Joëlle Brethes

Je ne suis pas une grande adepte de romans fantastiques qui utilisent comme trame de fond la mythologie.

Mais Joëlle Brethes vient de me fermer mon clapet en beauté. J'ai dévoré Les Vénusiennes en une après midi et j'attends la suite avec grande impatience. Sa dernière page nous offre une fin ouverte où il reste encore des questions en suspends. Les Vénusiennes pourraient être un one shot mais mois j'en veux encore.

Que dire du roman? Tout d'abord je me souviens d'une conversation avec l'auteure. Elle disait se sentir plus à l'aise dans l'écriture pour les contes, les nouvelles, les poèmes. Je suis loin d'être de son avis. Elle maitrise le roman. D'ailleurs celui-ci est complet et frappe fort. J'ai entendu que Les Vénusiennes n'étaient pas à mettre dans toutes les mains. Là encore je ne suis pas d'accord. Un lecteur ado confirmé pourrait les lire. Et je verrais bien un phallocrate en pleine lecture. Les hommes en prennent pour leur grade et cela fait du bien. Cela pourrait-il changer un peu le regard sur la femme?

Joëlle Brethes parle ouvertement de proxénétisme sans employer de langage cru.

Comment réagirait un homme de pouvoir s'il découvrait une planète composée de femmes sublimes. Le machiste qui sommeille en lui se régalerait. J'imagine déjà son sourire gras….

L'auteure nous propose un roman fantastique qui dénonce la cruauté de l'homme. L'homme qui se sent supérieur à la femme en toute occasion. Qui l'utilise que pour ses besoins primaires et bestiales. L'auteure plante bien son décor et il fait froid dans le dos. Vénus n'est peuplée que des femmes descendantes d'Aphrodite. Sur Mars ce sont les descendant d'Ares et les Vénusiennes qui ont voulu les suivre. Et le terrien, que veut t'il? Enlever les vénusiennes et les mettre sur le marché lucratif du sexe. Trois décors parfaitement décrits et maitrisés. Trois actions à trois lieux différents qui vont subir une sacré connexion. Des héroïnes qui vont se rebeller. Des résistants qui vont se manifester et représenter l'espoir chez l'être humain. Un roman engagé et féministe jusqu'au dernier mot. Habilement mené par l'auteure qui pointe du doigt là où ça fait mal.

Politique, pouvoir, sexe, résistance, guerre…. Joëlle Brethes nous fournit un premier roman intense et captivant. Et on en redemande encore….

Merci à l'association Laféladi et ses 6 fées de nous faire rêver à travers leurs livres et leur imagination débordante.

Merci à l'association Laféladi et ses 6 fées pour leur engagement sans faille pour la vie culturelle de l'île de la Réunion.

Merci à l'association Laféladi pour ce service presse exceptionnel. de jolies découvertes pour ma part.



Un roman court et très original. J'aime beaucoup l'univers de Joelle Brethes. J'ai souri car encore une fois elle nous offre un rôle noble à nos amies les araignées. L'homme de Larachney est pour moi un joli mélange de science-fiction, polar et jeunesse. et on passe un moment très agréable et l'auteure a une imagination débordante.

Par contre j'ai un gros bémol sur la couverture. Elle est jolie mais l'art reste subjectif. Et je ne suis pas sure qu'elle parle à tout le monde cette couverture. Sachant que ce court roman peut cibler un public adolescent, j'aurais mis en avant le coté décalé science-fiction et araignées pour attirer plus de lecteurs récalcitrants. Et j'aurais même intégrer des illustrations à l'intérieur. L'amitié atypique entre Sylvestre et ses trois drôles d'animaux de compagnie est le point fort et phare du roman. L'auteure en joue et sait le mettre en avant. J'aurais bien accentué le truc avec des illustrations Sylvestre avec Léa, Anatole et Mila….

En tout je reste très emballée par la plume de Joelle Brethes. J'adore ces propositions et elle aurait même pu faire un roman complet avec L'homme de Larachney….

C'est bizarre de lire du Joëlle Brethes dans des nouvelles sombres. Dès la première nouvelle "Les bonsaïs", je me suis posée la question si je lisais bien l'auteure que j'affectionne beaucoup.

Des nouvelles avec un zest de fantastique mais réalistes et parfois nous glacent le sang. Je ne dis pas que c'est mal écrit, bien au contraire. Je dis juste que j'ai été mal à l'aise sur certaines nouvelles.

