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Citations de June Summer (86)


« La nudité est un grand tabou dans notre société. L’interdit de se montrer nu en est un pilier essentiel, fondateur. La nudité et la sexualité sont empreintes de culpabilité, les coupant de notre vie. Quand on renoue avec celles-ci, on éprouve souvent un formidable sentiment de liberté et de soulagement. »
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Les deux amants enfin réunis passèrent une nuit paisible, enlacés et sereins, comme si la crise qui les avait séparés n’avait duré que quelques heures au lieu de quelques mois. Ils avaient repris leurs habitudes avec un naturel qui les étonna a peine, tant ils se connaissaient intimement.
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— Oh, Raymonde, c’est simple ! Elle n’a surtout pas envie de passer à la casserole, alors elle me laisse aller sur la plage ; comme ça, je suis défoulé, et je la laisse tranquille, elle n’est pas dérangée tu vois ? Elle m’accompagne et fait des mots croisés pendant que je mate avec les jumelles !
— Ouais, elle n’a pas tort… Au moins, t’as pas besoin de raconter des conneries pour y aller, comme moi ! Tu me serviras de nouveau d’alibi mon pote ? On ira à la pêche les deux, tous les jours !
— Mais oui, bien sûr, on ira vraiment à la pêche, à la pêche à la morue !
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Mystérieuse alchimie des corps et des peaux. Belle géométrie des longueurs de nos dos, Parfaite osmose de nos bras et de nos mains, Pour ainsi dormir, imbriqués jusqu’à demain.
J’aime dormir avec toi, écouter ton soupir, J’aime dormir contre toi, ressentir tes désirs…
Paisible équilibre de nos souffles réguliers, Douce concordance de nos rêves entrelacés, Rêves érotiques de nos envies de s’aimer, Sensuelles folies de nos jeux endiablés…
J’aime dormir avec toi, écouter ton soupir, J’aime dormir contre toi, ressentir tes désirs…
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Tu vois, ce sont les costumes de bain qui nous fichent en l’air le système de nettoyage de la piscine ! On devrait toujours se baigner nus ! C’est une aberration de s’habiller pour aller se baigner ! En plus ça cause des cystites, ça reste mouillé sur le corps, et ça rend malade ! Les Romains et les Grecs le savaient bien ! Ils demeuraient nus pour le sport et les bains ! En fait le naturisme revient aux sources de l’Humanité, et au bon sens ! Historiquement, ce sont l’Église, les tabous sociaux et les politiciens qui ont tout gâché !
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Comment lâcher quand on tient tout depuis toujours pour ne plus souffrir, pour ne plus dépendre d’autrui… et en même temps, elle regrettait de ne pas l’avoir fait. Elle se sentait maintenant frustrée, énervée, humiliée, honteuse, déçue d’elle-même, exaspérée, désespérée, et en manque, en manque de ce contact qui l’avait transportée si loin en un instant…
Mais il y avait ce risque… Celui d’être cette femme qui criait au fond d’elle-même, qui avait très faim et très soif, qui ne pensait qu’à son ventre, qui voulait être remplie d’un sexe, tout de suite !
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Son corps réclamait de plus en plus quelque chose de réel, son ventre voulait être empli de ce sexe tant attendu, ses reins étaient douloureux de ne pas être pris d'assaut, toute sa féminité criait en silence. Elle pensa devenir folle…
Elle commença alors à comprendre les passions des autres humains sur cette terre, les amants fous de désir qui s’entretuent, les amoureux éconduits qui violentent leur amour, les haches lancées à la tête de l’infidèle, les coups de feu tirés dans la poitrine du traître… Elle comprit que toutes les connaissances qu’elle avait acquises au cours de sa vie, et si bien rangées et classées dans son cerveau ne lui serviraient à rien dans le cas présent. Son corps voulait du sexe, elle devait en trouver ! Absolument, immédiatement !
