J'ai aimé cette belle histoire romantique et passionnée assez érotique.
, le dialogue sous-jacent des deux plumes masculin-féminin ajoute une émotion prenante. Les poèmes y donnent une touche particulière.
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bonjour,pour moi un livre a oublier.
des expressions idiotes,une histoire qui aurait pu etre interressante mais le sujet est mal traité.
je ne suis pas du genre a cracher sur un livre mais je ne vois aucune qualité a celui-ci.
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Julie piétinait avec impatience, car elle détestait attendre. Elle avait froid aux pieds et au bout des doigts, et sentait le vent glacé traverser ses habits pourtant bien épais. Elle était inquiète, sa petite famille était déjà montée, le mari et les enfants ; elle n'avait plus de réseau sur son téléphone portable et bien sûr ils avaient omis de se donner un point de rendez-vous au cas où. Elle souffla dans ses gants, et toussa, renifla : « Pourquoi donc doit-on se moucher tout le temps en montagne ? Pas sexy, sans parler des fringues qui vous font ressembler à une armoire à glace, des souliers qui vous compriment les pieds, y en a vraiment marre... »
Elle râlait et se parlait toute seule quand elle sentit une ombre derrière elle se pencher et lui dire :
— Mais non, vous êtes très jolie, ne vous inquiétez pas...
— Vraiment, il faut faire quelque chose, je vais geler sur place... Je crois qu'il n'y a pas d'autre piste pour rentrer ? On ne peut qu’attendre, mais c’est inquiétant...
L’inconnu lui répondit :
— Écoutez, je connais un raccourci à travers la forêt, y a un peu de rochers, c'est raide et pas damé, si vous êtes bonne skieuse, vous venez avec moi, on sera au village en trente minutes !
Elle le regarda dans les yeux, le coup du raccourci elle connaissait… Il avait l'air fiable, attirant, elle le regretterait quand elle serait une grand-mère si elle disait non... Elle répondit :
— D'accord, je vous suis. Mais je ne suis pas championne dans la poudreuse ! On y va ?
— On y va.
Il pensa en la regardant avec intérêt : « Marié ou pas, cette fille-là mon vieux.… Elle est terrible… » Elle semblait avoir passé comme lui la quarantaine, dans un séduisant mélange de maturité et de jeunesse d’esprit, d’allure spontanée alliant fémininité et sensualité…
Il se dirigea vers la chambre, traversa une petite pièce, brrr… Le sol était gelé, il ne l’avait encore pas remarqué, mais il faisait froid, la belle Julie devait être transie… Il s’approcha du lit et ce qu’il vit l’émerveilla… Dépassant du duvet, il voyait le visage de Julie qui tenait la peluche du « p’tit lion » qu’il lui avait envoyé, ils étaient museau contre museau, les yeux fermés, ils s’embrassaient… À ce moment-là son cœur cria, la lame de l’amour venait de le transpercer…
Les deux amants se rhabillèrent, un peu groggy. Ils quittèrent leur joli nid d’amour, perdu dans les entrepôts anonymes de cette banlieue plutôt moche, et repartirent en moto, amusés de vivre un jour de liberté grisante, sans penser à rien d’autre qu’au plaisir de l’instant.