Critiques de Julia Weber (35)
Ce roman est vraiment agréable à lire et découvrir. J'ai beaucoup aimé !
Le style d'écriture est vraiment sympathique, joli et simple. Les personnages sont attachants, touchants dans leur complexité et leur côté brisé attire la compassion. Quant à l'intrigue, elle est intéressante et il me tardait de comprendre tous les mystères. Mais cette fin, elle était fantastique. C'était émouvant, touchant, bien ficelé...
Une belle lecture !!
Le style d'écriture est vraiment sympathique, joli et simple. Les personnages sont attachants, touchants dans leur complexité et leur côté brisé attire la compassion. Quant à l'intrigue, elle est intéressante et il me tardait de comprendre tous les mystères. Mais cette fin, elle était fantastique. C'était émouvant, touchant, bien ficelé...
Une belle lecture !!
Je tiens à remercier infiniment la maison d'édition Berlya qui m'a envoyé son tout premier roman et pas des moindre !
Le 22 novembre 2021, Estelle Pujol se présente à la réception d'un hôtel de Château-Poivet.
Le 16 août 1998, une enfant cherche un livre de coloriage dans un centre aéré de Saint Antoine.
À l'automne 1994, Bénédicte et François accueillent un heureux évènement.
Trois faits en apparence anodins au cœur d'une spirale infernale où meurtres, violence et haine idéologique se tutoient. Un tourbillon que le lieutenant Moreau va être chargé de démêler. Et si, sans le savoir, elle aussi était cœur de cette toile ?
C'est un gros coup de cœur ! Je découvre donc en plus de la maison d'édition, deux auteurs au talent indéniable. Un thriller écrit à quatre mains qui se dévore littéralement ! Le récit alterne entre deux temporalités ce qui a permis un rythme soutenu tout du long. La plume des auteurs est saillante, travaillée et addictive sans pour autant en faire des tonnes.
Nous voilà dans un thriller intense qui va nous montrer toute la noirceur de l'homme et le monstre en devenir qui est nourrit par une haine inconditionnelle. Mais laquelle ?
Psychologie, viols, meurtres, haine ... Tout y est pour créer un roman percutant et choquant à souhait ! J'ai beaucoup aimé le personnage de la flic , blessée par son passé mais avec un courage et une détermination inégalable.
Les auteurs abordent une thématique qui m'était étrangère en littérature et ils l'ont fait à merveille. Un mal qui malheureusement existe dans notre monde actuel et qui je dois l'avouer, fait très peur.
Ce livre est une pépite ! Je le recommande les yeux fermés à tous les amoureux du genre qui, j'en suis certaine, ne seront pas déçus !
Le 22 novembre 2021, Estelle Pujol se présente à la réception d'un hôtel de Château-Poivet.
Le 16 août 1998, une enfant cherche un livre de coloriage dans un centre aéré de Saint Antoine.
À l'automne 1994, Bénédicte et François accueillent un heureux évènement.
Trois faits en apparence anodins au cœur d'une spirale infernale où meurtres, violence et haine idéologique se tutoient. Un tourbillon que le lieutenant Moreau va être chargé de démêler. Et si, sans le savoir, elle aussi était cœur de cette toile ?
C'est un gros coup de cœur ! Je découvre donc en plus de la maison d'édition, deux auteurs au talent indéniable. Un thriller écrit à quatre mains qui se dévore littéralement ! Le récit alterne entre deux temporalités ce qui a permis un rythme soutenu tout du long. La plume des auteurs est saillante, travaillée et addictive sans pour autant en faire des tonnes.
Nous voilà dans un thriller intense qui va nous montrer toute la noirceur de l'homme et le monstre en devenir qui est nourrit par une haine inconditionnelle. Mais laquelle ?
Psychologie, viols, meurtres, haine ... Tout y est pour créer un roman percutant et choquant à souhait ! J'ai beaucoup aimé le personnage de la flic , blessée par son passé mais avec un courage et une détermination inégalable.
Les auteurs abordent une thématique qui m'était étrangère en littérature et ils l'ont fait à merveille. Un mal qui malheureusement existe dans notre monde actuel et qui je dois l'avouer, fait très peur.
Ce livre est une pépite ! Je le recommande les yeux fermés à tous les amoureux du genre qui, j'en suis certaine, ne seront pas déçus !
Encore une fois, ce roman est publié par la maison d’édition Inceptio, mais pour la première fois, il ne s’agit pas d’un roman de SFFF puisqu’il est catalogué comme « fiction générale ». Cette expression est très peu spécifique car la grande majorité des romans sont des fictions, mais je comprends la difficulté de genrer un tel livre. Aujourd’hui, nous pourrions dire qu’il appartient aux romans contemporains, mais je n’aime personnellement pas cette étiquette et c’est la raison pour laquelle je dirai qu’il appartient plutôt aux récits d’apprentissage. Tout au long de ma lecture, j’ai en effet pu constater que l’apprentissage était vraiment au centre du roman. Malgré tout, je n’ai pas l’habitude de lire ce type de récit, à part dans les romans du XVIIIe et XIXe siècle.
L’unité des couvertures se trouve dans la couleur jaune. Ce n’est pas non plus une couleur que j’ai l’habitude de voir dans ma bibliothèque, celle-ci contenant en majorité des romans de SFFF, car les codes couleurs et la structure des couvertures sont complètement différents. Le titre A walk on the white side peut évoquer une tentative de devenir une meilleure personne, de se ranger du bon côté, celui de la lumière, ce qui est raccord avec l’idée d’apprentissage. Cependant, le peu d’informations données par la quatrième de couverture m’a mise sur la mauvaise route : je pensais classer ce livre avec tous les récits mettant en scène un(e) lycéen(ne) qui se cherche et tente de nouvelles expériences, mais dès les premières pages, j’ai appris que Solveig, ainsi que les autres protagonistes, avaient entre vingt-cinq et trente ans. Ainsi, ce n’est pas tant les couvertures qui m’ont attirées dans ce roman mais beaucoup plus la maison d’édition en qui j’ai confiance.
Tout d’abord, j’aimerais préciser que je suis étonnée d’avoir autant apprécié ce roman, alors que son genre ne fait pas du tout partie de mes genres de prédilection. Je m’attendais davantage à une lecture plate, mais la façon dont l’autrice l’a écrite la rend dynamique. Cependant, j’ai d’abord eu du mal à rentrer dans le roman, en restant dubitative les trente premières pages, probablement car ce livre me sort énormément de ma zone de confort. Grâce aux dates annoncées dans les titres des chapitres, nous comprenons très vite que le prologue fait partie du futur des personnages. Mais ce prologue n’apporte qu’une seule chose : la présence d’une ombre silencieuse aux côtés de Solveig. Je suis d’accord que du suspens accompagne ce premier chapitre, mais je doute que le lecteur en ait réellement besoin. Ensuite, je n’ai pu rentrer dans le roman qu’à partir du déménagement de Solveig et de l’apparition du personnage d’Erick. C’est grâce à lui que j’ai pu apprécié l’humour apporté par l’autrice. Mais à partir de ce moment-là, ma lecture est allée très vite, absorbée par les péripéties.
L'élément déclencheur du roman est en premier lieu la séparation de Solveig et Erwann, puis la mort d’Erwann. Le groupe d’amis prend alors conscience de leur situation et cherchent davantage de stabilité dans leur vie. Le décès entraîne un grand nombre de révélations au sein des amis, qui chamboulent et morcellent le groupe. J’ai beaucoup apprécié cette complexité entre tous les personnages différents, qui vivent leur propre vie chacun sans que le personnage principal, Solveig, soit l’origine de toutes les décisions. De nombreux secrets sont révélés au grand jour petit à petit et toujours au bon moment, tout en ayant tous leur période de développement où leur importance grandit. Grâce aux différentes intrigues secondaires, je n’ai pas pu m’ennuyer en lisant ce roman.
Cependant, j’ai recommencé à être dubitative peu de temps après les premières disparitions, alors que les scènes où l’étrange s’invite sont de plus en plus nombreuses. Les personnages se retrouvent bloqués dans un brouillard épais et perdent peu à peu leurs moyens moteurs. Pendant longtemps, j’ai cru que ce n’était qu’une illusion due à l’ivresse de Solveig qui imaginait des scènes, ou pour n’importe quelle autre raison, mais finalement non, c’était vraiment un élément fantastique amené de façon (je trouve) trop irrationnelle. Malgré tout, je ne peux pas classer ce roman parmi les romans fantastiques car c’est un aspect que je n’accepte pas. Je ne suis pas rentrée dans cet dimension de l’univers de l’autrice.
Il me semble que le nom de la ville n’est jamais mentionné dans le roman, projetant ainsi les personnages dans une France anonyme. Cela a également pour effet d’augmenter la proximité entre les personnages et le lecteur car les personnages ne sont pas cloisonnés dans une ville bien précise. En revanche, chaque chapitre permet de situer dans le temps les différentes péripéties. Ainsi, l’intrigue dure une année entière, entre le 11 février 2019 et le 13 février 2020, avec seulement un épilogue quatre ans plus tard en 2024. Le roman prend clairement place dans notre monde dont nous connaissons déjà les difficultés de la vie et les technologies qui n’ont pas besoin d’être expliquées.
Ce que vivent les personnages peut être vécu par tout le monde. A walk on the white side met en scène des amis, comme n’importe quel groupe d’amis pourrait être en vrai. Il retranscrit la réalité de la vie, dans sa virtualité et dans le besoin de chacun d’oublier ses soucis. C’est notamment en cela que ce roman est bien plus facile à lire que n’importe quel roman fantastique ou d’aventures non contemporaines. Le lecteur n’a aucun effort à fournir pour comprendre la langue parlée ni l’univers du travail ni les divers moyens technologiques utilisés.
