-Oh, pardon, mon adorable Vi, j'aurais dû penser que tu as déjà assez d'affliction à supporter le faciès de Ian tel qu'il est !
-Sache, bonhomme, que mon Ian a un nez tout-à-fait proportionnel à...à son intelligence ! Ce qui, comme on le sait, fait le bonheur de toute femme !
Je me demandais, par exemple, quel dieu faisait bouger les automobiles. Ou si les meubles discutaient entre eux dès qu'on quittait la pièce où ils se trouvaient. Ou si les anges habitaient dans un jardin qui s'étendait derrière l'horizon. ou encore si on mourait doucement chaque fois que le soleil se couchait, pour renaître le lendemain avec un nouveau corps tout frais et une nouvelle vie à vivre.
"(...) - Et ton aïeul se servait de son horloge ?
- Oh, non ! Il disait que les horloges, jadis, étaient des instruments de torture, destinés au contrôle des gens par d'odieux tyrans ! (...)
José ROOSEVELT, L'Horloge, 2000, Paquet (p. 55).