il que personne encore ne se soit mis en tête de revêtir un costume pour descendre en vrai rendre justice dans les rues ? Cette question trouve une réponse radicale dans le comics “Kick-Ass” qui va, littéralement, vous botter le cul !



Dans ce comics, un adolescent lambda (comprendre un mec normal, plutôt moyen, sans traumatismes particuliers quoi), se pose lui aussi cette fameuse question, et afin d’y répondre il décide de vivre pleinement son fantasme super-héroïque, pour de vrai. Seulement les blessures, le sang et la violence sont au rendez-vous, pour de vrai, eux aussi... Et on est vite forcé de conclure que si personne n’a encore réalisé dans la vraie vie ce fantasme, c’est sans doute qu’il y a une bonne raison...



Autant vous dire tout de suite que ce comics n’est pas à mettre entre toutes les mains ! C’est violent, brutal, hyper réaliste et plutôt saignant ! Mais je n’avais pas pris une claque de ce genre depuis ma lecture des “Watchmen” (dans un tout autre registre).



Et bien qu’une lecture superficielle puisse laisser l’impression d’un étalage de violence gratuite, de mon point de vue cette violence est ici nécessaire afin de véritablement déconstruire dans la souffrance - littéralement - l’identité de super-héros, pour l’interroger sans concessions et dévoiler les mythes et fantasmes qu’elle recouvre.
Lien : http://www.senscritique.com/..

Unique, borderline, sanglant, drôle, Kick Ass est un détonant cocktail de folie au goût du jour. A notre époque où les super-héros aux pouvoirs fantastiques ne font plus vraiment recette, l'association de Mark Millar et John Romita Jr crée un jeune héro geek, fan de comics, et qui prend autant de coups qu'il en reçoit. Le dessin, loin des comics les plus sinistres, offre un merveilleux exemple du nouveau comic US, plus proche du dessin à l'européenne, et extrêmement jouissif dans ses dialogues.

N'étant pas du tout amatrice de BD et autres comics, j'avoue avoir lu cette BD suite au battage fait après le film et ce juste avant de voir ce dernier.



Elle m'a beaucoup plu. Le scénario est complet et original, le traitement (plutôt hard et trash) sort des sentiers battus des classiques du genre.



HScinema:

Je pense qu'avoir lu la BD avant le film est un plus (comme d'hab je dirais) mais surtout: le comic étant "encore" plus trash que le film ça permet de mieux accepter les images choc du long métrage.

Que c'est laborieux, présenté comme un must have de Daredevil, je trouve ce run terriblement décevant. Alors le perso de Mary Typhoïde pourquoi pas, une tueuse déjantée à la double personnalité en plus ça donne un truc assez inédit dans un comics Marvel/Dc : un héros trompe sa copine sans aucun remord, c'est surprenant et appréciable. Mais pour le reste c'est vraiment pas fou et pas assez urbain, on se tape des invités à la con comme la torche et le Punisher est nul ici. Mais surtout on a les répercussions d'un run des X-Men et du coup on a des démons à New-York et moi si je lis Daredevil c'est pour l'aspect "réaliste" et urbain sûrement pas pour y voir du fantastique. Dire que je suis qu'à la moitié du run.

Pas relu depuis sa publication mensuel qui avait été étalé sur un an et c'est bien plus sympa à lire en bloc.

Mark Millar chez Marvel c'est quand même toujours solide et je le préfère même chez Marvel que sur ses séries car il est cadré et ne peut pas se contenter de faire de l'irrévérencieux comme à son habitude (car bon 80% de ses séries c'est des trucs de sale gosse) donc chez Marvel il ne peut pas faire ça et c'est tant mieux.

Le défaut de cette série est d'être dans la sacro-sainte continuité Marvel ce qui limite les possibilités, quand c'est sortie ça teasait a fond sur la mort d'un X-Men buté par Wolverine sauf que le X-Men buté c'est Vega un mec connu que par les lecteurs acharnés. Du coup on se retrouve avec une série au potentiel de fou avec des passages géniaux (l'attaque chez Daredevil) mais où on sait que la promesse de Wolverine en tueur est un leurre. Le pitch étant Logan se fait tuer et ressuscité par la Main et devient donc un tueur à leur ordre et c'est parti pour un carnage, la dessus pas de souci on est sur du blockbuster spectaculaire avec beaucoup beaucoup d'action avec Wolverine et Elektra en vedette mais j'aurai pas craché sur Wolverine qui bute tout les Fantastic Four, ils servent tellement à rien eux (pire comics de super héros avec Green Lantern).

La première partie c'est donc Wolverine contre tout les héros Marvel et la seconde il retrouve ses esprits et va défoncer du ninja avec une bénédiction qui rappelle Radha Mitchell dans Man on Fire.