On est vite déconcertée par le message véhiculé par Joëlle Brethes. D'ailleurs certaines se rapprochaient plus du thriller psychologique dont j'aurais bien vu l'auteure développer sa trame sous un roman plus complet. Je lui suggérai l'idée lors d'une dédicace.

En tout cas j'ai encore passer un agréable moment.

Je ne suis pas une grande fan de poésie. Mais Joëlle Brethes réussit à me faire mentir encore une fois.

Une trame directive : être dans la tête des araignées. Ces chères petites bébêtes si détestées et incomprises.

Les poèmes sont très faciles à comprendre pour nos bout de chou. On rentre facilement dans les pensées le plus intimes de nos héroïnes sur pattes et on finit par culpabiliser de leur faire du mal.

Je tire mon chapeau! L'auteure réussit à proposer un recueil complet avec des histoires diversifiées.

Simple, doux et efficace. Tous compréhensifs pour les lecteurs récalcitrants. On sourit à plusieurs reprises.

J'ai passé un très bon moment et je me ferais une joie de lire ce recueil à la classe de mon fils.

Merci Joëlle Brethes et les Editions La plume et le parchemin pour ce Service Presse. J'ai lu le tome 1 en Aout 2019 et j'avais des questions en attentes.



Venus, La Terre et Mars... zone de conflit.

Trois planètes. Une connexion évidente au fil des pages.

Pouvoir, politique, jalousie, manipulation, rebelles, terrorisme, résistance, trahison et secrets d'état...

Nous ne sommes plus sur la même ambiance que le premier opus où l'homme était vraiment pointé du doigts.

Joëlle aborde l'après conflit... la difficulté de mettre en place une planète équilibrée et sereine.



Tandis que le tome 1 était ciblé vénusiennes, j'ai ici une trame centrée sur les conflits persistants. Un peu déstabilisée sur la première partie, je me suis prise vraiment au jeu après ce passage obligatoire. Beaucoup de difficulté au départ à me remettre sur le récit car j'étais focalisée sur la trame roman engagé et féministe.



Mais Joëlle a réussi à me surprendre sur l'enjeu des Vénusiennes 2.... L'homme & la femme sont maitres de leur destin!

Elle met en place une sorte de cohabitation évidente entre les 3 planètes. Sans trop spoiler, j'ai beaucoup aimé le message qu'elle véhicule sur la mixité, sur le partage des connaissance pour un meilleur univers.



Dans ce récit, les vénusiennes ont un rôle secondaire.

Un roman plus doux que le premier qui était percutant sur certains passages.

Une meilleure description que le premier opus. Un vrai soucis du détail.

Une très belle plume.



Question du jour : un tome 3 qui se profile à l'horizon?

Un récit d'aventure bien sympa mais je trouve dommage que la couverture ne reflète pas l'ambiance jeunesse du livre. Franchement c'est le genre de recit que je peux lire à mon fils de 7 ans mais malheureusement sans ce service presse je serais passée à côté. Persuadée que c'était un roman un peu féministe qui allait aborder le sujet du voile. Oui c'est traité mais de manière douce et surtout vu pas des adolescents. Bravo d'ailleurs à Joelle Brethes qui à sa manière à elle dénonce le jugement facile.

Nous sommes en compagnie d'adolescents qui vivent un peu reclus dans un internat dans une bourgade retirée. Et un jour ils vont être amenés à voir plus loin que leur petite cocon et prendre des risques pour peut-être sauver le monde. Elisabeth, Frédéric et Bella vont vivre une magnifique aventure qui va leur apprendre la tolérance, l'inconnu, une amitié plus forte et surtout à prendre des risques. Pour moi nous sommes dans un court roman 100% jeunesse même s'il y a la partie secret militaire et d'état. L'héroïne principale Elisabeth va vous balader avec ses états d'âme d'ado mais surtout vous émouvoir dans son évolution.

Un roman qui appelle d'abord à la tolérance et ne surtout pas s'arrêter aux apparences sous fond d'ambiance fantastique.

