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Citations de Karine Quasevi (53)


Je sais que je suis une femme, ayant bien d’autres envies que celle de tuer, et c’est pour cela qu’il fallait que je m’en détache.
Le combat entre ma raison et mon envie de baver devant ce corps d’athlète avait laissé mon regard fixé sur la bouche de cet homme.
Me reprenant de temps à autre, afin de faire un minimum mon travail, je me demande encore s’il sentait mon regard vagabonder sur lui.
Probablement.
Qu’importe, les heures avaient défilé à la même allure que mes pensées impures.
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La fille monta dans la voiture.
Nous discutions sur la route. Elle m’avait l’air un peu timide, mais elle me dévoilait sa vie.
Comment elle avait fugué après une adolescence difficile. Après drogue, alcool et vaine recherche d’emploi, la prostitution n’était qu’une étape de plus dans sa vie déjà désastreuse.
Nous étions arrivées à l’appartement, et j’étais contente d’ôter la vie à cette petite pute, car non, la pitié n’était pas de mon ressort.
Après un mois d’abstinence, je n’avais qu’une envie : arrêter sa vie catastrophique.
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Il fut difficile de ne pas céder à la tentation, mais c’était nécessaire. Je prenais déjà assez de risques, et puis, je ne pourrais plus tuer en prison.
Je me contentai donc de l’observer silencieusement et de me sentir, une fois encore, maîtresse du destin.
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Comme un cri étouffé. Il était doux à mes oreilles. Je voyais ses mains tenter d’attraper la corde, de la détacher, de libérer son cou, en vain. Son visage devint bleuté. Son regard criait à l’aide. Il se débattait de toutes ses forces, mais rien n’y faisait. Ses lèvres commencèrent à être d’un bleu vif, ses mouvements plus lents. Je voyais ses jambes continuer à s’agiter dans le vide. De plus en plus vite. Elles frôlaient le sol, si bien qu’il en venait à se pendre lui-même.
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Il devait avoir le même âge que moi… Il semblait être un petit garçon réservé, n’arrivant pas bien à s’intégrer et préférant être seul.
Il faut dire qu’il avait un peu de poids en trop ; habillé en jogging, il était blond et avait clairement les cheveux gras. Mon parfait contraire à l’époque où j’avais les cheveux noirs, où j’étais fine et coquette. Comme le dit l’expression, on m’aurait donné le bon Dieu sans confession !
Parfois, j’en jouais. Souvent en ce qui concernait les bonbons, à vrai dire.
Toujours est-il qu’une force inconnue m’amena à la rencontre de ce petit garçon pas plus haut que moi.
« Salut ! » dis-je tout naturellement pour entamer la conversation.
Il remonta alors tout à coup son visage, surpris qu’un être humain s’intéresse à sa condition. Il me lança un regard mi-craintif mi-curieux, ce qui eut le don de m’énerver instantanément.
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Pour conclure, disons que toi, tu aimes tuer, tu aimes les achever quand il sont encore vivants... mais moi, je préfère quand il sont déjà morts.
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Ces filles avaient soi-disant « du goût » niveau vêtements. Et à vrai dire, après être passée dans les rues consacrées aux putes, je ne voyais à présent pas d’énormes différences avec ces filles.
Moi qui n’appliquais qu’un trait de maquillage sur les yeux, mais me coiffais différemment chaque jour, j’étais… une étrangère, tout comme le titre du livre que je venais de donner ironiquement.
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Sa souffrance ne fut à son apogée que lorsque je posai ma bouche sur ses plaies, lorsque je cherchai l’extrémité à l’aide de mes dents et y arrachai la peau. Malgré les attaches, elle se débattait comme une folle. Je passai ma langue sur sa chair à vif. C’était presque jouissif.
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Cette salope s’étant déjà mise en sous-vêtements, j’ai commencé à la mettre nue, et à passer mes longs ongles sur sa peau. Tout d’abord en surface, puis en les enfonçant de plus en plus, jusqu’à voir le sang couler. Je voyais mes ongles s’y planter comme des griffes. J’arrachais des bouts de peau. On voyait sa chair. Parfois elle saignait, parfois non. Elle voulait crier, ses yeux se fermaient pour exprimer sa douleur.