Et puis pour ne rien gâcher c'est entièrement dessiné par un John Romita Jr en pleine forme avec des planches ultra classe comme celle de Cap America qui neutralise Wolverine ou Wolverine sous la pluie.

Malgré la déception d'un pitch qui pouvait aller tellement plus loin c'est vraiment un excellent récit de Wolverine, et qui peut être lu indépendamment de tout le reste.

Je n'ai pas été franchement emballée par les deux premières parties de l'histoire, que je trouve assez confuses, mais les deux dernières avec la sous-intrigue des mutants est vraiment chouette et touche Peter Parker au coeur. La dernière partie qui fait le parallèle entre Mary-Jane chez le psy et Spider-Man qui chute est incroyable au niveau du sens et de l'analyse. Un tome plutôt correct !

Suite directe de « Planète Hulk », « World War Hulk » reprend là où s’est conclut précédemment l’histoire. Le récit se découpe en six numéros, dont un prologue, publiés entre 2007 et 2008.



Cet arc est celui d’une rage vengeresse à l’encontre de ceux qui ont exilé Hulk vers une autre planète : Strange, Stark, Richards et Flèche Noire.



C’est le déferlement de la toute-puissance d’un Hulk à la colère jugulée. Et c’est dévastateur. Les différents héros disponibles se heurtent à une violence démesurée et demeurent impuissant face à cette implacable retour de bâton.



Je suis assez peu fan du design des visages. A contrario, les combats débordent de puissance. Les planches appellent le mouvement provoqué par les déflagrations ainsi qu’une sonorité de feu et de métal.



Je ne suis pas un adepte de Hulk, mais cette raclée vaut le coup d’œil !

C’est le tout premier comics que j’ai lu. Ce livre que j’ai vu en film, je l’avais adoré avec tout l’humour qui y est présent, mais le livre est plus dans le gore que l’humour. Malgré ça je l’ai beaucoup aimé, tout comme le film.



Kickass reste pour moi un antihéros un peu comme Deadpool, mais bien sûr il est moins pire que lui (en même temps qui pourrait être pire niveau conneries ?!) Kickass est surtout drôle pour sa maladresse et le fait qu'il veut à tout prix ressembler au superhéros des bandes dessinées. J'adore cet univers !

La collection Marvel Icons permet de revenir sur les runs de certains auteurs sur un personnage en particulier.

Ce gros pavé consacré au Hulk de Bruce Jones contient les épisodes The Incredible Hulk (2000) 34 à 54.



Au travers de ces épisodes, nous allons suivre Bruce Banner dans un road trip à travers les Etats-Unis.

Hulk, accusé d'avoir tué un enfant est pourchassé de toutes parts, recherché par les autorités mais aussi par une organisation dont on va apprendre les motivations peu à peu.

Banner, ne sachant pas lui même s'il est ou non responsable du meurtre d'un enfant, décide de s'exiler et de contrôler la bête qui sommeille en lui tant bien que mal.



Un bon récit sur le géant de jade, ponctué par plusieurs dessinateurs, si j'ai une préférence pour Mike Deodato Jr, les dessins des autres sont tout à fait correct également.

Si j'avais beaucoup apprécié le premier tome du run de Ann Nocenti sur mon super héros préféré, j'ai trouvé ce deuxième volume nettement moins bon.



Les sujets abordés par Ann Nocenti sont toujours fort et en avance sur son temps avec entre autre la condition animale ou encore le féminisme.



Mais les épisodes confrontant Daredevil à Méphisto et autres démons sont trop nombreux à mon goût et ce n'est définitivement pas ce que je recherche chez un super héros dit "urbain".



De plus, dans ce volume, Daredevil a quitté New York et son travail d'avocat et ne laisse aucune place à son identité civile. Matt Murdock est tout simplement inexistent ici.



Ce n'est pas une mauvaise lecture pour autant mais pas à la hauteur du premier tome.

A l'étroit.

Mark Millar a tendance à voir grand: Ultimates ou Civil War ont une vision globale, mondiale des événements et cette vision a la place de s'y développer. La série Wolverine est trop petite pour cette histoire de l'Hydra en collusion avec La Main qui tuent des super-héros afin de les ressusciter pour qu'ils travaillent pour eux suite à un lavage de cerveau. N'étant centré que sur le personnage de Wolverine, on "rate" la vision d'ensemble et dans ce cas c'est synonyme avec la grandeur du récit.

