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Critiques de Jun Nie (59)
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Les contes de la ruelle

Dans les ruelles de ce quartier du vieux Pékin, Doubao et sa petite-fille, Yu'er, aiment se balader ensemble. La petite, paralysée des jambes, son papi n'hésite pas lui embellir ses journées. La promenant sur son vélo, lui apprenant à nager dans l'air, lui montrant sa boîte à trésors qui regorgent de timbres, dont l'un semble avoir une signification bien particulière ou encore l'initiant à la peinture grâce au vieux ronchon Citrouille...



Cet album, recueillant 4 histoires, met en scène la petite Yu'er et son grand-père, un ancien facteur qui aime rouler avec la petite, bien installée à l'avant. Deux personnages vraiment attachants, notamment Yu'er qui, malgré son handicap, déborde de vie et livre un message d'espoir sur la différence et le handicap. Un brin oniriques et magiques, ces récits sont emplis de tendresse, de poésie et de vie. Le trait tout en rondeur et surtout cette palette de couleurs délicates et poétiques nous plongent dans une ambiance sereine et douce.
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Zobo et les fleurs de vie, tome 1 : Sakura

Kyoto, au printemps. Le vent disperse ici et là quelques fleurs de cerisiers. La jeune Ryoko ramasse l'une d'elle et l'emporte avec elle afin de lui trouver un vase. En chemin, dans un magasin de bric et de broc, elle tombe sur un pantin en bois. Elle dépose alors dans son cœur découpé la fleur de cerisier. Le propriétaire du magasin s'emporte aussitôt, croyant qu'elle voulait voler le pantin et remet ça de plus belle lorsqu'il remarque que la fleur est coincée dans son cœur. Il la somme alors de l'acheter pour une somme qu'elle ne dispose pas. La jeune femme est sauvée par un homme qui se propose d'acheter le pantin de bois. Elle reconnait alors que, dans la voiture dans laquelle il le dépose, est assis le nouveau lycéen qui arrive de Tokyo. Celui-ci ne porte que peu d'intérêt au pantin et pourtant, ce dernier est aussitôt parcouru de sentiments...



Afin de prolonger la vie de ce rameau de cerisier, la jeune Ryoko ne se doutait pas qu'en le plaçant dans le coeur vide de Zobo, le pantin en bois, elle allait également donner vie à ce dernier. La fleur de cerisier ou sakura est, au Japon, le symbole du caractère éphémère des bonheurs de ce monde. Elle donne ici tout son sens dans cet album empli de poésie et de douceur. Mêlant aussi bien les amours adolescentes, les différences sociales ou la magie, l'auteur s'emmêle un peu les pinceaux et nous livre, au final, un album qui manque parfois de cohérence et de consistance. Qu'importe puisqu'on se laisse bercer par cette poésie omniprésente et cette incroyable sensibilité, aussi bien dans le texte que dans ces aquarelles qui sont de toute beauté.



Zobo, un coeur à prendre...
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Les contes de la ruelle

Encore une B.D dont je n’avais pas du tout entendu parler et que j’ai emprunté au hasard, hasard qui a du bon puisque c’est encore une fois une jolie surprise.



Le ton est nostalgique et tendre sans sombrer dans la mièvrerie. L’incursion du merveilleux et du fantastique vient renforcer l’émotion suscitée par un propos poétique et une galerie de personnages très réussie. En plus, il y a une petite touche d’humour agréable.

Si je ne suis pas toujours fan du design des personnages, je dois reconnaitre que les aquarelles de Jun Nie sont jolies et bénéficient de couleurs très agréables.



Bref, une jolie B.D pour petits et grands.

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Les contes de la ruelle

Comme j’ai aimé cette BD !



Un concentré d’optimisme et de bienveillance dans un écrin de poésie, de fantaisie.

Le dessin atypique, presque enfantin, peut être un peu déroutant au premier abord, mais il est total harmonie avec la douceur du propos.

Quatre petites histoires, quatre contes, qui ont pour personnages Yu’er, fillette handicapée (elle n’a plus l’usage de ses jambes), et son grand-père, le facétieux Doubao. Un duo tendre et malicieux.



Coup de cœur absolu pour « La lettre »….

