Pourtant, souvenez-vous de ce miracle des lectures, d'une phrase trouvée dans la marée des veilles, égarée parmi tant d'autres mots, trouvée puis jetée à l'abandon, oubliée, oubliée comme ces milliers de livres lus désormais en sommeil et dont vous ne percevez même plus le murmure. Ils sont de grands oiseaux dans la bibliothèque et leurs ailes paraissent collées une à une. S'envoleront-ils encore, sauront-ils chanter au fond du cœur, cingler les nerfs jusqu'à l'intenable ? Ou seront-ils momies jusqu'à la fin des temps ?