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Il planait dans le ciel bleu, volant de ci-de-là au-dessus des
champs de blé doré, des montagnes aux cimes recouvertes de
neige, des fleuves s’écoulant vers la mer. Il se tenait fermement
aux brides d’attache de la chaussure, son cuir verni écarlate le
protégeant des vents violents en haute altitude. Il était bien au
chaud dans cet escarpin de haut vol, dont l’élégante cambrure le
protégeait d’une chute, et dont la pointe aérodynamique fendait
l’air avec aisance… Elle était à côté de lui, ses dents blanches
riant du plaisir de voler à deux, ses yeux clairs étincelant dans la
nuit. Il sentait les boucles de ses cheveux soulevés par le vent
caresser sa joue ; son sein rond appuyé contre son bras était
d’une douceur sans pareille…
Sébastien se réveilla en sursaut, la bouche pâteuse, ahuri de son
rêve extravagant. Il faisait encore nuit. La ville dormait encore,
sans aucun bruit sous les fenêtres entrouvertes sur la rue. Il se leva
pour aller boire, maugréant tout seul, marchant nu sur le parquet
froid de l’appartement silencieux dans la pénombre.
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Mathilde tentait d'expliquer à son amie Maddy ce qu'elle avait vécu, lors de son massage tantrique.
— C’était un massage… Euh…
— Avec des pierres chaudes peut-être ? Ou bien avec de la boue ? tentait de deviner Maddy.
— Non… non…
— ?
— C’était un massage tantrique.
Mathilde n’osait lever les yeux vers Maddy, inquiète de sa réaction, craignant surtout d’expliquer ce terme peu connu. Mais elle avait sous-estimé celle-ci, qui répondit avec décontraction :
— Ah, superbe ! C’est une belle manière de découvrir de nouvelles sensations ! Moi j’avais adoré les quelques séances que nous avions vécues avec Hervé !
— Ah ? balbutia Mathilde décontenancée. Tu connaissais ?
— Bien sûr, c’est assez répandu actuellement parmi les gens qui font du yoga ou d’autres techniques corporelles ; on s’était inscrits à un cours de massages tantriques pour couples, et cela avait été extra ! Nous avons depuis développé notre sexualité de manière merveilleuse…
— Ah ? répétait bêtement Mathilde, qui peinait à imaginer Hervé, son crâne chauve et sa grande carcasse de retraité en pleine activité sensuelle avec Maddy. « À leur âge, ils le font encore ? À 65 ans passés ? » Elle qui craignait de choquer son amie, se retrouvait l’être elle-même !
Maddy semblait avoir deviné ses pensées et poursuivait avec un sourire amusé :
— Eh oui, tu sais, l’étape senior, c’est juste parfait pour épanouir la vie sexuelle ! On a le temps, on connaît son corps, on sait exprimer ses envies, on ose demander, on peut aussi mieux dire non ! Actuellement avec Hervé, on se régale…
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Quand on aime, c’est une seule personne à la fois, tout simplement, c’est ce qu’elle avait toujours dit, entendu, et cru.
Et voilà qu’elle découvrait qu’après toutes ces années elle l’aimait encore, et pire, qu’elle n'avait rien oublié : la fois dans le restaurant, la fois contre la moto, la fois sur ce banc public où il lui avait découvert les seins et les avait embrassés si divinement qu’elle en était devenue tremblante, mouillée, et folle de désir. La fois où il s’était penché vers son pubis, aussi, et pour la première fois, osé toucher et même embrasser cet endroit secret et inconnu. et ce souvenir revint dès lors chaque nuit la visiter…
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Elle a un physique agréable qu’elle met peu en valeur, des yeux foncés qu’elle ne maquille jamais, des cheveux châtains qu’elle coiffe à peine, un corps charnu et vigoureux, en bonne santé qu’elle entretient par le sport et les activités d’extérieur. Elle semble tout réussir et tout avoir… Elle ne désire rien de plus, elle sait qu’elle a de la chance, que tout est bien.
