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Citations de Julie Hétu (23)


"Le lieu de notre enfance détermine qui l'on est. Un adulte qui voyage reste ce qu'il était en partant."

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"Maggie m'avait fait un beau cadeau. Elle ne m'avait pas oublié tout à fait avant de partir. moi qui était habitué à fonctionner au compte goutte avec elle, je recevais beaucoup d'information en même temps. Je n'avais pas imaginé que notre dernière rencontre se ferait dans ce lieu de papier qui ne ressemblait en rien à ce que je connaissais. ma mère avait attendu jusqu'à la fin pour me parler. je ne pouvais rien répondre. Mais je n'allais pas pour autant lui dire de se taire. Je veux lire ces mots compliqués pour savoir que tu m'aimes...Maman."

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"Baie déception dessine, entre mon fils et moi, l'empreinte chaude du sang sur la neige froide, seul souvenir qui nous unira pour toujours même dans l'absence."

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"C'est comme dessiner son portrait en se regardant dans le miroir, il n'y a pas grand monde qui soit capable de le faire pour que ce soit ressemblant."

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"Tout me paraissait clair maintenant. Je me sentais plus serein par rapport à mon passé, et l'avenir allait être plus facile à envisager."

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"Le contenu de son journal me hantait. Quelque chose d'inattendu pouvait en sortir et me blesser, mais il cachait aussi plein de secrets que j'avais tant espéré connaître."

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"...Ressasser le passé, c'était pas une bonne chose, et que la vie, c'était pas du temps organisé avec un début, un milieu et une fin, mais un mélange de temps."

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"... J'ai eu l'impression d'un grand vide, quasiment d'un vertige en observant le vent emporter ce qu'il restait de mes racines les plus profondes."

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"- Tu sais, Isaac, quand on a plus de souvenirs, l'attachement aux gens qu'on a aimés s'estompe aussi, jusqu'à disparaître parfois complètement. Il est là à l'intérieur, mais on ne le sait plus."
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Tu sais ce que c’est le duende, mon amour, c’est avec lui que je lutte en ce moment, c’est avec lui que toujours on lutte, mon ange. C’est une lutte terrible, qui brûle le sang comme une pommade d’éclats de verre, dirait Lorca, et qui s’appuie sur la douleur humaine qui n’a pas de consolation.
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Il était deux heures du matin. Le vent très violent sifflait dans la maison. Johnny et Lisa dormaient sur le divan du salon. La neige durcie par le froid crépitai sur la vitre, rappelant le son d'un vieux film qui démarre. Moi, je ne dormais pas. J'ai mis mon manteau et je suis sorti sur le balcon avec la vieille pipe de Johnny pour en tirer quelques bouffées. Je suis vite rentré, le vent et la neige éteignaient ma pipe et j'avais froid. J'ai pris le restant de la bière que Johnny avait laissé sur la table de la cuisine, et je l'ai apportée dans ma chambre. Sur mon lit, le journal de maman m'attendait ouvert à la page où j'étais rendu. il était difficile de lire dans ce cahier plein de ratures, dont la calligraphie était très négligée. j'ai repris ma lecture. Mes yeux étaient fatigués, mais je n'arrivais pas à abandonner ma lecture. Alors je luttais contre le sommeil, pour en savoir plus. Essoufflé, j'essayais de ne pas sauter de mots, de tout absorber. Je voulais atteindre quelque chose, la fin peut-être, mais je me suis endormi avant
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Aimer, ce n’est pourtant pas partir et à cet enfant, les parents se jurèrent d’offrir, un jour, en signe de réconciliation, La Nopalera. C’est pourquoi ils lui donnèrent le nom d’Adam, dont l’étymologie renvoie tout autant à l’Humanité qu’à la Terre rouge.
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Nous sommes comme les roseaux verts : une fois coupés, ils ne verdissent plus jamais ! Les hommes, au contraire, possèdent une âme qui vit éternellement, qui vit après que leur corps s’est changé en poussière ; cette âme monte à travers la subtilité de l’air jusqu’aux étoiles qui brillent, et, de même que nous nous élevons du fond des eaux pour voir le pays des hommes, ainsi eux s’élèvent à de délicieux endroits, immenses, inaccessibles aux peuples de la mer.
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Même si aujourd’hui cet espoir de vivre en paix et en démocratie s’avère hors d’atteinte, nous arborerons la main rouge levée, la main rouge lavée par la couleur. C’est une façon de dire que nous sommes tous responsables de cette dérive si nous ne faisons rien. Et si rien ne change, nous aurons longtemps du sang sur les mains.
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En fait, le rouge cochenille n’est pas un rouge à proprement parler, mais toutes les nuances qui en découlent : du brun oxydé de la terre boueuse et argileuse au sombre violacé des nuits d’orage, en passant par les frappants fuchsias des robes des plus belles courtisanes de Mitla et le sang brûlant de la chair qui se déchire. On dit que la couleur de la cochenille est à l’image du Mexique. Une fois qu’on a compris la façon dont cette couleur se révèle, c’est avec plus de révérence qu’on s’en approche.
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On faisait l’amour et, même dans ces moments, je ne voyais pas ses yeux. J’imagine que moi aussi, j’avais le regard fané. Tu sais, à force de travailler clandestinement pour le cartel, j’ai perdu le goût de tout.
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Danser pour être avec les autres, pour s’étonner du monde qui l’entoure, c’est ce qui plaît à Sofia. Oublier le temps d’une soirée la peur de perdre La Nopalera, sa culture, son identité, pour se liquéfier dans ces corps allant et venant sans ordre aucun, se frottant, se frôlant, se désirant, se déchaînant. Un groupe de drag-queens vient tout juste de passer le pas de la porte et prend d’assaut la machine à karaoké, alors que Suzanne et Sofia enchaînent les cocktails et les shooters, assises au comptoir.
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La nuit, le désert n’est plus le même, pense-t-elle. On y perd la mesure des choses.
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Elle préfère se mentir, comme on ment quand on dit que le soleil se lève, comme elle ment lorsqu’elle dit qu’il y a du sang sur la paume du cactus, simplement pour contempler plus longtemps ce fantôme qu’elle tente de ramener à la vie dans un conte qu’elle livre à la radio. Elle connaît pourtant la vérité, elle n’est plus la saigneuse de cactus qu’elle a été et ce n’est pas du sang, mais de la couleur qui coule sur la paume du nopal. Le rouge d’une fleur ou de la chair, allez savoir ce que chacun peut y voir. Sofia, elle, se contente de sa vérité.
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La peur est le pire ennemi ; il est faux qu’elle protège du danger. La peur vous recompose à votre insu.
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