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«Tuer, c’est tuer, que ce soit par devoir, pour le profit ou pour le fun. »
Richard Ramirez
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Quand mon bien-aimé partirait… Il fallait attendre que mes parents s’absentent. Mais, contrairement à d’habitude, j’étais tiraillée entre l’impatience et la patience. Contradictoire une fois encore, impatiente d’assouvir mon envie, d’en finir, de me retrouver. Mais patiente pour me faire à l’idée et combler l’hésitation encore présente.
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Tuer donne tant de piment à la vie, c’est cela qui forge le bonheur et non la vision faussée d’une vie merdique, avec un emploi merdique et des enfants qui vous crachent à la gueule
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L’immense miroir ne faisait que me renvoyer ce visage angélique, innocent. Je brillais presque, mes yeux pétillaient et me regardaient avec compassion. J’avais l’air si douce. Alors que j’étais à terre, rampante, mon autre moi était debout, forte, magnifique. J’effleurai alors le miroir de mes ongles.
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Je me regardai dans le miroir, puis appuyai de toutes mes forces sur mon visage. Je sentis mon cerveau se déchirer, je sentis comme des voix silencieuses me dicter ma conduite, je voulais hurler, qu’elles se taisent ! Elles parlaient, elles répétaient, elles criaient, de plus en plus fort, de plus en plus violentes.
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Parfois encore, je me demande pourquoi je suis différente et si j’ai choisi de l’être. Si j’avais pu choisir de ne pas avoir des envies de meurtre à peine sortie de l’enfance, si j’avais pu choisir de ne pas être une pure psychopathe… Car une psychopathe ne ressent rien : ni haine, ni amour, ni sincérité, ni remords, ce ne sont que manipulation et mensonge. Mais moi, je ne suis rien de tout cela. Enfin si, mais cela dépend avec qui. Certes, je plonge dans un état second lorsque je m’apprête à ôter la vie, mais je ne suis pas de pierre. Je ne suis pas malade, je suis juste… différente. Et mon but est de vivre avec cette différence, peut-être même de l’exploiter, d’en jouer, d’en faire une passion ou le petit truc qui pimentera ma vie…
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Si j’avais pu choisir de ne pas avoir des envies de meurtre à peine sortie de l’enfance, si j’avais pu choisir de ne pas être une pure psychopathe…
Car une psychopathe ne ressent rien : ni haine, ni amour, ni sincérité, ni remords, ce ne sont que manipulation et mensonge. Mais moi, je ne suis rien de tout cela. Enfin si, mais cela dépend avec qui.
Certes, je plonge dans un état second lorsque je m’apprête à ôter la vie, mais je ne suis pas de pierre.
Je ne suis pas malade, je suis juste… différente.
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partage, l’intimité interdite mais franchie durant l’absence des parents, la rencontre sûrement unique du seul être capable de m’aimer tout en me connaissant entièrement.
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Mes réflexions nocturnes se faisaient plus répétitives encore. D’autant plus que je me perdais dans mon esprit. Si seulement j’avais su que tout était aussi difficile, je n’aurais peut-être pas touché à ma vie sentimentale et j’aurais continué à vivre dans me soucier de rien, en répondant à mon envie quand je le voulais sans pour autant en devenir l’esclave.
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Une de nos activités préférées était de passer les fréquences radio en critiquant la moindre écoute. Le moment où nous nous étions le plus défoulés était l’interview accordée à Damian Textel où je pouvais l’entendre se vanter encore et encore, toujours de cette voix hautaine qui m’insupportait. Ce mec me faisait de plus en plus rire.
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Nous étions bien, j’étais bien, et cela, pour la première fois de ma vie. Il était la partie qu’il me manquait, celle qui compensait mon envie de tuer. Il était moi, j’étais lui : nous formions, et formons toujours, un tout, parce que presque plus aucun mot ne suffit pour communiquer, parce que nos pensées sont interconnectées.
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