Pourtant le scénariste n'est pas avare en scènes de destruction massive. Mais comme l'origine se borne à être Wolverine qui découpe et tranche, ça reste "petit". Malheureusement, ça ne fonctionne pas mieux lorsqu'on aborde le côté close and personal. La faute à un dialogue intérieur lourdingue et souvent horriblement écrit (la faute à la traduction ?). La vendetta de Wolverine n'est pas particulièrement intéressante et on atteint un côté assez ridicule avec la toute puissance de Gorgone.

Le dernier numéro n'appartient pas à cet arc narratif mais plonge le personnage dans un camp de concentration lors de la seconde guerre mondiale. Loin de sauver les prisonniers, Wolverine se contente de ne pas mourir ce qui rend fou le commandant en charge. Il faut dire que ce dernier n'est pas très efficace: il ne pense jamais à décapiter Wolverine. Millar, dans sa post-face, sort la carte "Will Eisner approved" mais ce dernier n'a pas lu le numéro.

Les 11 premiers numéros sont dessinés par un John Romita Jr. en très très petite forme. Kaare Andrews s'occupe du dernier et il rend une parfaite ambiance fantomatique à cette histoire.

Emmenés par Gorgone, un maître-ninja à la force surnaturelle et capable de tuer par simple contact visuel, La Main, l’Hydra et l’Aube de la Lumière Blanche collaborent afin de transformer les super-héros en terroristes. En tête de liste des figures-clés de la communauté surhumaine qu’ils veulent lobotomiser, figure le nom de Wolverine. C’est en enquêtant sur le kidnapping du fils d’Ichiro que Logan se fait piéger par Gorgone. Victime d’un lavage de cerveau, le nouvel assassin griffu de l’Hydra devient vite l’ennemi public numéro un et place le monde en alerte rouge. Elektra Natchios, tueuse à gages au service du S.H.I.E.L.D., va tenter de récupérer cette arme suprême tombée entre de mauvaises mains. Une fois ses esprits retrouvés, Wolverine est confronté aux actes qu’ils lui ont fait commettre et se lance dans une vendetta sans précédent.



Ce premier Marvel Deluxe consacré au plus intéressant (et surtout au plus exploité) des X-men regroupe deux arcs qui se complètent à merveille, Wolverine : Ennemi d’Etat (#20-25) et Wolverine : Agent du S.H.I.E.L.D. (#26-31). Un one-shot au ton totalement différent, Wolverine : Prisonnier Numéro Zéro (#32), complète ce recueil.



Outre la présence remarquée de guest stars tels qu’Elektra, Daredevil, les Quatre Fantastiques ou les X-men, Mark Millar et John Romita Jr livrent bien plus qu’une simple aventure de Wolverine. Cette traversée de l’univers Marvel n’est jamais gratuite et, toujours au service d’une intrigue centrée sur la Main, elle constitue un savoureux mélange d’action, de terrorisme et d’espionnage. Les projets du génialissime professeur Richards, en mesure de raser des villes, des continents, voire des planètes entières, nourrissent parfaitement les plans destructeurs de l’Hydra, tandis que Daredevil et Elektra s’intègrent parfaitement au récit grâce à leurs antécédents avec la Main.



L’histoire, rythmée par des batailles épiques et dévastatrices, met parfaitement en valeur le personnage de Wolverine tout en restant relativement simple. La double narration de Mark Millar illustre parfaitement les sentiments de ce mutant aux griffes acérées, torturé par une conscience continuellement en proie à des pensées qui ne sont pas les siennes. Cette lutte contre sa bestialité n’est pas nouvelle, mais elle est ici inhibée par le lavage de cerveau mené par l’Hydra. Les dommages qu’il porte à ceux qui lui sont chers sont considérables et les douleurs psychologiques qui en résultent ne guérissent malheureusement pas aussi vite que ses blessures physiques. Libéré de l’emprise de l’Hydra, il deviendra un prédateur encore plus féroce, mais dont les actions sont délibérées et guidées par une soif de vengeance extrême.



John Romita Jr n’en est pas à coup d’essai sur la plupart des super-héros qu’il met en scène et profite donc de son expérience pour livrer un dessin dynamique au style immédiatement identifiable. Batailles au ralenti, combats d’arts martiaux dans des cases surpeuplées, crash de l’héliporteur du S.H.I.E.L.D. et super-héros hachés menu à l’arme blanche : l’auteur s’en donne à cœur joie. Le contraste avec le décor enneigé du dernier épisode, se déroulant dans le camp de la mort de Sobibor, est d’ailleurs assez surprenant. Le rythme de cette histoire dédiée à Will Eisner et mettant en scène un Logan muet, permet de conclure cet album explosif dans le calme. Il prouve également que, même sans utiliser ses griffes rétractables en adamantium, Wolverine demeure impressionnant.