Ce roman présente peu de personnages, seulement le groupe d’amis de Solveig ainsi que deux inconnus que sont Erick et Kristin. Mais grâce au développement effectué sur chacun d’entre eux, le lecteur peut facilement s’identifier à un des personnages, selon son propre vécu. Ainsi, parmi les personnages principaux et secondaires, nous retrouvons Solveig, Erick, Elise, Camille, Simon, Baptiste, et Kristin la sœur d’Erick. En revanche, il n’y a pas réellement d’antagoniste, si ce n’est Solveig envers elle-même. Mais malgré ce petit nombre de personnages, ils ont tous une grande place dans le roman, et je pense qu’il aurait même fallu bien plus de 300 pages pour que je sois rassasiée de les rencontrer. Ils ont tous une caractéristique qui les différencie des autres, que ce soit un mode de pensée, une obsession, une morale… Ainsi, je ne me suis jamais ennuyée à les rencontrer les uns après les autres au fil des chapitres.
Une fois n’est pas coutume, car dans ce roman, presque tous les personnages évoluent de façon individuelle. Évidemment, étant un récit d’apprentissage pour Solveig, celle-ci doit forcément évoluer entre le début et la fin. Mais les autres personnages gagnent eux aussi en changement, et la majorité en maturité. C’est un plaisir de voir des personnages qui, au début du roman, enchaînaient les erreurs, que ce soit des maladresses envers leurs amis ou des actions effectuées sur un coup de tête, et qui grandissent au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue, jusqu’à se rendre compte de leurs erreurs.
Ce que j’ai également particulièrement apprécié dans ce roman sont les relations entre les personnages qui sont toutes très compliquées mais qui étoffent énormément le roman et permettent d’approfondir chaque personnage à tour de rôle. Les personnages ne sont pas tous parfaitement liés les uns aux autres selon des stéréotypes communément utilisés, ils ont des passés différents, des relations plus ou moins fortes, seulement amicales ou amoureuses… En bref, chaque personnage entretient avec un autre une relation unique qui rend de la même façon le personnage unique.
Comme pour chaque livre que je trouve entre mes mains, je me suis posée la question de l’origine du titre. Pourquoi avoir choisi l’anglais ? Pourquoi un tel titre ? Et pour mon plus grand bonheur, le roman nous fournit une réponse à ces questions. Ainsi, le début du récit nous révèle que le titre provient du mélange de « The White Side », le nom du carnet que trouve Solveig, et de « Walk on the Wild Side », une chanson de Lou Reed. Je trouve la symbolique plutôt intéressante.
Au bout du deuxième chapitre, nous nous rendons compte qu’en plus d’avoir un narrateur à la première personne écrivant au présent, celui-ci change à presque toutes les scènes, pour varier les points de vue entre tous les personnages. Ce choix peut diviser, mais ayant lu des romans qui utilisaient beaucoup moins bien ce changement de narrateur, cela ne m’a pas dérangée, surtout que ça a permis de donner une importance à chaque personnage et ainsi de les approfondir en douceur. L’autrice a également fait le choix (que j’apprécie) de retranscrire les sms et les mails visuellement. J’aime beaucoup cette façon moderne d’appréhender les différents moyens de communication et de les exploiter dans un livre.
En plus de ça, l’autrice a apporté au roman son humour et sa franchise, lui donnant une véritable identité que j’ai tout particulièrement apprécié. La maison d’édition Inceptio a également mis sa patte dans l’ouvrage, que nous reconnaissons facilement à l’écriture addictive et à un quelque chose de très agréable qui se remarque dès les premières pages.
Points positifs :
– l’humour
– le développement des personnages
– la présence d’une véritable conclusion
Points négatifs :
– l’aspect fantastique
Lien : https://comptoir-des-connais..
L’unité des couvertures se trouve dans la couleur jaune. Ce n’est pas non plus une couleur que j’ai l’habitude de voir dans ma bibliothèque, celle-ci contenant en majorité des romans de SFFF, car les codes couleurs et la structure des couvertures sont complètement différents. Le titre A walk on the white side peut évoquer une tentative de devenir une meilleure personne, de se ranger du bon côté, celui de la lumière, ce qui est raccord avec l’idée d’apprentissage. Cependant, le peu d’informations données par la quatrième de couverture m’a mise sur la mauvaise route : je pensais classer ce livre avec tous les récits mettant en scène un(e) lycéen(ne) qui se cherche et tente de nouvelles expériences, mais dès les premières pages, j’ai appris que Solveig, ainsi que les autres protagonistes, avaient entre vingt-cinq et trente ans. Ainsi, ce n’est pas tant les couvertures qui m’ont attirées dans ce roman mais beaucoup plus la maison d’édition en qui j’ai confiance.
Tout d’abord, j’aimerais préciser que je suis étonnée d’avoir autant apprécié ce roman, alors que son genre ne fait pas du tout partie de mes genres de prédilection. Je m’attendais davantage à une lecture plate, mais la façon dont l’autrice l’a écrite la rend dynamique. Cependant, j’ai d’abord eu du mal à rentrer dans le roman, en restant dubitative les trente premières pages, probablement car ce livre me sort énormément de ma zone de confort. Grâce aux dates annoncées dans les titres des chapitres, nous comprenons très vite que le prologue fait partie du futur des personnages. Mais ce prologue n’apporte qu’une seule chose : la présence d’une ombre silencieuse aux côtés de Solveig. Je suis d’accord que du suspens accompagne ce premier chapitre, mais je doute que le lecteur en ait réellement besoin. Ensuite, je n’ai pu rentrer dans le roman qu’à partir du déménagement de Solveig et de l’apparition du personnage d’Erick. C’est grâce à lui que j’ai pu apprécié l’humour apporté par l’autrice. Mais à partir de ce moment-là, ma lecture est allée très vite, absorbée par les péripéties.
L'élément déclencheur du roman est en premier lieu la séparation de Solveig et Erwann, puis la mort d’Erwann. Le groupe d’amis prend alors conscience de leur situation et cherchent davantage de stabilité dans leur vie. Le décès entraîne un grand nombre de révélations au sein des amis, qui chamboulent et morcellent le groupe. J’ai beaucoup apprécié cette complexité entre tous les personnages différents, qui vivent leur propre vie chacun sans que le personnage principal, Solveig, soit l’origine de toutes les décisions. De nombreux secrets sont révélés au grand jour petit à petit et toujours au bon moment, tout en ayant tous leur période de développement où leur importance grandit. Grâce aux différentes intrigues secondaires, je n’ai pas pu m’ennuyer en lisant ce roman.
Cependant, j’ai recommencé à être dubitative peu de temps après les premières disparitions, alors que les scènes où l’étrange s’invite sont de plus en plus nombreuses. Les personnages se retrouvent bloqués dans un brouillard épais et perdent peu à peu leurs moyens moteurs. Pendant longtemps, j’ai cru que ce n’était qu’une illusion due à l’ivresse de Solveig qui imaginait des scènes, ou pour n’importe quelle autre raison, mais finalement non, c’était vraiment un élément fantastique amené de façon (je trouve) trop irrationnelle. Malgré tout, je ne peux pas classer ce roman parmi les romans fantastiques car c’est un aspect que je n’accepte pas. Je ne suis pas rentrée dans cet dimension de l’univers de l’autrice.
Il me semble que le nom de la ville n’est jamais mentionné dans le roman, projetant ainsi les personnages dans une France anonyme. Cela a également pour effet d’augmenter la proximité entre les personnages et le lecteur car les personnages ne sont pas cloisonnés dans une ville bien précise. En revanche, chaque chapitre permet de situer dans le temps les différentes péripéties. Ainsi, l’intrigue dure une année entière, entre le 11 février 2019 et le 13 février 2020, avec seulement un épilogue quatre ans plus tard en 2024. Le roman prend clairement place dans notre monde dont nous connaissons déjà les difficultés de la vie et les technologies qui n’ont pas besoin d’être expliquées.
Ce que vivent les personnages peut être vécu par tout le monde. A walk on the white side met en scène des amis, comme n’importe quel groupe d’amis pourrait être en vrai. Il retranscrit la réalité de la vie, dans sa virtualité et dans le besoin de chacun d’oublier ses soucis. C’est notamment en cela que ce roman est bien plus facile à lire que n’importe quel roman fantastique ou d’aventures non contemporaines. Le lecteur n’a aucun effort à fournir pour comprendre la langue parlée ni l’univers du travail ni les divers moyens technologiques utilisés.
Ce roman présente peu de personnages, seulement le groupe d’amis de Solveig ainsi que deux inconnus que sont Erick et Kristin. Mais grâce au développement effectué sur chacun d’entre eux, le lecteur peut facilement s’identifier à un des personnages, selon son propre vécu. Ainsi, parmi les personnages principaux et secondaires, nous retrouvons Solveig, Erick, Elise, Camille, Simon, Baptiste, et Kristin la sœur d’Erick. En revanche, il n’y a pas réellement d’antagoniste, si ce n’est Solveig envers elle-même. Mais malgré ce petit nombre de personnages, ils ont tous une grande place dans le roman, et je pense qu’il aurait même fallu bien plus de 300 pages pour que je sois rassasiée de les rencontrer. Ils ont tous une caractéristique qui les différencie des autres, que ce soit un mode de pensée, une obsession, une morale… Ainsi, je ne me suis jamais ennuyée à les rencontrer les uns après les autres au fil des chapitres.
Une fois n’est pas coutume, car dans ce roman, presque tous les personnages évoluent de façon individuelle. Évidemment, étant un récit d’apprentissage pour Solveig, celle-ci doit forcément évoluer entre le début et la fin. Mais les autres personnages gagnent eux aussi en changement, et la majorité en maturité. C’est un plaisir de voir des personnages qui, au début du roman, enchaînaient les erreurs, que ce soit des maladresses envers leurs amis ou des actions effectuées sur un coup de tête, et qui grandissent au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue, jusqu’à se rendre compte de leurs erreurs.
Ce que j’ai également particulièrement apprécié dans ce roman sont les relations entre les personnages qui sont toutes très compliquées mais qui étoffent énormément le roman et permettent d’approfondir chaque personnage à tour de rôle. Les personnages ne sont pas tous parfaitement liés les uns aux autres selon des stéréotypes communément utilisés, ils ont des passés différents, des relations plus ou moins fortes, seulement amicales ou amoureuses… En bref, chaque personnage entretient avec un autre une relation unique qui rend de la même façon le personnage unique.
