Parfois, une grande frayeur l'envahissait à l'idée que le seul moyen dont il disposait, cette récitation des psaumes, risquait d'être sans effet devant l'immensité de la tourmente où Jonas et Ménouhim allaient trouver le trépas. «Ah ! ces canons ! songeait-il, quel bruit de tonnerre ils font ! Voilà mes enfants qui brûlent tout vifs ! C'est de ma faute, c'est de ma faute ! Et moi, je ne sais chanter que des psaumes. Ce n'est pas assez ; non, ce n'est pas assez !»