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Critiques de Jules Boulard (9)
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L'allumeur de réverbères

Un beau témoignage sur l'enfance de l'écrivain , au coeur des ardennes belges , le titre du livre évoque un souvenir particulier de l'auteur , le temps où il y avait encore un allumeur de reverbères . Quelques belles anecdotes par ce conteur hors pair .
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La foi et la cendre

Avec La Foi et la Cendre, Jules Boulard nous emmène au 13e siècle en pays cathare… Il s’est attaché, dans ce roman historique, aux motivations, à la démarche des croisés « du nord » plus qu’à l’évocation de la tourmente qui s’est abattue sur le Midi, très souvent racontée, commentée. En suivant pas à pas les quelques personnages qui se retrouveront dans le sillage de Simon de Montfort aux sièges de Béziers, de Carcassonne et d’autres cités ou châteaux, c’est tout le paysage humain de l’époque qui s’anime, ligne après ligne : les seigneurs et leurs vassaux, les « escholliers », les truands de la Cour des miracles, les nautes qui mènent leurs foncets sur la Seine et le Rhône, mais aussi les troubadours de l’âge courtois. Le lecteur est invité aux grands tournois de chevalerie comme aux cérémonies pieuses des Bonshommes cathares, dans une léproserie ou à la suite des premiers chirurgiens qui fonderont la faculté de médecine de Montpellier.
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La morsure du feu

J ai découvert ce livre par le biais des opérations Masse critique.

Je crois qu'il faut essayer de nouveaux horizons et je suis une lectrice éclectique.

Malheureusement je n ai pas été convaincue.

il est difficile de s attacher à ce jeune homme tellement on nous parle de cette rivière qui bouillonne autant que sa vie.... et J ai fini par décrocher emporter par d autres romans.
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La morsure du feu

Quel beau récit ! Au fil de l'eau, s'écoule la vie d'Aubain, jeune garçon tout juste sorti de l'enfance et pour qui, la rivière Lesse, sert à la fois d'amie, de confidente, d'exutoire.

Il cherche sa place et son identité auprès de ses parents, paysans dans la campagne belge, mais chez qui le vouvoiement est de rigueur. A table, quatre assiettes pour 3 personnes. La mère attend et espère le retour de l'enfant disparu aux premiers jours de la Grande Guerre, à tout juste 4 enfants. Ce frère, dont le prénom Albin, sonne presque comme celui d'Aubain, qui n'était pas né lors du drame. Pendant la grossesse de la mère, la naissance d'une fille n'était même pas envisagée.

Comment faire pour exister pleinement dans cette situation ?

Alors Aubain se révolte à son niveau, bien gentiment : il sèche l'école, il passe ses journées au bord de la rivière en jetant des pierres et envoie des cailloux sur le linge tout juste lavé par Louise, une lavandiere. Il fait des rencontres : Marie-des-grattes, la vieille chevriere, Fanny-Viviane-Fanchon, l'"irlandais".

Tous l'aident à se construire, volontairement ou à leur insu.

Le maître d'école qui veut fléchir sa résistance et est sur le point de réussir.

Alors, Aubain se lance à la recherche du frère disparu.

Ce roman est riche d'espoir.

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Au revoir, facteur !

Un hymen à ce beau métier d'antan qui perd de son humanité aujourd'hui...
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L'allumeur de réverbères

C'est un temps que les moins de 20 ans... mais quelle belle évocation !

Comme j'aurais aimé écrire sous sa dictée à l'école...

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La morsure du feu

La Morsure du feu raconte l’histoire d’Aubain, jeune garçon d’une quinzaine d’années, qui souffre de la comparaison avec un frère qu’il n’a pas connu, disparu quelques mois avant sa naissance, alors qu’il n’avait que quatre ans. Solitaire et rongé de l’intérieur par cette ombre qui l’oppresse, Aubain confie ses troubles à la Lesse, la rivière, son unique amie jusqu’à l’arrivée de Viviane…



Merci à Babelio et aux éditions Weyrich pour l’envoi de ce livre, qui m’a laissé une opinion en dents de scie.