Certes, il manquerait de la passion, ou des excès, ou des défauts, mais elle est ainsi, elle est sage, et le plus important pour elle, c’est de rester stable et forte pour que sa famille soit équilibrée. Elle se croit épanouie, elle ne sait pas qu’un pan de sa personnalité est en sommeil.
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La femme sage vit dans un monde parfait. Quand il fait beau, elle va promener ses enfants ou étendre la lessive, et quand il pleut elle fait du repassage en regardant une série à la télé. Son univers est calme, serein et rassurant. Son mari ? Un bon père, un compagnon de vie, avec qui la sexualité consiste en quelques tendres étreintes nocturnes dans le lit conjugal. La femme sage pense que c’est très bien ainsi et ne comprend guère ce qu’elle voit autour d’elle ou dans certains magazines people, des histoires de couples instables, déchirés, mon Dieu quel dommage pour les enfants et quelle perte d'énergie !
Sa sexualité dort, et elle ne le sait pas…
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Il pensa en la regardant avec intérêt : « Marié ou pas, cette fille-là mon vieux.… Elle est terrible… » Elle semblait avoir passé comme lui la quarantaine, dans un séduisant mélange de maturité et de jeunesse d’esprit, d’allure spontanée alliant fémininité et sensualité…
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Julie piétinait avec impatience, car elle détestait attendre. Elle avait froid aux pieds et au bout des doigts, et sentait le vent glacé traverser ses habits pourtant bien épais. Elle était inquiète, sa petite famille était déjà montée, le mari et les enfants ; elle n'avait plus de réseau sur son téléphone portable et bien sûr ils avaient omis de se donner un point de rendez-vous au cas où. Elle souffla dans ses gants, et toussa, renifla : « Pourquoi donc doit-on se moucher tout le temps en montagne ? Pas sexy, sans parler des fringues qui vous font ressembler à une armoire à glace, des souliers qui vous compriment les pieds, y en a vraiment marre... »
Elle râlait et se parlait toute seule quand elle sentit une ombre derrière elle se pencher et lui dire :
— Mais non, vous êtes très jolie, ne vous inquiétez pas...
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Elle sentit alors qu’elle était devant le choix de sa vie de femme : soit elle sortait immédiatement de ce qui avait toute l’apparence d’un piège, soit elle restait et se donnait la possibilité de voir à quoi ressemblerait la suite. Le cerveau de Claire lui indiquait la première solution, son corps était attiré par la seconde… Et elle resta là sans bouger, comme paralysée…
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Jeux des prunelles en silence... jeux de désirs et de séduction.
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Une femme blonde fermait la marche, l’air un peu désorienté, que Justine reconnut : « Ah, la nana de la veille, toujours en retard, celle-là ! »
L’inconnue replaça ses lunettes de soleil sur ses cheveux, regardant autour d’elle, cherchant une place libre. Elle aperçut celle restée vacante près de Justine et se dirigea vers elle, avec déjà un petit sourire plissé aux coins des yeux, auquel Justine répondit, conquise par son abord sympathique. L’inconnue tomba sur le siège avec un rire, tandis que le bus démarrait déjà dans un grondement de moteur :
— Oups, juste à temps ! Pressé le chauffeur !
— Vous avez de la chance, sinon vous deviez attendre une heure pour prendre le car suivant ! répondit Justine avec amusement.
— Ah, pas grave, j’aurais bu le café au bar… Ah mais non, il est sûrement fermé aussi tôt ! Bof, j’aurais scrollé dans mon téléphone, et voilà !
Justine éclata de rire, appréciant l’humour de cette femme qui semblait venir de Suisse avec un accent qu’elle connaissait bien, puisqu’elle-même habitait proche de la frontière helvétique. Elle tendit la main, se présentant :
— Justine, je viens de Saint-Gervais.
— June, j’habite en Suisse romande, près de Lausanne.