Comme pour chaque livre que je trouve entre mes mains, je me suis posée la question de l’origine du titre. Pourquoi avoir choisi l’anglais ? Pourquoi un tel titre ? Et pour mon plus grand bonheur, le roman nous fournit une réponse à ces questions. Ainsi, le début du récit nous révèle que le titre provient du mélange de « The White Side », le nom du carnet que trouve Solveig, et de « Walk on the Wild Side », une chanson de Lou Reed. Je trouve la symbolique plutôt intéressante.
Au bout du deuxième chapitre, nous nous rendons compte qu’en plus d’avoir un narrateur à la première personne écrivant au présent, celui-ci change à presque toutes les scènes, pour varier les points de vue entre tous les personnages. Ce choix peut diviser, mais ayant lu des romans qui utilisaient beaucoup moins bien ce changement de narrateur, cela ne m’a pas dérangée, surtout que ça a permis de donner une importance à chaque personnage et ainsi de les approfondir en douceur. L’autrice a également fait le choix (que j’apprécie) de retranscrire les sms et les mails visuellement. J’aime beaucoup cette façon moderne d’appréhender les différents moyens de communication et de les exploiter dans un livre.
En plus de ça, l’autrice a apporté au roman son humour et sa franchise, lui donnant une véritable identité que j’ai tout particulièrement apprécié. La maison d’édition Inceptio a également mis sa patte dans l’ouvrage, que nous reconnaissons facilement à l’écriture addictive et à un quelque chose de très agréable qui se remarque dès les premières pages.
Points positifs :
– l’humour
– le développement des personnages
– la présence d’une véritable conclusion
Points négatifs :
– l’aspect fantastique
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Ciel-sur-mer, 21ème siècle.
J'ai bien accroché à l'histoire de Blanche, 18 ans, abîmée, résiliente, d'une force inouïe après l'épreuve qu'elle vient de vivre.
Elle ne doit pas tomber.
Elle m'a touché comme David Kellerman, quarantenaire, divorcé, malade, face à lui même … seul.
Lui doit payer l'addition de la vie, la somme de ses excès. Il a quelque chose à demander à ses trois enfants dont il ne sait jamais occupé.
Un personnage énigmatique, Bruce, trentenaire, qui a choisi lui-même son prénom, qui semble tout connaître sur nos deux protagonistes.
Et Samuel, un jeune homme qui a dû se construire sans son père.
Leur rencontre comme une joute. Leur sursaut comme une réanimation générale …
Ce roman parle de deuil, d'adoption plénière, d'addiction, d'abandon, d'amitié sincère et de résilience.
La force et le courage de Blanche et son syndrome de la sauveuse, portent toutes les pages, la misère de David contraste tout. Les personnages sont complexes, comme la vie.
Julia Weber nous livre un roman profond. Elle a une écriture agréable, efficace, les phrases sont courtes, il y a beaucoup de dialogues et des flash-back. Le rythme est agréable car les chapitres sont courts, deux à quatre pages.
Un roman bien manié, qui se lit facilement.
Je le recommande !
La fin est inattendue, tout s'emboîte parfaitement pour qui veut-y croire.
Extrait :
"Sam se retient. David courbe le dos sous le poids de la vérité. De la culpabilité sûrement aussi. Trop tard, il n'y a aucune excuse qui tienne face à l'abandon. Ce fils, il ne le connaît pas - il n'en voulait pas, d'ailleurs. Alors pourquoi se tordre les boyaux comme ça ? Parce que la fin le guette?"
Je remercie Berlya Editions pour sa confiance. Après lecture du résumé, j’ai accepté de lire cet ouvrage tant il m’intriguait. Par ailleurs, le titre ne m’évoquait rien, cependant celui-ci prend tout son sens une fois compris, quel choix judicieux ! Quant à la couverture, elle est également très évocatrice et colle parfaitement à l’esprit ambiant.
Un roman noir addictif dès les premières pages, une plume assez classique dans le sens où elle est compréhensible par tous, extrêmement fluide, très bien rédigée. On y plonge avec délice, puis tour à tour avec horreur ou dégoût. Il est impossible de le reposer tant les évènements s’enchainent, pour un suspens croissant ne dévoilant le dénouement qu’aux dernières pages.
Un pari réussi pour ce duo à 4 mains qui fonctionne parfaitement : émotions, rythme, angoisse, des évènements isolés et morcelés qui s’imbriquent subtilement. Un thriller que je vous recommande fortement.
Un roman noir addictif dès les premières pages, une plume assez classique dans le sens où elle est compréhensible par tous, extrêmement fluide, très bien rédigée. On y plonge avec délice, puis tour à tour avec horreur ou dégoût. Il est impossible de le reposer tant les évènements s’enchainent, pour un suspens croissant ne dévoilant le dénouement qu’aux dernières pages.
Un pari réussi pour ce duo à 4 mains qui fonctionne parfaitement : émotions, rythme, angoisse, des évènements isolés et morcelés qui s’imbriquent subtilement. Un thriller que je vous recommande fortement.
Après 4326 tentatives pour démarrer cette chronique, j'ai décidé de conserver celle-ci.
Je voulais absolument trouver LA meilleure façon de vous parler de ce livre, savoir trouver les mots justes pour vous donner envie de le découvrir à votre tour.
Après 4326 tentatives infructueuses, je me suis résignée et j'ai mis ce besoin absurde de perfection au placard.
Ce que j'ai simplement envie de vous dire, c'est que ce roman m'a bouleversé.
Ouvrir les pages d'un roman de Julia c'est faire la rencontre de personnages écorchés, abîmés, secoués par la vie.
C'est accepter de ressentir mille et une émotion...toutes plus fortes et intenses (#teamcoeurbrise).
C'est découvrir une plume sensible, poétique.
C'est aussi s'ouvrir à la réflexion sur des thématiques fortes et profondes.
J'ai aimé ce roman. Passionnément, intensément, DÉMESURÉMENT !!!
Tout comme j'aime la femme qui en est l'autrice ❤️.
Alors je ne sais pas si cette 4327ème tentative est la bonne ou si mes mots sont les mieux choisis, mais si elle a réussi à convaincre ne serait-ce que l'un.e d'entre vous d'ouvrir les pages d'Une jeune femme au Paradis, elle n'aura pas vu le jour pour rien!
-----------------------
Quel est votre dernier coup de cœur littéraire ?
Je voulais absolument trouver LA meilleure façon de vous parler de ce livre, savoir trouver les mots justes pour vous donner envie de le découvrir à votre tour.
Après 4326 tentatives infructueuses, je me suis résignée et j'ai mis ce besoin absurde de perfection au placard.
Ce que j'ai simplement envie de vous dire, c'est que ce roman m'a bouleversé.
Ouvrir les pages d'un roman de Julia c'est faire la rencontre de personnages écorchés, abîmés, secoués par la vie.
C'est accepter de ressentir mille et une émotion...toutes plus fortes et intenses (#teamcoeurbrise).
C'est découvrir une plume sensible, poétique.
C'est aussi s'ouvrir à la réflexion sur des thématiques fortes et profondes.
J'ai aimé ce roman. Passionnément, intensément, DÉMESURÉMENT !!!
Tout comme j'aime la femme qui en est l'autrice ❤️.
Alors je ne sais pas si cette 4327ème tentative est la bonne ou si mes mots sont les mieux choisis, mais si elle a réussi à convaincre ne serait-ce que l'un.e d'entre vous d'ouvrir les pages d'Une jeune femme au Paradis, elle n'aura pas vu le jour pour rien!
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Quel est votre dernier coup de cœur littéraire ?
A Walk On The White Side, c'est une poupée russe. Je l'ai commencé sans trop savoir à quoi m'attendre et j'ai découvert un groupe d'amis, chacun avec sa personnalité et ses états d'âme. C'est un peu difficile de s'y retrouver au début car chaque chapitre est raconté par un personnage, il faut donc d'abord réussir à les différencier, mais ensuite, on a vraiment l'impression de tous bien les connaître.
Sauf qu'on ouvre la deuxième poupée et on se rend compte que les relations entre eux sont beaucoup plus compliquées, entre vécus et secrets dissimulés... Puis on fait la connaissance d'Erick, le vendeur de lave-linge, et tout devient encore plus fou dans cette babouchka-là! La poupée suivante nous plonge dans l'étrange, le bizarre, le surnaturel... ou la folie? Nous passons dans le côté blanc. The White Side. Et ce n'est pas la dernière poupée, car la plus petite nous révèle encore un niveau inattendu...
A walk on the white side est vraiment un livre qui se découvre couche par couche : si le début est peu ardu, le temps de connaître les personnages, on est ensuite totalement happé par leur vie, leurs doutes, leur culpabilité, leurs secrets, et impossible de décrocher avant la fin.
J'ai vraiment adoré découvrir Solveig, Elise, Camille, Baptiste et les autres, c'est toute la richesse du roman de réussir à rendre vivant chacun d'entre eux! Après un début hésitant, j'ai vraiment adoré l'intrigue qui se renouvelle sans cesse et qui nous mène de surprise en surprise.
Une belle réussite, pour adultes et grands ados!
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
Sauf qu'on ouvre la deuxième poupée et on se rend compte que les relations entre eux sont beaucoup plus compliquées, entre vécus et secrets dissimulés... Puis on fait la connaissance d'Erick, le vendeur de lave-linge, et tout devient encore plus fou dans cette babouchka-là! La poupée suivante nous plonge dans l'étrange, le bizarre, le surnaturel... ou la folie? Nous passons dans le côté blanc. The White Side. Et ce n'est pas la dernière poupée, car la plus petite nous révèle encore un niveau inattendu...
A walk on the white side est vraiment un livre qui se découvre couche par couche : si le début est peu ardu, le temps de connaître les personnages, on est ensuite totalement happé par leur vie, leurs doutes, leur culpabilité, leurs secrets, et impossible de décrocher avant la fin.
J'ai vraiment adoré découvrir Solveig, Elise, Camille, Baptiste et les autres, c'est toute la richesse du roman de réussir à rendre vivant chacun d'entre eux! Après un début hésitant, j'ai vraiment adoré l'intrigue qui se renouvelle sans cesse et qui nous mène de surprise en surprise.
Une belle réussite, pour adultes et grands ados!