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Les contes de la ruelle

J'avais le goût de lire des contes. J'ai alors simplement demandé "Conte" sur le site de notre bibliothèque municipale. Le titre, l'auteur plus la quatrième couverture m'ont convaincu de tenter l'expérience.



En ouvrant cette bande dessinée, j'ai d'abord été conquis par toutes ces couleurs pastel, uniquement pastel. Dès la première case, je suis tombé en amour avec Yu'er et son pappy. Yu'er, si petite et si délicate mais avec un visage d'ange. Pappy aussi à sa façon avec son embonpoint. Il le dit lui-même : "Ma parole est le médicament de notre ruelle, elle soigne tous les petits bobos de l'âme."



Des la premiere histoire on sent la magie de cette ruelle. Pappy à trouvé un moyen formidable pour apprendre à nager à Yu'er. Suspendue dans les airs, elle apprend les mouvements de la nage. Elle s'est même libérée de son câble pour voler dans le ciel. Rien de surprenant, c'est un conte. Il y a plusieurs histoires dans le même style. Même le temps n'est pas un obstacle.



Même le grincheux est devenu gentil.



Fantastique pour tous les enfants, surtout les grands.
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Aweto, tome 1 : La chasse est ouverte

J'avais bien aimé "les contes de la ruelle" de Jun Nie, une B.D pleine de tendresse et de poésie sans jamais être mièvre. Même si je n'avais pas été entièrement convaincue par le design des personnages, les illustrations de jun Nie m'avaient charmée par leur délicatesse et leurs jolies couleurs. Lorsque je suis tombée sur ce "Aweto" du même auteur, j'ai eu envie de le lire. Le bilan est mitigé.



Ce 1er tome fourmille de bonnes idées. Le monde créé par l'auteur est riche. Encore une fois, on trouve beaucoup d'éléments poétiques très plaisants. Le dessin est très réussi, même les personnages m'ont convaincue cette fois. Malheureusement l'aspect narratif n'est pas à la hauteur. J'ai trouvé le récit mal mené, parfois confus, le rythme peu maîtrisé. Il m'a manqué un je ne sais quoi pour me donner envie de poursuivre cette série. Dommage !
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Les contes de la ruelle

Récit d’une enfance marquée par le handicap mais aussi par une incroyable relation grand-parent enfant dans un quartier chinois.



Le dessin est léger et autour du trait s’étire l’aquarelle. Le rendu évoque un passé doux et magnifié.



Diverses histoires rythment le livre autour des deux personnages principaux : la piscine, les insectes, la lettre et les timbres, l’art de peindre. Elles tissent des liens entre le passé et le présent, entre le possible et l’impossible.



Une bande dessinée qui est un hymne à l’imagination et à l’héritage des adultes qui savent enchanter la vie.



Intéressant


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Les contes de la ruelle

C'est très beau, graphiquement parlant, Nie Jun a un vrai talent artistique et ça n'est pas pour rien qu'il enseigne l'art à l'université de Pékin.

Niveau contenu, je suis toutefois un peu plus partagé. C'est un peu cul-cul ou nian-nian, et même si c'est poétique et touchant, agréable et dépaysant, le fantastique et l'onirique se mêlent dans une constante nébulosité qui rend les personnages et les histoires peu attachants car trop irréels. Mais, après tout, c'est là le lot de tout conte. Alors pourquoi ne pas se laisser tenter et voyager avec Yu'er et Pépé Doubao dans leur ruelle ?
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Les contes de la ruelle

Dans un quartier paisible du vieux Pékin vivent Dubao et Yu’er, une petite fille infirme qu’il a adoptée. Le vieil homme, affectueux et tout en rondeurs, déborde d’amour et d’imagination, cherchant en permanence à illuminer la vie de la fillette. Quatre récits composent l’album. Dans le premier, alors que Yu’er se rêve en championne paralympique de natation, son grand-père lui invente un ingénieux système d’entraînement à la fois sans eau et « dans les airs ». Dans les autres, il est question d’insectes musiciens, d’apprentissage du dessin ou encore d’une lettre à l’absente.