— Ah, la Suisse sympa ! C’est une belle région, avec de beaux paysages naturels ! déclara Justine qui avait pas mal voyagé.
— Oui, j’adore mon pays ! opina June. Et Saint-Gervais, c’est magnifique, j’y ai passé quelques fois pour skier ! Vous allez au Village ?
— Oui, je suis attendue ce soir chez un… ami !
June sentit les points de suspension comme s’ils s’écrivaient dans l’atmosphère, mais ne montra pas sa curiosité. Elle adorait les points de suspension, dont elle abusait parfois dans ses textes… Ils sous-entendaient des non-dits, des secrets, des mystères :
« Hohooo, « Un… ami » ! J’adore ce terme ! Cela peut vouloir signifier un amant, un ex, un futur-passé-ennemi, un type-à-poser, un coup-d’un-soir, un inconnu… Une belle histoire à coup sûr ! »
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— On ne peut pas faire des vacances ici sans regarder les corps…
— Oui, c’est normal, c’est un endroit naturiste ! acquiesça-t-il.
— Pas seulement… Ceux-là sont des libertins !
— Tu le vois à quoi ? demanda-t-il intrigué.
— Tu n’as pas remarqué qu’ils sont sexy ?
— Si, bien sûr… Très bien remarqué même ! souligna-t-il avec un clin d’œil.
— C’est ça la différence au Cap ! Il y a des naturistes, qui viennent pour vivre la nudité sainement, naturellement, simplement. Dans leur monde, on ne regarde pas l’autre avec insistance, on vit ensemble dans la tolérance, tu vois ?
— Ouais, je trouve ça super !
— Moi aussi. Et puis, il y a le monde libertin…
— Je sais bien, mais je ne vois pas comment tu les reconnais si bien les uns des autres… fit-il avec un sourire en coin. Ils sont tous à poil, les uns et les autres !
— C’est simple, les libertins montrent leur sensualité, leur sexualité. Ils ont un corps soigné, épilé, on les ressent différemment… Ils sont sexualisés !
— Je vois. Alors, quand je me sens excité, ce sont des libertines !
— C’est un bon baromètre ! concéda Élodie en roulant des yeux.
Ils rirent tous deux. Tristan regarda passer un couple encore en tenue de soirée, elle en très hauts talons et robe échancrée montrant ses seins, lui en costume clair. Ils marchaient enlacés, enjoués, avec l’air d’avoir vécu une nuit de folies ; cela attisa sa curiosité, ses envies de nouveauté…
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Abasourdie, Justine relut plusieurs fois ce message étonnant. Son Inconnu avait passé tout à coup une autre vitesse. Après de petits échanges à double sens aiguisant leurs appétits et leurs rires, il lui proposait tout de go de le rejoindre au Cap ! Sans se connaître, sans s’être rencontrés, sans expliquer clairement où il se trouverait. C’était une pure folie d’aller là-bas et de se retrouver avec un homme qui serait peut-être :
a) Dangereux
b) Pervers
c) Violent
d) Ennuyeux
e) Un mauvais coup

C’était réglé, elle n’irait pas ! « Non mais, tu crois que je me déplace jusqu’au Cap avec une charade de rallye ? Tu m’as bien regardée ? Oui il m’a bien regardée sous toutes mes coutures, ça je dois lui laisser, haha ! »
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Sa queue va-et-vient, Justine la laisse entrer au fond de sa gorge, le nez contre son ventre dur à l'odeur poivrée... Elle est à sa merci, au bord de l'étouffement, c'est lui qui décide de l'air qu'elle peut inspirer....
Elle se rend compte qu'elle aime cette sensation, devenue objet et
instrument docile, qu'elle en jouit encore plus, par des spasmes qui la secouent et lui coupent le souffle, la raidissant parfois tout entière...Elle grogne alors, envahie d'ondes délicieuses qui parcourent son corps...Elle se découvre Soumise, et heureuse de l'être.
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