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J'ai dévoré Une jeune femme au paradis de Julia Weber. J'ai eu un réel coup de coeur pour la plume de cette autrice, et j'ai été entraînée dans une histoire sombre et mystérieuse (parfaite pour être lue le soir, donc). Grâce aux chapitres courts alternants les différents points de vue des personnages, j'ai pu remonter le fil de l'intrigue et être totalement prise par ce roman addictif et surprenant. A ce propos, je ne trouve rien à redire à ma lecture.
Ce texte, aux allures de thriller fantastique est une petite pépite, et ce n'est pas surprenant qu'il soit dans la sélection du PLIB 2022
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ce texte, aux allures de thriller fantastique est une petite pépite, et ce n'est pas surprenant qu'il soit dans la sélection du PLIB 2022
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Je reviens vers vous afin de vous parler d'un roman extrêmement déstabilisant. Il s'agit de : Une jeune femme au paradis de Julia Weber.
Dans cette histoire nous suivons David et Blanche. David était un jeune homme avec une belle carrière devant lui. Il était amoureux. Tout le prédestinait à un destin grandiose. Mais la vie a fait de lui un homme brisé. Jusqu'au jour où Blanche et Bruce vont apparaître dans sa destinée. Mais qui sont-ils ? Quel est ce mystérieux fil conducteur qui les relies ?
Ce récit a une ambiance mélancolique. La vie des différents protagonistes va mettre en avant plusieurs questions existentielles relatives à nos origines et au pourquoi de notre vie.
La narration entretien le mystère de l'histoire. L'omniscience de celle-ci nous emmène tantôt dans la vie présente de David et de Blanche, puis vingt ans en arrière dans le passé de notre personnage masculin. Bruce est quant à lui un homme à part. Il apparaît à certains moments clés de la vie de nos héros, mais on ne sait pas grand-chose à son propos.
J'ai passé les trois quarts du roman, si ce n'est pas plus, à m'interroger et faire des suppositions sur ce qui unit les protagonistes de ce roman. Et je ne m'attendais pas du tout à la finalité dans laquelle nous emmène Julia Weber.
A travers cet intrigue, on aborde des thématiques de la vie courante qui ont une consonance forte. J'ai été plongé dans les démons de David et de Blanche.
Je ressors totalement perturbée de cette lecture. J'ai apprécié l'originalité de ce livre et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Lien : https://lacitadelledemeslect..
Dans cette histoire nous suivons David et Blanche. David était un jeune homme avec une belle carrière devant lui. Il était amoureux. Tout le prédestinait à un destin grandiose. Mais la vie a fait de lui un homme brisé. Jusqu'au jour où Blanche et Bruce vont apparaître dans sa destinée. Mais qui sont-ils ? Quel est ce mystérieux fil conducteur qui les relies ?
Ce récit a une ambiance mélancolique. La vie des différents protagonistes va mettre en avant plusieurs questions existentielles relatives à nos origines et au pourquoi de notre vie.
La narration entretien le mystère de l'histoire. L'omniscience de celle-ci nous emmène tantôt dans la vie présente de David et de Blanche, puis vingt ans en arrière dans le passé de notre personnage masculin. Bruce est quant à lui un homme à part. Il apparaît à certains moments clés de la vie de nos héros, mais on ne sait pas grand-chose à son propos.
J'ai passé les trois quarts du roman, si ce n'est pas plus, à m'interroger et faire des suppositions sur ce qui unit les protagonistes de ce roman. Et je ne m'attendais pas du tout à la finalité dans laquelle nous emmène Julia Weber.
A travers cet intrigue, on aborde des thématiques de la vie courante qui ont une consonance forte. J'ai été plongé dans les démons de David et de Blanche.
Je ressors totalement perturbée de cette lecture. J'ai apprécié l'originalité de ce livre et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
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‼️CHRONIQUE ‼️📚📚📚📚📚📚A WALK ON THE WHITE SIDE de Julia Weber Une ronde d’amis ou d’amants qui tourne autour de Solveig : Erwann, Baptise, Simon, Camille, Élise.
Solveig est une femme d’une trentaine d’années qui tente de vivre avec son passé et qui s’efforce de faire les bons choix pour sa vie future.
La mort de l’un d’entre eux va perturber cet équilibre, cet instant de grâce qui caractérise la jeunesse qui se croit immortelle pendant un temps. Ce que tous ignorent, c’est que chacune des décisions de la jeune femme aura des répercussions sur la vie des autres.
Le livre alterne le point de vue des personnages et se compose d’un soupçon de fantastique, d’un zeste d’humour, de beaucoup d’humanité, d’une goutte de colère, d’un bon quart d’amour et d’amitié et d’une grande quantité de talent.
Ce livre n’est pas un feel good ou un young adult classique, ni une romance à proprement parler, ni un thriller violent ou trash. Il est juste inclassable. Il se décline tout en finesse, comme le doigté d’un pianiste parcourt l’échelle blanche et noire de son clavier ou à l’instar des positions de l’archer sur un violon enchanté.
Je ne m’attendais pas à ça.
En fait, je ne savais pas ce que j’allais découvrir, le résumé en dit suffisamment pour ne pas spoiler mais ne rend pas hommage à la beauté et à la saveur de cette tranche de vie. Lisez-le tout simplement. Ne vous attendez à rien en particulier mais soyez prêts à tout.
J’ai aimé, intensément. Sincèrement.
J’aime les livres qui surprennent, qui sortent du cadre, qui emportent sur une terra incognita, cette terre vierge qui dépayse et aère l’esprit.
Un très joli style, bien maîtrisé, une intrigue pleine de suspense lorsqu’on en vient à s’inquiéter du sort des personnages, comme on s’inquiète pour des amis.
Viendrez-vous vous aussi faire un tour du côté du White Side ?
Un livre qui mérite le détour.
L’avez-vous lu ? Aimé ? Tentés ? Un livre juste à part... à lire par tous.
Lien : https://www.instagram.com/ly..
Solveig est une femme d’une trentaine d’années qui tente de vivre avec son passé et qui s’efforce de faire les bons choix pour sa vie future.
La mort de l’un d’entre eux va perturber cet équilibre, cet instant de grâce qui caractérise la jeunesse qui se croit immortelle pendant un temps. Ce que tous ignorent, c’est que chacune des décisions de la jeune femme aura des répercussions sur la vie des autres.
Le livre alterne le point de vue des personnages et se compose d’un soupçon de fantastique, d’un zeste d’humour, de beaucoup d’humanité, d’une goutte de colère, d’un bon quart d’amour et d’amitié et d’une grande quantité de talent.
Ce livre n’est pas un feel good ou un young adult classique, ni une romance à proprement parler, ni un thriller violent ou trash. Il est juste inclassable. Il se décline tout en finesse, comme le doigté d’un pianiste parcourt l’échelle blanche et noire de son clavier ou à l’instar des positions de l’archer sur un violon enchanté.
Je ne m’attendais pas à ça.
En fait, je ne savais pas ce que j’allais découvrir, le résumé en dit suffisamment pour ne pas spoiler mais ne rend pas hommage à la beauté et à la saveur de cette tranche de vie. Lisez-le tout simplement. Ne vous attendez à rien en particulier mais soyez prêts à tout.
J’ai aimé, intensément. Sincèrement.
J’aime les livres qui surprennent, qui sortent du cadre, qui emportent sur une terra incognita, cette terre vierge qui dépayse et aère l’esprit.
Un très joli style, bien maîtrisé, une intrigue pleine de suspense lorsqu’on en vient à s’inquiéter du sort des personnages, comme on s’inquiète pour des amis.
Viendrez-vous vous aussi faire un tour du côté du White Side ?
Un livre qui mérite le détour.
L’avez-vous lu ? Aimé ? Tentés ? Un livre juste à part... à lire par tous.
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☆ Une bonne lecture, avec plein de personnages attachant.😊
🍃
☆ De soirée arrosées en matins difficiles, de séparations en trahisons, Solveig, ses amis et leurs petites secrets voguent en quête de bonheur et de stabilité.
Mais confrontés à la mort d'un des leurs, ils sont poussés dans leurs retranchements.
🍃
☆ Ce que j'ai le plus apprécier c'est suivre tout les personnages chaqu'un leur tour mais ensemble quand même. Cette bande d'amis est assez attachante et bien décrite.
La plume de l'auteure est très jolie, fluide, j'ai beaucoup aimé la lire.
L'histoire est bien remplie on ne s'ennuie pas, grâce à tout les héros et à toute leur connerie. Et quand il commence à se passer des choses étranges... ça deviens très intéressant, c'est bien mené, j'ai pas compris de suite ce qui se passait. La fin aussi est super cool, j'ai adorée.
Ce roman c'est un mélange de plein de styles bien assemblé, bien travailler.
Enfin bref un roman agréable, surprenant, bien écrit. Je vous le conseil sincèrement.😊
🍃
☆ De soirée arrosées en matins difficiles, de séparations en trahisons, Solveig, ses amis et leurs petites secrets voguent en quête de bonheur et de stabilité.
Mais confrontés à la mort d'un des leurs, ils sont poussés dans leurs retranchements.
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☆ Ce que j'ai le plus apprécier c'est suivre tout les personnages chaqu'un leur tour mais ensemble quand même. Cette bande d'amis est assez attachante et bien décrite.
La plume de l'auteure est très jolie, fluide, j'ai beaucoup aimé la lire.
L'histoire est bien remplie on ne s'ennuie pas, grâce à tout les héros et à toute leur connerie. Et quand il commence à se passer des choses étranges... ça deviens très intéressant, c'est bien mené, j'ai pas compris de suite ce qui se passait. La fin aussi est super cool, j'ai adorée.
Ce roman c'est un mélange de plein de styles bien assemblé, bien travailler.
Enfin bref un roman agréable, surprenant, bien écrit. Je vous le conseil sincèrement.😊
Ce livre était un vrai moment de détente et de divertissement. En commençant ma lecture, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'ai été surprise par cet univers captivant, me surprenant petit à petit au fil de la lecture.
Si je devais désigner mon moment préféré, ce serait la fin de l'histoire à coup sûr ! Je me suis surprise à être triste que ce soit terminé lorsque j'ai tourné la dernière page.
Si je devais désigner mon moment préféré, ce serait la fin de l'histoire à coup sûr ! Je me suis surprise à être triste que ce soit terminé lorsque j'ai tourné la dernière page.