Qu’il est bon de se plonger dans cet univers aux accents parfois féériques où se conjuguent tendresse et optimisme. es récits sont rythmés par de fréquentes incursions dans un registre merveilleux et onirique empreint d’une bonne dose de poésie. Dans cette ruelle aux vieilles maisons et aux cours ombragées où l’on prend le temps de faire la sieste, où on circule à vélo et où on explore des terrains vagues aux décors champêtres, l’ambiance est paisible, les rapports humains chaleureux. Ça pourrait vite tourner au cucul mais ce n’est jamais le cas, en grande partie grâce à la malice, la bonne humeur et la joie de vivre pétillante des différents personnages.



Le dessin à l’aquarelle de Nie Jun, mélangeant les influences asiatiques et européennes est sensible et lumineux. Son découplage simple et efficace, privilégiant les grandes cases, invite le regard à s’attarder sur les moindres détails.



Entre rêve et réalité, ces Contes de la ruelle proposent une échappée tout en douceur et en délicatesse, idéale pour s’évader quelques instants du quotidien et d’une actualité pour le moins sordide.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les contes de la ruelle

Oeuvre à la croisée des chemins que ces Contes de la ruelle. Il y a beaucoup de formats en bande dessinée (manga, à l'européenne, comics, à l'italienne...) mais celui-ci est assez inédit, plus proche du comics ou à mi-chemin entre le format manga et l'européen (si on regarde les influences de l'auteur). L'auteur se reconnait en effet comme influences à la fois des mangaka japonais et des auteurs européens comme Hergé et Moebius.



Le dessin est assez naïf, plus réaliste que du manga, moins "ligne claire" qu'Hergé. Les quatre histoires qui habitent cette ruelle ont pour personnages principaux une petite fille avec un handicap physique et son grand-père un peu obèse. Des blessés de la vie qui se soutiennent avec de grands sourires et plein d'imagination. Chaque histoire se termine à chaque fois par un élément plus onirique, beaucoup moins réaliste que tout le reste. Les difficultés de la vie ne sont pas occultées, la petite fille est souvent confrontée au regard dur de la société sur son handicap... mais elle décide de s'entourer des gens bienveillants, et de croire au bonheur... et cela finit par l'attirer ce bonheur. Il "suffit" de vivre ses rêves, de compter sur ceux qui nous aiment et d'espérer que la magie fera le reste.



De telles histoires bien ancrées dans le réel mais plein de good feelings font réellement du bien dans cette période mortifère.
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Les contes de la ruelle

Un joli petit recueil de 4 contes colorés se déroulant dans un quartier d'une ville chinoise, avec pour personnages principaux une petite fille et son grand-père.



Les illustrations sont très belles, avec des couleurs assez douces, et bien évocatrices de la Chine et de ses spécificités.



L'ambiance qui se dégage des pages est agréable, il y a quelque chose d'apaisant dans ces petites histoires.



Le tout est teinté de fantastique et l'on ne sait pas toujours si l'on est dans un rêve ou dans la réalité, mais n'est-ce pas ce qui caractérise un conte ?



Les thèmes abordés sont intéressants et pourront être évoqués avec les plus jeunes : les liens amicaux et familiaux, la force des souvenirs, l'importance de croire en ses rêves, mais aussi le deuil.



Sans que cela soit un coup de coeur j'ai passé un bon moment avec cet album plutôt destiné aux enfants...
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Les contes de la ruelle

Jolie petite BD composée de 4 histoires mettant en scène un grand père, ancien facteur, et sa petite-fille handicapée.

C'est tout mignon, c'est onirique,c'est plein de bons sentiments et c'est bien dessiné et ça devrait plaire à un jeune public.

L'adulte sourira et sera sans doute un peu touché mais ça manque, pour moi, d'un petit quelque chose...
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Les contes de la ruelle

Yu'er, petite fille paraplégique arpente à vélo les ruelles d'un paisible quartier du vieux Pékin, avec l'aide de son grand-père, un ancien facteur qui lui rend la vie agréable. quand l'accès à la piscine lui est interdit à cause de son handicap, il trouve tout de même un moyen de réaliser son rêve : nager. il lui fait découvrir le paradis, (celui des insectes), de jolies choses, sa collection de timbres. même confrontée à des méchants ou à un aigri, il lui rendra aussi plus belle la vie.