« Ceci se passe il y a bien longtemps dans un royaume aujourd'hui florissant mais secret... » Ainsi commence ce petit conte écrit à la manière médiévale mais non dénué d'humour. Un vieux roi laisse sa très jeune reine s'ennuyer dans son château. Celle-ci, va alors trouver à s'occuper dans les bras de plusieurs amants qui lui donneront tous un enfant. Cette véritable nymphomane, non contente de séduire ces hommes les uns après les autres va, de plus se révéler être une terrible mante religieuse car pour faire taire toute rumeur, elle les fera assassiner aussitôt leur idylle achevée. Je vous laisse découvrir la fin de cette histoire, tout à fait dans la veine d'un conte médiéval fantastique, puis qu'on y découvrira la présence d'un Maître du Temps. Le propos et le style sont simples, l'écriture est agréable et reste très prude malgré le thème. C'est court. On appréciera les photos soignées, noir et blanc/sépia, qui émaillent le récit et lui donnent une certaine contenance. Le sous-titre « conte pour adultes » me paraît excessivement moral, car il est bien évident que ce livre s'adresse à tous. On regrettera peut-être l'absence de quelques descriptions d'ébats amoureux qui auraient pu donner plus de corps et de profondeur au récit. Mais ce n'était certainement pas l'objectif de l'auteure. On aura tout de même droit à un poème légèrement grivois à la manière de Ronsard.

Conte pour adulte très soft malgré ce qu'annonce le speech.



Une reine loin d'être honorable.

Une reine de petite vertus.

Une reine capricieuse.

Une reine ensorceleuse.

Une reine jalouse.

Une reine manipulatrice.

Au vu du profil de la Reine, j'en attendais un peu plus de l'auteure. J'étais persuadée qu'elle allait m'emmener très loin et je reste sur ma faim.



J'adore la plume de Joëlle Brethes. C'est doux et poétique. Et pour moi, elle aurait pu oser un peu plus. Ce serait passé crème.



Le genre "conte pour adulte" n'est pas assez exploité selon moi. C'est trop mignon au vu du profil de l'héroïne.



Je m'attendais vraiment à un coup de cœur.

Merci à l'association Laféladi et ses 6 fées de nous faire rêver à travers leurs livres et leur imagination débordante.

Merci à l'association Laféladi et ses 6 fées pour leur engagement sans faille pour la vie culturelle de l'île de la Réunion.

Merci à l'association Laféladi pour ce service presse exceptionnel. de jolies découvertes pour ma part.



L'histoire que nous propose Joelle Brethes était vraiment sympa. J'avais hâte de découvrir le fin mot de l'histoire. Mais voilà patatras, l'auteure que je connais bien ne pouvait pas savoir que je détestais ce genre de fin. Je suis désolée mais le final a gaché ma lecture alors que j'étais plus qu'emballée. Tout tombe comme un soufflet… Et c'est très rare que je donne un avis positif et enjoué. Joelle Brethes n'échappera pas à ma critique négative. Mais pour ma défense je donne un avis très personnel.

L'auteure garde cependant une plume agréable et 95% d'une histoire passionnante. J'aurais volontiers vu cette courte histoire en roman complet sans le dernier chapitre bien sur. L'auteure arrive à aborder des thèmes forts comme la PMA. Une trame avant-gardiste sachant que ce roman est sorti en 2015.

Je vais me répèter. La couverture ne me convainc pas. Il met pas en valeur le texte et ne touchera pas un public large. On est dans un genre science-fiction et pour moi un peinture ne cadre pas avec le genre. Désolée pour l'artiste mais je cherche à mettre en avant un texte.

Grand mère Kal est un mythe réunionnais. Mais aussi une curiosité pour tous les enfants de l'île. Encore plus pour le petit Eric, le nouveau "zoreil" qui débarque dans une nouvelle école, une nouvelle culture.

Joëlle Brethes, plume que j'apprécie beaucoup, nous offre un joli conte pour enfant. Elle crée une rencontre insolite entre le petit garçon et la sorcière dont la réputation n'est plus à faire.

Eric est un sacré chenapan. Il n'a peur de rien. Un jour il entend parler de cette Grand-mère. Enfant très curieux il va vouloir impressionner ses copains et partir à l'aventure d'une rencontre avec Kal. Une manière bien dangereuse pour se faire apprécier.

Comme je le disais. Joëlle Brethes nous propose d'abord une rencontre insolite. J'y ai vu un symbole. Une voix qui souffle de faire des choix hasardeux.

Un récit court, ludique et très agréable. On attend de connaitre les choix du petit Eric. Une place d'honneur à ce petit garçon qui va apprendre le bien et le mal. Un conte original pour la mise en avant de Grand-Mère Kal.