Cela fait une semaine que j’ai terminé ma lecture du livre extraordinaire dont je vais tenter de vous parler aujourd’hui et que je gamberge pour écrire une chronique efficace pour vous donner envie de le lire. Car, oui, tel est mon but : lisez ce coup de cœur ! Toutefois, les mots ont du mal à venir, car ce roman fait partie de ceux qui bouleversent, qui sont super bien écrits, qui questionnent tet qui nous marquent au fer rouge. Tout cela tient à peu d’éléments et est très bien maîtrisé par l’auteure. Il y a surtout ce petit quelque chose en plus que je ne parviens pas à définir qui fait que mon cœur explose au contact de cette histoire et de ces mots.
Sans plus attendre, voici mon avis sur ce qui n’est pas moins d’un chef-d’œuvre de la littérature pour moi : « Une jeune femme au paradis » de Julia Weber, chez Inceptio Editions. Encore une fois, Julia frappe fort et Inceptio a encore déniché une pépite.
Montage imagé pour la chronique
Après la perte tragique d’être chers, Blanche, dix-huit ans, tente de joindre les deux bouts d’une vie qu’elle n’habite plus en étant serveuse au « Paradis », un bar où elle rencontre David, un quarantenaire esseulé et qui semble bien abîmé par la vie. Entre eux, un lien fort et vif se crée, leur insufflant de la vie, ce qui leur manque, chacun à leur manière. Ce livre est l’histoire de cette rencontre, ce qu’elle crée d’humain et l’impact qu’elle a sur les existences de David et Blanche, selon moi. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à panser leurs plaies et à en rouvrir d’autres… C’est là qu’arrive Bruce. Atypique et déroutant, avec son look dandy et ses questionnements hors du temps, il s’immisce entre eux tel un intrus… mais un intrus énigmatique, presque sympathique. À ce trio se mêlent et s’entremêlent les histoires passées, des souvenirs qui refont surface, des regrets, des remords et des peurs. De ce mélange hétéroclite et terriblement attachant ressort quelque chose de beau, quelque chose de brillant, quelque chose qui fait que notre cœur se serre et que notre gorge se noue, mais où l’on sourit à la fin, car tout ce mystère s’éclaircit.
Difficile de ne pas trop vous en dire, pour ne pas enlever la part belle à l’intrigue bien ficelée, où l’auteure dissimule ses indices, ses détails, mine de rien, entre deux phrases poétiques et très imagées. L’intrigue tourne autour d’un jeu habile de jonglage entre présent et passé, entre les quotidiens des personnages, ce qu’ils éveillent chez l’autre. Blanche va aussi devoir mener une réelle quête identitaire et partir à la conquête de ses origines pour espérer avancer. David, quant à lui, se retrouve au cœur de l’imprévu et de l’urgence, confronté à ses propres démons. Et Bruce… Bruce… là est tout le mystère. Toujours est-il qu’il vient ajouter son petit grain de sel à tous ces questionnements.
Au-delà de ses personnages et de leurs vécus respectifs, l’auteure pousse à l’introspection, à la réflexion. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Leurs émotions sont à fleur de peau, très bien mises en scène et réalistes. On entre facilement en empathie avec eux et avons envie de les connaître, de partager leurs joies, leurs peines. Des ressentis poignants se dégagent de ce texte et c’est parfois troublant de réalisme.
Le tout se situe dans la petite ville balnéaire de Ciel-sur-Mer, cité fictive où tout prend un autre sens. Cela a l’avantage de favoriser l’imagination du lecteur, pouvant situer cela n’importe où ou presque. Ce sont des petits détails qui placent ce roman à la lisière du fantastique.
LA PLUME DE L'AUTEURE
La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire. Comme dit plus haut, elle est très poétique et imagée. Ses descriptions – qui ne sont pas des descriptions à proprement parler, en fait, mais des mots savamment glissés pour donner une ambiance inédite au texte – permettent de se projeter sans peine dans son univers atypique. Une fois qu’on est dedans, impossible de lâcher ses mots. Je l’avais déjà remarqué lors de ma lecture de son premier roman, son style a quelque chose d’apaisant, malgré des rebondissements inattendus et un suspens exaltant, comme si ses mots m’entouraient d’une bulle protectrice. Je vous avais dit, il est difficile pour moi de vous décrire parfaitement ce que je ressens à la lecture des livres de Julia Weber.
POUR CONCLURE...
En résumé, gros coup de cœur 💗 pour cette « 𝕛𝕖𝕦𝕟𝕖 𝕗𝕖𝕞𝕞𝕖 𝕒𝕦 𝕡𝕒𝕣𝕒𝕕𝕚𝕤 ». Julia Weber frappe fort et bien, avec un roman contemporain, à la lisière du fantastique. Un trio de personnages mène la danse, une danse au gré des souvenirs et du passé qui ressurgit, au gré des flots d’une cité balnéaire où l’on se projette aisément, dans une ambiance calfeutrée des rencontres signifiantes, le tout mené par une plume originale et percutante, voilà ce qui fait de ce livre l’un des meilleurs que j’aie pu lire jusqu’à présent. Il est de ceux que l’on pourra lire et relire en en ressortissant grandi à chaque fois. Un immense merci à l’auteure pour ce superbe moment de lecture. Je vous le recommande vivement !
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..
Sans plus attendre, voici mon avis sur ce qui n’est pas moins d’un chef-d’œuvre de la littérature pour moi : « Une jeune femme au paradis » de Julia Weber, chez Inceptio Editions. Encore une fois, Julia frappe fort et Inceptio a encore déniché une pépite.
Montage imagé pour la chronique
Après la perte tragique d’être chers, Blanche, dix-huit ans, tente de joindre les deux bouts d’une vie qu’elle n’habite plus en étant serveuse au « Paradis », un bar où elle rencontre David, un quarantenaire esseulé et qui semble bien abîmé par la vie. Entre eux, un lien fort et vif se crée, leur insufflant de la vie, ce qui leur manque, chacun à leur manière. Ce livre est l’histoire de cette rencontre, ce qu’elle crée d’humain et l’impact qu’elle a sur les existences de David et Blanche, selon moi. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à panser leurs plaies et à en rouvrir d’autres… C’est là qu’arrive Bruce. Atypique et déroutant, avec son look dandy et ses questionnements hors du temps, il s’immisce entre eux tel un intrus… mais un intrus énigmatique, presque sympathique. À ce trio se mêlent et s’entremêlent les histoires passées, des souvenirs qui refont surface, des regrets, des remords et des peurs. De ce mélange hétéroclite et terriblement attachant ressort quelque chose de beau, quelque chose de brillant, quelque chose qui fait que notre cœur se serre et que notre gorge se noue, mais où l’on sourit à la fin, car tout ce mystère s’éclaircit.
Difficile de ne pas trop vous en dire, pour ne pas enlever la part belle à l’intrigue bien ficelée, où l’auteure dissimule ses indices, ses détails, mine de rien, entre deux phrases poétiques et très imagées. L’intrigue tourne autour d’un jeu habile de jonglage entre présent et passé, entre les quotidiens des personnages, ce qu’ils éveillent chez l’autre. Blanche va aussi devoir mener une réelle quête identitaire et partir à la conquête de ses origines pour espérer avancer. David, quant à lui, se retrouve au cœur de l’imprévu et de l’urgence, confronté à ses propres démons. Et Bruce… Bruce… là est tout le mystère. Toujours est-il qu’il vient ajouter son petit grain de sel à tous ces questionnements.
Au-delà de ses personnages et de leurs vécus respectifs, l’auteure pousse à l’introspection, à la réflexion. Qu’aurions-nous fait à leur place ? Leurs émotions sont à fleur de peau, très bien mises en scène et réalistes. On entre facilement en empathie avec eux et avons envie de les connaître, de partager leurs joies, leurs peines. Des ressentis poignants se dégagent de ce texte et c’est parfois troublant de réalisme.
Le tout se situe dans la petite ville balnéaire de Ciel-sur-Mer, cité fictive où tout prend un autre sens. Cela a l’avantage de favoriser l’imagination du lecteur, pouvant situer cela n’importe où ou presque. Ce sont des petits détails qui placent ce roman à la lisière du fantastique.
LA PLUME DE L'AUTEURE
La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire. Comme dit plus haut, elle est très poétique et imagée. Ses descriptions – qui ne sont pas des descriptions à proprement parler, en fait, mais des mots savamment glissés pour donner une ambiance inédite au texte – permettent de se projeter sans peine dans son univers atypique. Une fois qu’on est dedans, impossible de lâcher ses mots. Je l’avais déjà remarqué lors de ma lecture de son premier roman, son style a quelque chose d’apaisant, malgré des rebondissements inattendus et un suspens exaltant, comme si ses mots m’entouraient d’une bulle protectrice. Je vous avais dit, il est difficile pour moi de vous décrire parfaitement ce que je ressens à la lecture des livres de Julia Weber.
POUR CONCLURE...
En résumé, gros coup de cœur 💗 pour cette « 𝕛𝕖𝕦𝕟𝕖 𝕗𝕖𝕞𝕞𝕖 𝕒𝕦 𝕡𝕒𝕣𝕒𝕕𝕚𝕤 ». Julia Weber frappe fort et bien, avec un roman contemporain, à la lisière du fantastique. Un trio de personnages mène la danse, une danse au gré des souvenirs et du passé qui ressurgit, au gré des flots d’une cité balnéaire où l’on se projette aisément, dans une ambiance calfeutrée des rencontres signifiantes, le tout mené par une plume originale et percutante, voilà ce qui fait de ce livre l’un des meilleurs que j’aie pu lire jusqu’à présent. Il est de ceux que l’on pourra lire et relire en en ressortissant grandi à chaque fois. Un immense merci à l’auteure pour ce superbe moment de lecture. Je vous le recommande vivement !
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Nouvelle chronique aujourd’hui ! Je vous présente « A walk on the white side » de Julia Weber chez Inceptio éditions. Et comme à chaque fois dans cette maison d’édition, ça envoie du lourd ! 😀
Une bande d’amis avec son lot de cachotteries et de jalousies, une héroïne au passé torturé qui se cherche encore, de nouvelles rencontres décisives et un étrange carnet découvert lors d’un déménagement. Voici les ingrédients pour ce roman intense et déroutant, oscillant entre thriller et fantastique.