en tout, quatre contes poétiques enveloppés d'un trait rond et délicat et de couleurs pastels pleines de vie. c'est touchant, tendre, joli, rafraichissant, onirique, trop fantastique, complétement irréel, plein de bons sentiments mais sans émerveillement.
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Les contes de la ruelle

C'est grâce au blog de Virginie (Pluiedemots) que j'ai découvert cette bande dessinée. Elle m'a vraiment donné envie de découvrir cette œuvre à travers sa critique, si bien que je l'ai réservée à la médiathèque. Je comprends son coup de cœur : c'est très joli, tendre et poétique ! À travers plusieurs épisodes, on va suivre le quotidien de Yu'er et de son pépé, ce duo atypique très touchant. L'album est construit comme un ensemble de nouvelles illustrées qui permettent de mettre en scène cette petite famille et d'apprendre à découvrir plusieurs de leurs facettes. Le grand-père m'a beaucoup touchée dans "Le rêve de Yu'er" où il trouve une solution pour que sa petite-fille apprenne à nager... C'est beau et poétique ! "La lettre" permet également d'en savoir plus sur ce senior attendrissant. Même si la fin est particulière, j'ai trouvé cette aventure très jolie.



Nie Jun a un superbe style. Chaque page est un délice : ce sont de beaux dessins à l'aquarelle. J'adore ! C'est très épuré, coloré et très apaisant. On y resterait bien davantage dans ces étroites ruelles aux couleurs pastel ! Le grand-père a tout de même une sacrée tête, mais on discerne assez bien ses expressions. C'est un personnage dont il ne faut pas se fier à l'apparence : ce gros nounours est un homme aussi adorable que dévoué à sa famille. Yu'er est légèrement typée "manga" avec ses grands yeux et sa petite bouille. Elle est vraiment mignonne ! Son innocence m'a émue, surtout dans "Le paradis des insectes". Ces deux protagonistes forment un beau tandem que j'aurais espéré voir dans un second tome.



C'est une BD qui vous enivre et vous transporte ailleurs... Presque hors du temps... Difficile de quitter ce petit univers poétique. On se sent tellement détendu ! Je pense que cette œuvre peut plaire aussi bien aux adultes (beaux graphismes, onirisme) qu'aux plus jeunes (réflexions sur le handicap et histoires aussi rigolotes qu'émouvantes). Si je ne vous ai toujours pas convaincu de découvrir cette bande dessinée, lisez les autres critiques sur le web : beaucoup de lecteurs ont été conquis par "Les contes de la ruelle"... Merci encore à la blogueuse de Pluiedemots pour ce conseil de lecture ! =]


Lien : https://lespagesquitournent...
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Les contes de la ruelle

B.D que je dois à Jérôme et Noukette et aussi à une irri­sis­tible envie de me faire du bien. Voilà une histoire où des gens s’aiment, savent se le dire et que je ne trouve pas « gnan­gnan » pour autant. Sans doute à cause de la part de rêve que ce dessi­na­teur sait mettre dans son récit. Et puis, j’aime bien ce dessin où il y a plein de petits détails à décou­vrir, on peut rester sur une planche rien que pour le plaisir des yeux. Je l’avais achetée pour mes petits enfants, mais je vais la garder pour moi, ils la liront à leur prochaine visite. Ma collec­tions de BD à propos de personnes âgées augmente après Mamette, les Vieux Four­neaux ‚ voici ce merveilleux grand-​père chinois
Lien : http://luocine.fr/?p=5999
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Les contes de la ruelle

Dans la ruelle, il y a Yu'er et son pépé. Elle est un peu informe, mais elle pose sur la vie et le monde un regard dépourvu de calcul et de méchanceté. Lui, ancien facteur, il est fada de sa petite-fille. Il ferait tout pour elle et les enfants du voisinage. Il est conteur...



Ses histoires sont simples, issues de la tradition chinoise, mais surtout elles rendent le sourire. Comme les dessins de Nie Jun. De très belles aquarelles, douces et tendres. Il y a des ouvrages qui se déploient avec une volonté feel good assumée et parfois pas atteinte... Nie Jun ne se pose pas de telles questions. Il agit, il dessine, il peint, il conte... et c'est juste, en toute simplicité, avec une certaine naïveté (que je pense assumée) qui fait le taf.