Réunissant deux excellentes histoires, Ennemi d’Etat met parfaitement en valeur ce personnage qui mérite amplement sa place au sein de la collection Marvel Deluxe.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Ce cinquième tome regroupe les épisodes #43 à #45 d’Amazing Spider-Man Vol II parus entre septembre 2002 et novembre 2002.



Malgré un scénario assez classique, l’idée de créer un nouveau Docteur Octopus sans pour autant mettre l’ancien de côté est intéressante et livre de belles scènes d’action, débordantes de tentacules. Dans ce tome où Spidey se rend à Los Angeles afin de travailler à sa relation avec MJ, le hasard fait peut-être un peu trop bien les choses en faisant resurgir Otto Octavius précisément là où MJ se trouve. D’un autre côte la présence de MJ va ajouter beaucoup d’intensité et d’émotion au combat qui oppose Spider-Man au Docteur Octopus. Une lutte dont le côté dramatique est accentué par la présence d’êtres qui sont chers à l’homme araignée.



Il faut aussi souligner le réalisme des combats. Alors que dans d’autres récits Spider-Man se fait exploser contre un mur et se relève dans la seconde en balançant une vanne comme si de rien n’était, ici, on découvre une vraie douleur et le jusqu’auboutisme d’un homme qui se surpasse pour sortir des gravats. Le graphisme de John Romita Jr. contribue certainement à cette impression.



Le récit va également bien alterner l’action avec des scènes concernant la relation entre Peter Parker et MJ Watson, tout en exploitant à merveille Tante May dans son nouveau rôle. Son intervention à l’aéroport est d’ailleurs excellente et fait entrevoir toutes les possibilités du rôle plus participatif de ce personnage rendu encore plus attachant.

Le duo de choc formé par J. Michael Straczynski ("Rising Stars") et John Romita Jr ("Iron Man") poursuit sur sa lancée avec ce quatrième tome qui regroupe les épisodes #40 à #42 d’Amazing Spider-Man Vol II parus entre juin 2002 et août 2002.



Cette nouvelle histoire débute par un petit cours de physique servi avec une touche d’humour typiquement Spidey. Cet humour et le côté terre-à-terre des personnages constituent le charme de cette série. Un humour qui va ici reprendre des caractéristiques d’autres héros comme le teint de Hulk ou le Bat-signal de Bruce Wayne ou alors jouer sur les situations amusantes dans lesquelles se retrouve Spider-Man, comme le moment ou il traverse un vestiaire pour dames dans sa forme astrale.



Côté personnages la révélation du tome précédent s’avère vraiment bénéfique pour le personnage de Tante May qui est vraiment adorable dans son rôle de public-relations de Spider-Man. On a vraiment l’impression qu’elle s’est maintenant trouvé un rôle actif au sein de la série.



De son côté, Spider-Man a le cœur plus léger depuis sa révélation à tante May, mais se retrouve ici au milieu d’une histoire qui le dépasse. J’ai bien aimé le fait qu’il soit obligé de faire un peu de travail de détective et qu’il ne solutionne pas tout juste en se balançant au-dessus des immeubles. Le fait qu’il aille consulter le Docteur Strange dès qu’il se rend compte du côté paranormal du problème, est également très agréable. D’un autre côté, on peut reprocher qu’il n’y ait pas assez d’embuches dans son travail de détective.



Mais ce qui m’horripile c’est l’erreur d’impression en fin d’album (la 3ème avant-dernière et la 5ème avant-dernière planche sont identiques). Etant donné que mon album n’est visiblement pas le seul concerné, c’est franchement SCANDALEUX que plusieurs lots défectueux soient encore présents en librairie, surtout quand on utilise le terme «PREMIUM» dans le nom de la collection.

Ce troisième tome regroupe les numéros #37 à #39 d’Amazing Spider-Man Vol II et nous livre la suite du cliffhanger du numéro #35, à la fin du tome deux. Le numéro #36 ayant été volontairement laissé de côté par cette collection, étant un épisode hors continuité dédié aux attentats du 11 septembre.



Pas de combats ni de super-vilains pour Spider-Man dans ce tome essentiellement dédié aux problèmes que rencontre Peter Parker en tant qu’instituteur et à l’identité secrète qu’il cache à sa tante May.



A l’instar de Bendis sur la série "Daredevil (100% Marvel)", Joe Michael Straczynski ("Rising Stars") va donc livrer un récit dédié à l’homme derrière les collants et à son identité secrète. Si l’histoire est assez réussie, on n’atteint cependant jamais la profondeur et la noirceur des

récits de Bendis sur le collègue de l’homme araignée, ni au niveau de la narration, ni au niveau du graphisme que nous livre John Romita Jr. ("Iron Man").