Nous suivons à tour de rôle chaque membre de cette bande de trentenaires pour en apprendre plus sur chacun, sur son passé. L’accent est mis sur Solveig, cette jeune femme qui semble déjà si abîmée par la vie et à l’humour décapant. Cachée derrière la fumée de sa cigarette, elle se cherche, elle se perd dans sa vie décousue et des amours déchues. Jusqu’à faire la connaissance d’Érick par mails. Entre eux, le courant passe de suite et il est sa bouffée d’oxygène dans ce monde qui l’étouffe. Cependant, ce dernier disparaît bien rapidement et sans raison. La jeune femme décide alors de partir à sa recherche. Elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque ni ce qu’elle cherche réellement. Et surtout, pourquoi cet étrange carnet ressurgit dans ses cauchemars et son quotidien. Saura-t-elle déjouer les tours qu’on lui joue et en trouver la signification ? Quel rôle ses amis qu’elle croyait si bien connaître jouent-ils ?
De suite, le titre m’a fait penser à cette chanson de Lou Reed que j’aime beaucoup, « Walk on the wild side »🎶 , mais nous sommes bien loin de cette balade bluesy et tranquille fredonnée d’une voix suave et à la ligne de basse répétitive. Avec une telle intrigue, autant dire que ce roman m’a vraiment surprise. Je ne m’attendais pas à cela et c’est tant mieux.
LES PERSONNAGES
Les personnages sont le point fort de ce roman, selon moi. Grâce à chaque partie réservée à chaque membre du groupe, on en apprend davantage sur eux et tout est très bien pensé. Leurs caractères présentent leurs failles et leurs forces et comment ils en sont arrivés là. Cela les rend d’autant plus humains, proches du lecteur et attachants. Julia Weber n’est pas tendre avec ses protagonistes. Ils ont vécu et vivront des pertes, des doutes et des trahisons. Il y a à la fois la psychologie de chaque protagoniste, mais l’auteure a su parfaitement relier ces différents profils pour former une entité palpable et unique en ce groupe d’amis.
Avec ce cocktail détonant d’êtres humains et un mystérieux carnet beaucoup trop présent pour être anodin, il y a de quoi faire une très bonne intrigue. Cette dernière est pleine de rebondissements inattendus et percutants. Elle mènera Solveig bien plus loin que je ne l’avais pensé au départ et il en ressortira une réflexion assez profonde de sa quête pour retrouver Érick.
LA PLUME DE L'AUTEURE
La plume de Julia Weber est simple et sans chichis, adaptée au genre et donnant ce qu’il faut de descriptions pour s’immerger dans le récit et créer le mystère. On se laisse happer par les mots et les pages se tournent d’elles-mêmes. Je n’ai pas vu le temps passer et ai rapidement dévoré ce livre !
POUR CONCLURE
En résumé, ce roman mélangeant les codes du thriller et du fantastique m’a fait passer un très bon moment de lecture. La psychologie des personnages est, selon moi, le point fort de ce roman. Cela permet une intrigue approfondie et une identification forte à ces protagonistes, pour une lecture immersive au cœur du mystère de ce carnet. C’est un livre qui nous happe dès les premières pages et nous plonge au cœur du suspens jusqu’à la fin. Je vous le recommande donc vivement !
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Une bande d’amis avec son lot de cachotteries et de jalousies, une héroïne au passé torturé qui se cherche encore, de nouvelles rencontres décisives et un étrange carnet découvert lors d’un déménagement. Voici les ingrédients pour ce roman intense et déroutant, oscillant entre thriller et fantastique.
Nous suivons à tour de rôle chaque membre de cette bande de trentenaires pour en apprendre plus sur chacun, sur son passé. L’accent est mis sur Solveig, cette jeune femme qui semble déjà si abîmée par la vie et à l’humour décapant. Cachée derrière la fumée de sa cigarette, elle se cherche, elle se perd dans sa vie décousue et des amours déchues. Jusqu’à faire la connaissance d’Érick par mails. Entre eux, le courant passe de suite et il est sa bouffée d’oxygène dans ce monde qui l’étouffe. Cependant, ce dernier disparaît bien rapidement et sans raison. La jeune femme décide alors de partir à sa recherche. Elle ne sait pas dans quoi elle s’embarque ni ce qu’elle cherche réellement. Et surtout, pourquoi cet étrange carnet ressurgit dans ses cauchemars et son quotidien. Saura-t-elle déjouer les tours qu’on lui joue et en trouver la signification ? Quel rôle ses amis qu’elle croyait si bien connaître jouent-ils ?
De suite, le titre m’a fait penser à cette chanson de Lou Reed que j’aime beaucoup, « Walk on the wild side »🎶 , mais nous sommes bien loin de cette balade bluesy et tranquille fredonnée d’une voix suave et à la ligne de basse répétitive. Avec une telle intrigue, autant dire que ce roman m’a vraiment surprise. Je ne m’attendais pas à cela et c’est tant mieux.
LES PERSONNAGES
Les personnages sont le point fort de ce roman, selon moi. Grâce à chaque partie réservée à chaque membre du groupe, on en apprend davantage sur eux et tout est très bien pensé. Leurs caractères présentent leurs failles et leurs forces et comment ils en sont arrivés là. Cela les rend d’autant plus humains, proches du lecteur et attachants. Julia Weber n’est pas tendre avec ses protagonistes. Ils ont vécu et vivront des pertes, des doutes et des trahisons. Il y a à la fois la psychologie de chaque protagoniste, mais l’auteure a su parfaitement relier ces différents profils pour former une entité palpable et unique en ce groupe d’amis.
Avec ce cocktail détonant d’êtres humains et un mystérieux carnet beaucoup trop présent pour être anodin, il y a de quoi faire une très bonne intrigue. Cette dernière est pleine de rebondissements inattendus et percutants. Elle mènera Solveig bien plus loin que je ne l’avais pensé au départ et il en ressortira une réflexion assez profonde de sa quête pour retrouver Érick.
LA PLUME DE L'AUTEURE
La plume de Julia Weber est simple et sans chichis, adaptée au genre et donnant ce qu’il faut de descriptions pour s’immerger dans le récit et créer le mystère. On se laisse happer par les mots et les pages se tournent d’elles-mêmes. Je n’ai pas vu le temps passer et ai rapidement dévoré ce livre !
POUR CONCLURE
En résumé, ce roman mélangeant les codes du thriller et du fantastique m’a fait passer un très bon moment de lecture. La psychologie des personnages est, selon moi, le point fort de ce roman. Cela permet une intrigue approfondie et une identification forte à ces protagonistes, pour une lecture immersive au cœur du mystère de ce carnet. C’est un livre qui nous happe dès les premières pages et nous plonge au cœur du suspens jusqu’à la fin. Je vous le recommande donc vivement !
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Ce roman est un ovni pour moi. A aucun moment je n'ai eu envie d'abandonner ce livre, je le posais sans trop de soucis quand j'avais autre chose à faire mais j'y retournais avec plaisir. J'ai apprécié ma lecture mais je ne suis pas sûre d'avoir vraiment aimé ce livre.
Oui, je suis pas facile à suivre, je vous l'accorde.
En fait, si j'aime énormément les romans de SFFF, ici j'ai trouvé que ce roman était un peu entre deux mondes: il y a tout un côté "roman contemporain" auquel s'ajoute un côté "fantastique".
J'ai adoré l'aspect contemporain avec les relations entre les personnages et leur évolution, mais j'ai eu du mal avec le côté fantastique qui était trop inconsistant pour moi.
J'aurais préféré qu'on plonge réellement dans le fantastique ou qu'on reste dans le contemporain plutôt que cette espèce d'entre-deux dans lequel j'ai eu du mal à me retrouver.
J'aurais préféré que l'explication soit plus pragmatique: hallucination, voire rêves pendant un coma, vu qu'on ne sait pas bien ce que ressente les gens dans le coma. Mais ce côté fantastique, tel qu'il est amené dans ce roman, ne m'a absolument pas convaincue.
Mais, même si je n'ai pas adhéré au côté fantastique de l'histoire, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman, pas vraiment, car j'ai vraiment aimé les interactions entre les membres du groupe, voir les questionnements, les remises en question qui animent chacun d'eux, entre volonté d'avancer, de s'autoriser à être heureux et une certaine culpabilité de se faire passer avant un/une autre.
J'ai aussi beaucoup apprécié que l'on change régulièrement de narrateur. Ca nous permet d'avoir une vrai vue d'ensemble des relations de ce groupe d'amis, même si Solveig est présentée plus ou moins comme le personnage principal.
De la même façon, j'ai aimé la transcription des messages (mail, textos) que s'envoient les uns et les autres et qui, en plus de nous donner des informations, aèrent agréablement le texte.
C'était donc une bonne lecture, mais si on me demande de citer les livres que j'ai apprécié, il ne me viendra pas spontanément a l'esprit.
Oui, je suis pas facile à suivre, je vous l'accorde.
En fait, si j'aime énormément les romans de SFFF, ici j'ai trouvé que ce roman était un peu entre deux mondes: il y a tout un côté "roman contemporain" auquel s'ajoute un côté "fantastique".
J'ai adoré l'aspect contemporain avec les relations entre les personnages et leur évolution, mais j'ai eu du mal avec le côté fantastique qui était trop inconsistant pour moi.
J'aurais préféré qu'on plonge réellement dans le fantastique ou qu'on reste dans le contemporain plutôt que cette espèce d'entre-deux dans lequel j'ai eu du mal à me retrouver.
J'aurais préféré que l'explication soit plus pragmatique: hallucination, voire rêves pendant un coma, vu qu'on ne sait pas bien ce que ressente les gens dans le coma. Mais ce côté fantastique, tel qu'il est amené dans ce roman, ne m'a absolument pas convaincue.
Mais, même si je n'ai pas adhéré au côté fantastique de l'histoire, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman, pas vraiment, car j'ai vraiment aimé les interactions entre les membres du groupe, voir les questionnements, les remises en question qui animent chacun d'eux, entre volonté d'avancer, de s'autoriser à être heureux et une certaine culpabilité de se faire passer avant un/une autre.