J’ai d’abord eu du mal à entrer dans l’histoire. La plume est assez particulière : très contemplative, très descriptive. Les envolées lyriques sont bien maîtrisées, mais on n’aime ou on n’aime pas. Malheureusement, je n’aime pas. À petites doses, passe encore, mais si je leur concède volontiers une certaine beauté, j’ai vite entrepris de les survoler. En outre, j’ai été assez déstabilisée par la manie de l’auteur de lâcher des phrases qui commentent le paragraphe suivant, avant, donc, que l’on sache de quoi il en retourne.



Au fil des pages, j’ai néanmoins été touchée par les tourments d’Aubain, ses réflexions, sa quête d’identité, la place qu’il tente de se créer, à mi-chemin entre celui qu’il veut être et cet autre que ses parents ont perdu… C’est le genre de récits que j’affectionne, ceux qui se focalisent sur la (re)construction, le mal-être, les cheminements intérieurs…



Tout au long du deuxième tiers du livre, je me suis dit que, malgré cette plume à laquelle je demeurais hermétique, j’allais sincèrement apprécier cette histoire… jusqu’à ce que j’aie l’impression de me retrouver avec, entre les mains, un roman de Clarisse Sabard (désolée, Clarisse, ce n’est pas de l’acharnement volontaire, vraiment !)



J’ai découvert le feel good avec cette auteur, et aussi le fait que les récits bisounours rose bonbon happy end où tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes sont encore moins à mon goût que les envolées lyriques.



Alors certes, ici, il y a la guerre. Il y a des morts. Des disparus. Des Prussiens qui ont commis des exactions et autres atrocités. Et pourtant, dans le dernier tiers, ce roman vire quand même au bisounours rose bonbon happy end où tout finit pour le mieux dans le meilleur des mondes.



Peut-être le résumé m’a-t-il induite en erreur. Je me figurais que le frère d’Aubain était mort à la guerre, que d’aucuns le voyaient probablement comme un valeureux héros, ce dont souffrirait son cadet, mais en fait non, il s’agissait d’un garçonnet disparu dans son propre village. Garçonnet qui, malgré de vagues recherches, n’a pas été retrouvé.



Et c’est là que la comparaison avec Clarisse Sabard est inévitable. Comme dans les deux romans que j’ai lus de cette écrivain, La plage de la mariée et Les lettres de Rose, on a un protagoniste qui explore le passé de sa famille, mais qui stagne dans ses recherches parce qu’il fuit / remet à plus tard / re-fuit / n’est plus en mesure d’interroger un témoin-clé / se dérobe…



Et à côté de ça, tout le monde il est gentil, tout le monde il prend Aubain sous son aile, et tout le monde il lui apporte les clés pour comprendre son passé, s’en libérer, trouver sa place et le bonheur. À tous les points de vue. Ce n’est pas un roman sur l’acceptation, comme je le croyais (et comme je l’aurais préféré), c’est un roman où TOUT s’arrange à la fin, trop bien, trop facilement, trop « pile comme il faut ».



C’est un avis vraiment très personnel, et pas du tout objectif, je le reconnais. Autant le résumé me plaisait, autant l’auteur a hélas coché toutes les cases de ce que je n’aime pas dans un roman, mais je n’irais pas prétendre qu’il est mauvais. Il ne correspond juste pas à mes goûts.



Si vous aimez les œuvres contemplatives, l’idée d’une quête de soi à travers la quête d’un autre et surtout les grosses happy end, il est en revanche fait pour vous.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Anna & Marie

Un récit qui attire irrésistiblement, comme un aimant...



Un double visage, comme souvent lorsque l'on porte deux prénoms séparés par un tiret !



Un auteur qui aime les Ardennes belges et qui sait si bien nous entraîner sur ses sentiers.
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Les naufragés de l'orage

Sous le couvert d'un roman, Jules Boulard décrit si bien le monde des paysans et des agriculteurs de l'Ardenne belge, à la sortie de la guerre 40'-'45.

Comme dans les précédentes œuvres de l'auteur, je me suis sentie tellement en harmonie dans cet univers rural !
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