Un petit bémol pour la chute de l'histoire dont je n'ai pas compris toute la subtilité.

Dans cette histoire complexe où se mêle mythologie, sciences fictions et monde futuriste. Les personnages quoique nombreux sont tous plus fascinants les uns que les autres.

Le côté mythologique est bien traité. L’histoire des deux planètes, Vénus et Mars, du Dieu Mars et de la déesse Aphrodite est très intéressante. Le peuple Vénusien, entre autre, a une culture autour de la Déesse Aphrodite qui est fabuleuse. Tant de détails, dans les attributions du peuple, dans leurs fonctions, dans leurs rites et coutumes et dans leurs secrets mystiques.

Les Vénusiennes sont un peuple que j’ai apprécié découvrir. Femmes fortes, guerrières par la force des choses, mais dont l’organisation est inébranlable et fondée sur des bases antiques intéressantes. J’aurai adoré visiter l’antre de la Grande Prêtresse et sa fabuleuse bibliothèque en vrai, quoique les mots de Joëlle permettent de s’y projeter.

Joëlle Brethes a créé un univers intrigant, complexe et bien rodé. Malgré la quantité de personnages, le lecteur se retrouve facilement dans chaque civilisation. Je n’ai pas eu de mal à suivre et me remettre en mémoire les différents personnages lors des changements de point de vue et de planète. L’entremêlement des mondes est assez surprenant, mais il se fait à la perfection. Chacun ayant ses croyances, sa culture et ses valeurs propres.

Une lecture complexe entre trois planètes avec des personnages bien définis. Une histoire à l’évolution incertaine, mais menée de manière surprenante par l’auteure. Merci Joëlle et les Éditions la Plume et le Parchemin pour cette belle découverte.
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Frédéric et Élisabeth sont cousins et dans la même classe au lycée, où ils sont pensionnaires. Leurs deux amies, Marcelline et Julie, plus discrètes, seront tout de même d’un grand secours dans cette aventure. La nouvelle arrivante, bien que « bizarre » pour ses nouveaux camarades de classe, revêt bien des mystères qu’ils tenteront de découvrir. Sous haute surveillance et ne disant pas un mot, la jeune Bella est à elle seule toute une énigme. De plus, elle n’a aucun contact avec les élèves de sa classe. De quoi soulever toutes les interrogations !? Encore plus, lorsque le corps enseignant qualifie « d’expérience » l’arrivée de cette jeune personne. L’intrigue n’en est que plus intéressante.

Tout au long de ce récit, nous accompagnerons donc ces personnages dans leurs découvertes de ce que cache l’énigmatique Bella. Plusieurs détails vont interpeller ses camarades de classe. Ces derniers vont chercher à percer les secrets qui l’entourent. Une enquête à mener finement se profile à l’horizon, mais Élisabeth et Frédéric devront être prudents et vigilants, afin de ne pas éveiller les soupçons.
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« L’homme de Larachney » nous propose une lecture courte. J’aime beaucoup sa couverture, illustrée par Huguette Payet, elle représente tout à fait le personnage principal de notre histoire, Sylvestre. Ainsi que le milieu dans lequel il va évoluer, et ses auxiliaires tout à fait hors du commun, Léa, Anatole et Mila.

Dans cette histoire nous serons projetés en 2177, après la Grande Catastrophe qui a mis en péril l’espèce humaine, mais aussi les autres espèces vivantes de la planète. Depuis cet évènement, certaines espèces ont été transformées, devenues comme mutantes. Léa, Anatole et Mila, en font partie. Ce sont des araignées aux proportions surdimensionnées, devenues des auxiliaires de police à Larachney, l’une des cités où sont regroupées les survivants. Ses auxiliaires très utiles et efficaces ne sont malheureusement pas toutes protégées comme à Larachney. A Enterle, à l’inverse, elles sont exterminées et détestées par la population qui en a une peur bleue.

Découvrir ce monde futuriste a été un réel plaisir. Les descriptions de Joëlle Brethes sont superbes, on s’y croirait. Les innovations qu’elle a imaginé pour le futur sont géniales.

Suivre Sylvestre dans ses découvertes a été fascinant. Larachney – sa cité d’origine – étant différente d’Enterle, ils n’ont pas la même façon de vivre, les mêmes infrastrucutres, … Le suivre donc et écouter les explications et conseils de Marie-Anne dans cette nouvelle cité a été ce que j’ai préféré dans cette lecture.
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