J'ai aussi beaucoup apprécié que l'on change régulièrement de narrateur. Ca nous permet d'avoir une vrai vue d'ensemble des relations de ce groupe d'amis, même si Solveig est présentée plus ou moins comme le personnage principal.
De la même façon, j'ai aimé la transcription des messages (mail, textos) que s'envoient les uns et les autres et qui, en plus de nous donner des informations, aèrent agréablement le texte.
C'était donc une bonne lecture, mais si on me demande de citer les livres que j'ai apprécié, il ne me viendra pas spontanément a l'esprit.
J'ai passé une très bonne lecture ! les personnages sont attachants et le côté fantastique de l'histoire était très intéressant ! Le livre aborde des thèmes universels auxquels tout le monde peut s'identifier, qui sont traités à la fois avec beaucoup de sérieux mais également de légèreté ce qui fait que le livre n'est pas lourd à lire et même très agréable !
Livre intimiste.
Histoire de la vie. Histoire de vies.
Un roman inspiré de la magie des rencontres, celles que l’on n’espère plus quand s’est installée la routine d’une vie triste, esseulée et monotone.
Blanche travaille comme serveuse après le drame qui a frappé sa vie de jeune femme.
David, ancien sculpteur célèbre et blessé par la vie, ose ressortir de sa maison rue du Paradis pour aller prendre un verre dans le bar de Blanche.
Le hasard des rencontres ? Rencontres au hasard ?
David rencontre Blanche. Blanche rencontre David.
Bruce apparaît également dans leur vie comme par magie et d’autres personnages encore…
Blanche rencontre Samuel…
Un livre plus triste que le précédent, A walk on the white side, mais qui garde une pointe d’optimisme, ou plutôt de continuité. The show must go on…
Un style très journaliste, très descriptif, tenant presque du scénario. Tout est séquencé et précis. Tout est décrit selon un angle de vue, appartenant à chacun des protagonistes. Les phrases sont courtes.
Vif, et épuré comme une esquisse japonaise. Un fin trait de pinceau bleu. L’ultime chant d’un rossignol qui rend hommage à la vie.
Un livre à part, comme le précédent.
L’avez-vous lu ? Aimé ? Tentés ?
Lien : https://www.instagram.com/ly..
Histoire de la vie. Histoire de vies.
Un roman inspiré de la magie des rencontres, celles que l’on n’espère plus quand s’est installée la routine d’une vie triste, esseulée et monotone.
Blanche travaille comme serveuse après le drame qui a frappé sa vie de jeune femme.
David, ancien sculpteur célèbre et blessé par la vie, ose ressortir de sa maison rue du Paradis pour aller prendre un verre dans le bar de Blanche.
Le hasard des rencontres ? Rencontres au hasard ?
David rencontre Blanche. Blanche rencontre David.
Bruce apparaît également dans leur vie comme par magie et d’autres personnages encore…
Blanche rencontre Samuel…
Un livre plus triste que le précédent, A walk on the white side, mais qui garde une pointe d’optimisme, ou plutôt de continuité. The show must go on…
Un style très journaliste, très descriptif, tenant presque du scénario. Tout est séquencé et précis. Tout est décrit selon un angle de vue, appartenant à chacun des protagonistes. Les phrases sont courtes.
Vif, et épuré comme une esquisse japonaise. Un fin trait de pinceau bleu. L’ultime chant d’un rossignol qui rend hommage à la vie.
Un livre à part, comme le précédent.
L’avez-vous lu ? Aimé ? Tentés ?
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Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons Julia Weber, puisque nous avions déjà lu A walk on the white side, un excellent roman publié en 2019. C’est un peu la même configuration que l’on retrouve dans ce deuxième roman : un texte très contemporain, qui prend parfois des allures de thriller, avec une toute petite pointe de fantastique qui vient bousculer un peu ce qui se passe.
J’ai complètement adoré ma lecture. Le style d’écriture est extrêmement original et percutant. Les chapitres sont très courts, les phrases également, avec beaucoup de phrases non-verbales. Parce qu’il n’y a pas besoin d’en dire plus. Parce qu’il n’y a pas besoin de longs discours pour comprendre l’histoire. J’ai accroché immédiatement, et avec le suspens qui s’installe petit à petit, il va vous être impossible de décrocher du livre. C’est addictif, c’est percutant, et ça va vous faire passer par toutes les émotions possibles et inimaginables.
L’histoire alterne les points de vue des deux personnages principaux. Tout d’abord, on a Blanche, une jeune femme marquée par un drame récent, celui de la mort de ses parents, et qui peine à remonter la pente. Elle noie sa peine dans le travail, au Paradis, un bar simple, mais accueillant. Blanche n’a pas peur d’affirmer ses opinions. Si elle a quelque chose à dire, elle le dit. Parfois ça fait mal, parfois ça fait rire, mais c’est la vie. J’ai adoré la suivre tout au long de son roman, où elle évolue énormément entre le premier et le dernier chapitre.
Celui qui provoque ce changement, c’est David Kellerman, un artiste très populaire il y avait quelques années, surtout auprès des femmes, mais qui, marqué lui aussi par les drames de la vie, a choisi de vivre reclus. Après tout, quand on est seul, il n’y a plus personne pour vous emmerder. On le suit dans sa vie quotidienne, mais aussi dans son passé, afin que le lecteur puisse comprendre comment il en est arrivé là, fragment par fragment, à mesure qu’il revisite ses souvenirs. David est aussi malade, même s’il refuse de l’accepter, et il est en train de réaliser tout ce qu’il a manqué dans sa vie jusqu’à présent.
Blanche, elle vient donner un grand coup de pied dans le morne quotidien de David, pour l’encourager à se reprendre en main, tant bien que mal. Joueuse, elle s’est donnée pour défi de le faire sortir de sa zone de confort, et plus important encore, de le faire parler. J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation entre les deux personnages, qui passent lentement d’étrangers à amis proches, alors même que leur rapprochement semble parfois poussé de manière inattendue.
Cette histoire, elle parle de nombreuses choses : d’amitiés sincères, d’amours perdus, de mariages ratés, de maladie, de mensonges, de trahisons, de rejet. Je trouve que c’est une chouette ode à l’humanité dans tout ce qu’elle a à offrir, à la fois parfaite et imparfaite. Le ton du texte est amer, avec des moments de joie et des moments qui vont vous faire sentir terriblement mal. Il n’y a pas de bien, pas de mal, seulement la vie et ses nombreux imprévus.
Bruce est l’un de ces imprévus. Dernier personnage important de l’histoire, il est là, sans être vraiment là. C’est un personnage extrêmement mystérieux, qui n’apparait que lorsqu’on a besoin de lui et qui disparait sans traces par la suite. Il est à la fois agaçant et attachant, et nos deux personnages sont incapables de savoir s’ils ont confiance ou non en lui. Après tout, ils ne savent même pas qui il est. Cet homme qui s’incruste dans leur vie, que veut-il ? C’est une des intrigues de ce roman, l’autre étant de retracer le passé des deux personnages. Pourquoi s’intéresse-t-il tant à eux ? Pourquoi souhaite-t-il à ce point qu’ils se rapprochent ?
Vous découvrirez la réponse en lisant par vous-même, parce que je ne peux vraiment pas vous donner plus d’informations sur le sujet sans spoiler le livre.
La surprise reste normalement opaque jusqu’à la toute fin du roman, même si j’avoue avoir compris à la moitié ce qu’il se passait. Mais c’est de ma faute, à trop décortiquer les livres, on repère facilement les indices ah, ah. Le ton du récit évolue aussi peu à peu, pour devenir assez sombre sur la fin. J’ai trouvé qu’il y avait un petit air de Life is strange pour l’intrigue, et comme c’est l’un de mes jeux préférés, ça m’a fait grandement plaisir. Cela dit, même en connaissant la fin, j’ai passé un excellent moment de lecture. Ce roman est une pépite qu’il faut expérimenter par soi-même, et je vous encourage vivement à aller le découvrir.
Je le dis un peu à chaque coup de cœur, mais je pense que c’est un des meilleurs romans que j’ai lus cette année. Et puis, rien que pour la plume de Julia Weber, qui est incroyable, recherchée et très originale, ça vaut totalement le coup ! Foncez vous le procurer, il n’est pas si long en plus, à peine 280 pages.
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J’ai complètement adoré ma lecture. Le style d’écriture est extrêmement original et percutant. Les chapitres sont très courts, les phrases également, avec beaucoup de phrases non-verbales. Parce qu’il n’y a pas besoin d’en dire plus. Parce qu’il n’y a pas besoin de longs discours pour comprendre l’histoire. J’ai accroché immédiatement, et avec le suspens qui s’installe petit à petit, il va vous être impossible de décrocher du livre. C’est addictif, c’est percutant, et ça va vous faire passer par toutes les émotions possibles et inimaginables.
L’histoire alterne les points de vue des deux personnages principaux. Tout d’abord, on a Blanche, une jeune femme marquée par un drame récent, celui de la mort de ses parents, et qui peine à remonter la pente. Elle noie sa peine dans le travail, au Paradis, un bar simple, mais accueillant. Blanche n’a pas peur d’affirmer ses opinions. Si elle a quelque chose à dire, elle le dit. Parfois ça fait mal, parfois ça fait rire, mais c’est la vie. J’ai adoré la suivre tout au long de son roman, où elle évolue énormément entre le premier et le dernier chapitre.
Celui qui provoque ce changement, c’est David Kellerman, un artiste très populaire il y avait quelques années, surtout auprès des femmes, mais qui, marqué lui aussi par les drames de la vie, a choisi de vivre reclus. Après tout, quand on est seul, il n’y a plus personne pour vous emmerder. On le suit dans sa vie quotidienne, mais aussi dans son passé, afin que le lecteur puisse comprendre comment il en est arrivé là, fragment par fragment, à mesure qu’il revisite ses souvenirs. David est aussi malade, même s’il refuse de l’accepter, et il est en train de réaliser tout ce qu’il a manqué dans sa vie jusqu’à présent.
Blanche, elle vient donner un grand coup de pied dans le morne quotidien de David, pour l’encourager à se reprendre en main, tant bien que mal. Joueuse, elle s’est donnée pour défi de le faire sortir de sa zone de confort, et plus important encore, de le faire parler. J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation entre les deux personnages, qui passent lentement d’étrangers à amis proches, alors même que leur rapprochement semble parfois poussé de manière inattendue.