Comme il est doux et agréable de regarder le monde à travers les yeux de Yu'er.
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Les contes de la ruelle

Recueil de plusieurs histoires de Nie Jun, Les contes de la ruelle nous transportent dans un vieux quartier de Pékin. Nous y faisons la rencontre de Yu'er, jeune fille pleine de vie mais handicapée, et son Pépé Doubao.



Le dessin est plutôt réussi et il se dégage une certaine poésie des pages même si pour ma part je n'ai pas été sensible au fond. Les histoires sont un peu creuses et manquent de profondeur. Le côté onirique n'aide pas vraiment à rentrer dans ces histoires trop "gentilles".



Un petit détour par l'Asie qui ne m'aura pas déplu mais pas convaincu non plus.
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Les contes de la ruelle

Cet album est composé de quatre histoires relatant la vie de Yu'er et de son grand père, un facteur retraité, qui vivent dans une petite ruelle calme et fleurie d'un quartier de Pékin. Yu'er, "enfant-poisson" en chinois, est infirme mais son grand-père est là pour lui montrer le bon côté des choses. La vie est belle, que ce soit grâce à une piscine aménagée dans les arbres, une lettre qui remonte le temps, un paradis où les insectes sont musiciens ou des vieillards qui apprennent à re-profiter de la vie.



Il est rare que j'achète un album sans connaitre l'auteur ou sans avoir jeté un œil à l'intérieur. J'ai eu un gros coup de cœur rien que pour la couverture et l'intérieur m'a comblé. J'ai été ravie, tant au niveau des histoires, toutes intéressantes, mêlant fantastique et poésie qu'au niveau des illustrations magnifiques, toutes réalisées à l'aquarelle dans des tons doux qui participent aussi au bien être que j'ai éprouvé à lire ce recueil. Cet album devient un album doudou, à relire pour mettre du baume au cœur et se laisser bercer par le chant des grillons et le pastel des illustrations. Le grand père est d'ailleurs surnommé "Doubao" qui est un petit pain à la vapeur farci, ce qui colle bien à sa bonhomie et à sa corpulence moelleuse. J'ai beaucoup apprécié son rôle protecteur, sa vision du bonheur dans les choses simples et tout le côté transmission générationnelle et transmission...d'optimisme!



J'ai du coup très envie de découvrir d'autres albums du même auteur.
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Aweto, tome 1 : La chasse est ouverte

Reconnaissant les traits de l'auteur des contes de la ruelle, je me suis laissée tenter par ses traits toujours féeriques. L'aweto est amenée comme une légende chinoise dont tous les puissants veulent acquérir. L'aquarelle et le monde créé sont vraiment sortis de l'imagination de l'auteur et nous montrent une pallette de créativité incroyable. Je suis toujours autant charmée par ses illustrations. L'histoire en elle-même est intéressante mais manque de clarté. Beaucoup d'idées ne sont pas suffisamment bien orchestrées pour en faire une bonne ligne à suivre. Je poursuivrais car j'aime beaucoup son univers.
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Zobo et les fleurs de vie, tome 1 : Sakura

C'est le printemps. Nous sommes au Japon et plus précisément à Kyoto. Les cerisiers sont en fleurs. C'est une véritable institution au pays du soleil levant. En effet, la tradition de l'o-hamami consiste à aller en famille ou entre amis admirer les cerisiers en fleurs.



C'est dans ce contexte qu'une jeune fille va se laisser séduire par le regard d'un pantin en bois. Elle va déposer dans son coeur une branche de cerisier. Le miracle va se produire puisque le pantin va découvrir la vie. Cependant, il sera acheté par un jeune garçon riche et mystérieux mais qui lui porte finalement peu d'intérêt.



Le coeur de cette jeune fille va se balancer au rythme des saisons. Cependant, le pantin va découvrir l'amour ainsi que la désillusion. Que se passera-t-il quand celle qui lui a donné la vie va éprouver des sentiments pour un autre ? On dit que la fleur de cerisier est le symbole du caractère éphémère des bonheurs du monde.



Ce conte mérite d'être lu. C'est empli de douceur avec un dessin coloré à l'aquarelle. On se souviendra longtemps de ce petit pantin. Ce conte est d'une incroyable sensibilité et nous livre beaucoup de messages au-delà de toutes les métaphores. A nous d'être réceptif !
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