Cette histoire, elle parle de nombreuses choses : d’amitiés sincères, d’amours perdus, de mariages ratés, de maladie, de mensonges, de trahisons, de rejet. Je trouve que c’est une chouette ode à l’humanité dans tout ce qu’elle a à offrir, à la fois parfaite et imparfaite. Le ton du texte est amer, avec des moments de joie et des moments qui vont vous faire sentir terriblement mal. Il n’y a pas de bien, pas de mal, seulement la vie et ses nombreux imprévus.
Bruce est l’un de ces imprévus. Dernier personnage important de l’histoire, il est là, sans être vraiment là. C’est un personnage extrêmement mystérieux, qui n’apparait que lorsqu’on a besoin de lui et qui disparait sans traces par la suite. Il est à la fois agaçant et attachant, et nos deux personnages sont incapables de savoir s’ils ont confiance ou non en lui. Après tout, ils ne savent même pas qui il est. Cet homme qui s’incruste dans leur vie, que veut-il ? C’est une des intrigues de ce roman, l’autre étant de retracer le passé des deux personnages. Pourquoi s’intéresse-t-il tant à eux ? Pourquoi souhaite-t-il à ce point qu’ils se rapprochent ?
Vous découvrirez la réponse en lisant par vous-même, parce que je ne peux vraiment pas vous donner plus d’informations sur le sujet sans spoiler le livre.
La surprise reste normalement opaque jusqu’à la toute fin du roman, même si j’avoue avoir compris à la moitié ce qu’il se passait. Mais c’est de ma faute, à trop décortiquer les livres, on repère facilement les indices ah, ah. Le ton du récit évolue aussi peu à peu, pour devenir assez sombre sur la fin. J’ai trouvé qu’il y avait un petit air de Life is strange pour l’intrigue, et comme c’est l’un de mes jeux préférés, ça m’a fait grandement plaisir. Cela dit, même en connaissant la fin, j’ai passé un excellent moment de lecture. Ce roman est une pépite qu’il faut expérimenter par soi-même, et je vous encourage vivement à aller le découvrir.
Je le dis un peu à chaque coup de cœur, mais je pense que c’est un des meilleurs romans que j’ai lus cette année. Et puis, rien que pour la plume de Julia Weber, qui est incroyable, recherchée et très originale, ça vaut totalement le coup ! Foncez vous le procurer, il n’est pas si long en plus, à peine 280 pages.
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Blanche, 18 ans, profondément marquée par la mort de ses parents, travaille dans un bar nommé Le Paradis.
Un jour, David, un quadragénaire, va pousser la porte du bar.
De ces deux êtres brisés va naître une amitié qui sera comme une béquille émotionnelle.
Bruce, un séduisant et énigmatique dandy, va également se lier à Blanche et David.
Idéalement, en savoir le moins possible est parfait.
L'aura de mystère qui se dégage du récit, nous accroche d'un bout à l'autre.
Comment ne pas être touchée par la jeune Blanche ?
Malgré la douleur, elle fait preuve de force.
Au moyen de flashback, nous découvrons pièces après pièces, le passé de David.
Deux solitudes qui se rejoignent, deux traumatismes qui se confondent.
Même si j'ai de suite compris un évènement, cela n’a absolument pas entaché ma lecture (chose rarissime pour moi 😅)
Il faut dire que la plume de Julia Weber est envoûtante.
Chaque phrase est empreinte de poésie, de charme, de finesse, un vrai plaisir de lecture.
Le côté presque onirique de l'histoire ajoute une saveur particulière.
Un beau roman qui traite du deuil, de la résilience et du courage qu'il faut pour continuer à avancer et parfois à pardonner.
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Un jour, David, un quadragénaire, va pousser la porte du bar.
De ces deux êtres brisés va naître une amitié qui sera comme une béquille émotionnelle.
Bruce, un séduisant et énigmatique dandy, va également se lier à Blanche et David.
Idéalement, en savoir le moins possible est parfait.
L'aura de mystère qui se dégage du récit, nous accroche d'un bout à l'autre.
Comment ne pas être touchée par la jeune Blanche ?
Malgré la douleur, elle fait preuve de force.
Au moyen de flashback, nous découvrons pièces après pièces, le passé de David.
Deux solitudes qui se rejoignent, deux traumatismes qui se confondent.
Même si j'ai de suite compris un évènement, cela n’a absolument pas entaché ma lecture (chose rarissime pour moi 😅)
Il faut dire que la plume de Julia Weber est envoûtante.
Chaque phrase est empreinte de poésie, de charme, de finesse, un vrai plaisir de lecture.
Le côté presque onirique de l'histoire ajoute une saveur particulière.
Un beau roman qui traite du deuil, de la résilience et du courage qu'il faut pour continuer à avancer et parfois à pardonner.
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Inceptio est une petite maison d’édition française dont je suis les sorties avec assiduité. Même si je lis principalement de la SFFF (science-fiction, fantasy, fantastique), j’ai eu très envie de découvrir A Walk on the White Side, annoncé comme un roman contemporain.
Toutefois, mes débuts ont été un peu compliqué. J’avais des difficultés à entrer dans ce livre qui me sortait énormément de ma zone de confort. Les personnages ne me plaisaient pas. Ils se retrouvaient régulièrement dans des bars ou étaient alcoolisés. Ils menaient une vie que je ne comprenais pas. J’étais aussi perdue dans l’alternance des points de vue. J’ai donc décidé de mettre ce livre en pause quelques temps avant de le reprendre depuis le départ. La seconde fois a été la bonne !
Dans ce roman, on suit principalement la vie de Solveig, une jeune femme au passé douloureux et aux histoires d’amour difficiles. D’autres passages sont racontés par ses amis. On apprend ainsi à mieux connaitre ce petit groupe, l’auteure nous livre leurs ressentis, leur vécu. Après les premiers chapitres, on découvre des personnages plus profonds, plus complexes. Chacun cache ses propres failles et détient des secrets bien gardés. Ils nous deviennent plus empathiques. On aimerait les aider, leur donner nos propres conseils.
Je me suis beaucoup identifiée à Solveig, en quête de changement. Elle est aide-soignante, je suis infirmière. Elle déménage au moment où je m’apprête à le faire. Ses pensées faisaient souvent échos aux miennes. Finalement, les protagonistes racontent LA vie et chaque lecteur peut se retrouver dans le questionnement de l’un ou l’autre de ces personnages.
Le livre prend un second souffle quand survient la mort d’un des leurs et une disparition incompréhensible, celle d’Erick. On suit alors Solveig et la sœur du disparu dans leur enquête pour retrouver cet homme.
Suite à ces événements, Solveig vit des choses particulières. L’atmosphère devient pesante, étrange même surréaliste. Sommes-nous dans un rêve ou dans la réalité? On découvre petit à petit The White Side. Je me suis demandée plusieurs fois ce qu’il se passait réellement. Où est ce que l’auteure voulait nous emmener ? Solveig était-elle en train de sombrer dans la folie ? Pour le savoir, il faudra lire ce roman !
A walk on the white side a su me surprendre par les chemins qu’il emprunte. Je ne m’attendais pas du tout à cette histoire qui en cache plusieurs ! J’ai finalement passé un excellent moment de lecture. L’intrigue évolue sans cesse et prend plusieurs visages. Julia Weber passent de beaux messages à travers ses personnages attachants et cette histoire insolite.
Je vous recommande vivement de découvrir les éditions Inceptio qui m’ont, une fois de plus, fait découvrir une petite pépite ! Merci pour leur confiance et l’envoi de ce service presse.
Lien : https://alexlovebooks.home.b..
Toutefois, mes débuts ont été un peu compliqué. J’avais des difficultés à entrer dans ce livre qui me sortait énormément de ma zone de confort. Les personnages ne me plaisaient pas. Ils se retrouvaient régulièrement dans des bars ou étaient alcoolisés. Ils menaient une vie que je ne comprenais pas. J’étais aussi perdue dans l’alternance des points de vue. J’ai donc décidé de mettre ce livre en pause quelques temps avant de le reprendre depuis le départ. La seconde fois a été la bonne !
Dans ce roman, on suit principalement la vie de Solveig, une jeune femme au passé douloureux et aux histoires d’amour difficiles. D’autres passages sont racontés par ses amis. On apprend ainsi à mieux connaitre ce petit groupe, l’auteure nous livre leurs ressentis, leur vécu. Après les premiers chapitres, on découvre des personnages plus profonds, plus complexes. Chacun cache ses propres failles et détient des secrets bien gardés. Ils nous deviennent plus empathiques. On aimerait les aider, leur donner nos propres conseils.
Je me suis beaucoup identifiée à Solveig, en quête de changement. Elle est aide-soignante, je suis infirmière. Elle déménage au moment où je m’apprête à le faire. Ses pensées faisaient souvent échos aux miennes. Finalement, les protagonistes racontent LA vie et chaque lecteur peut se retrouver dans le questionnement de l’un ou l’autre de ces personnages.
Le livre prend un second souffle quand survient la mort d’un des leurs et une disparition incompréhensible, celle d’Erick. On suit alors Solveig et la sœur du disparu dans leur enquête pour retrouver cet homme.
Suite à ces événements, Solveig vit des choses particulières. L’atmosphère devient pesante, étrange même surréaliste. Sommes-nous dans un rêve ou dans la réalité? On découvre petit à petit The White Side. Je me suis demandée plusieurs fois ce qu’il se passait réellement. Où est ce que l’auteure voulait nous emmener ? Solveig était-elle en train de sombrer dans la folie ? Pour le savoir, il faudra lire ce roman !
A walk on the white side a su me surprendre par les chemins qu’il emprunte. Je ne m’attendais pas du tout à cette histoire qui en cache plusieurs ! J’ai finalement passé un excellent moment de lecture. L’intrigue évolue sans cesse et prend plusieurs visages. Julia Weber passent de beaux messages à travers ses personnages attachants et cette histoire insolite.
Je vous recommande vivement de découvrir les éditions Inceptio qui m’ont, une fois de plus, fait découvrir une petite pépite ! Merci pour leur confiance et l’envoi de ce service presse.
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