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Critiques de Kate Scelsa (34)
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Fans de la vie impossible

Tout d'abord, je tiens à remercier Gallimard Jeunesse - On lit plus fort pour l'envoi de ce roman qui sort en Février 2016.



Mon bilan est plutôt mitigé après cette lecture car je n'ai absolument pas compris ou l'auteur voulait en venir. On fait la rencontre de plusieurs ados en pleine crise, ou différents des autres : Mira est dépressive, Jeremy est homosexuel et à du mal à s’assumer, et Sebby lui aussi homo, vit en famille d'accueil et fait toutes les bêtises possibles (fugue, drogue, alcool).... Ajouter à ça des personnages secondaires comme Rose, lesbienne ou Peter, le prof pas du tout professionnel. Secouez le tout et vous aurez votre roman.



L'idée de l'auteur est bonne d’aborder tous ces problèmes, mais elle n'en fait absolument rien. Ils sont évoqués mais absolument pas traiter en profondeur.... Aucune solution n'est apportée, ces adolescents sont juste à la dérives. Pendant presque toute la durée du roman, je me suis demandée ou l'auteur souhaitait nous emmener, et au final, je n'en sais toujours rien car il n'y a pas vraiment de début ni de fin à ce roman que je trouve peu abouti.



Les personnages sont attachants mais pas de coup de cœur la non plus, disons qu'ils sont parfois très énervants a se mettre toujours dans de mauvaises situations. Bref, je suis que moyennement convaincu par ce roman.
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Fans de la vie impossible

Jérémy retourne au Lycée après un événement traumatisant. Il fait la rencontre de Mira et Sebby, deux ados déjantés qui eux aussi tentent de se reconstruire.



Le jeune homme est heureux d'enfin arriver à partager ses émotions et son temps libre avec des personnes de son âge. Ils nouent ensemble au fil du temps une solide amitié à trois.



Mais le club d'art ne suffit pas à les souder entièrement et leur relation s'étiole au fil des fêtes et des excès en tout genre. Leurs liens se complexifient avec un mélange de sentiments et de fuite en avant.



Arriveront-ils vraiment à se sauver ?



Un environnement très campus américain pour ce livre qui fait penser à "Qui es tu Alaska?" de John Green. On y boit beaucoup quand on ne se drogue pas ou que l'on ne s'essaye pas à des expériences de toutes sortes.



Je n'ai pas compris se qui pouvait relier vraiment les personnages ni même quels pouvaient être leurs vrais problèmes. On évoque pêle-mêle la boulimie, la scarification, la religion, l'homosexualité, le dépression, racisme mais aussi la jalousie et l'absence de repères.



Le livre est à l'image du titre, alambiqué. Les personnages se cherchent et leur osmose au lieu d'être salvatrice risque d'être destructrice. Il y a peu de lumière dans le récit. Reste quelques passages sur la difficulté de vivre des adolescents, mais fallait-il en surajouter?




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Fans de la vie impossible

Si je vous disais que ce livre est un OVNI sorti d'on ne sait où, me croirez-vous ? Ambiguïté, modernité et beaucoup d'originalité font de cet ouvrage un livre à part entière.



L'histoire tourne autour de trois jeunes adolescents, Mira, Jeremy et Sebby, qui alternent les moments de narration à chaque chapitre. Ces jeunes gens, considérés comme en marge de la société, vont se rencontrer et tisser une amitié hors du commun.



Ce roman m'a un peu dérouté. Le style d'écriture de Kate Scelsa| est assez brutal : elle dit ce qu'elle veut dire, sans vraiment tourner autour du pot. Ce qui fait que certains sujets plus ou moins sensibles sont abordés sans pincettes. Outre cela, Fans de la vie impossible se laisse facilement lire.



La multiplicité des sujets traités est phénoménale. L'auteure s'intéresse à des sujets qui font l'actualité, souvent polémiques et discutés, elle met à nu tous les tabous de notre société. La différence est appochée avec un optimisme sans bornes. Jeremy, Mira ou Sebby sont des jeunes qui ont des difficultés scolaires et peu d'amis, car leur personnalité est jugée trop spéciale et peu commune par les autres élèves. Mais Kate Scelsa fait de cette différence une force, en prouvant qu'être différent n'est pas considéré comme quelque chose de mal, bien au contraire : ça permet de nous démarquer des autres et de prouver notre singularité.



Une grande partie du livre met en avant les parents homosexuels (Jeremy a deux papa géniaux) et l'homosexualité lui-même. Au grè des pages, on se rend compte - sans que cela soit vraiment écrit noir sur blanc - que deux personnages principaux sont homosexuels. Jeremy et Sebby aiment les garçons. Nous avons aussi Rose, une amie de la bande, qui aime les filles.

Vient alors un sujet crucial : comment accepter cette "différence" et l'exposer publiquement ? Jeremy, pourtant un garçon timide et réservé, va apprendre à sortir de sa coquille pour faire ce qui lui plaît réellement.



D'autres sujets vont être soulevés, comme la dépression chez les jeunes - illustrée par Mira. Nous aurons aussi les ravages que la drogue peut causer. Les conséquences que peuvent provoquer l'homophobie. Tant de sujets brillament traités par l'auteure, qui arrive à parler de choses difficiles dans une écriture simple et accessible aux jeunes.



Mais très franchement, je ne sais vraiment pas quoi penser de cette lecture. Elle m'a beaucoup déroutée. D'un côté, j'ai beaucoup aimer que l'auteure aborde certains sujets actuels. D'un autre côté, je n'ai pas apprécié les personnages, que je n'ai pas trouvé attachants et j'ai plus survolé l'histoire qu'autre chose.



Une chose est sûre, cette lecture peut permettre d'ouvrir l'esprit de certaines personnes. Comme je l'ai stipulé dans le début de ma chronique, c'est un petit OVNI qui déjoue les codes du roman traditionnel en abordant de façon plutôt crue des thèmes sensibles. Le tout à destination de jeunes lecteurs. Je trouve ce pari quand même osé. Reste à voir l'impact qu'il va avoir dans la sphère d'Internet.
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Fans de la vie impossible

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Gallimard pour leur généreux service de presse.





Je vous ai parlé deux fois de Nous les Menteurs, je ne vous vante donc plus les mérites de ce livre. Or, la 4e de couverture de Fans de la vie impossible soutenait la comparaison vis-à-vis de la narration. J’ai tendance à être un peu sceptique car bien que ce soit tout aussi noir et pesant, il manque l’ironie amère de Cadence. Cependant, on ne peut pas vraiment les comparer car tous deux vont vite prendre des directions différentes.





Mira est dépressive. On ne sait pas pourquoi, elle non plus, ses parents l’ignorent tout autant. C’est comme ça. Mais, après avoir changé de lycée, elle doit montrer à tout le monde qu’elle a surmonté le cap de la dépression en se faisant de nouveaux amis.





Jeremy revient au lycée après plusieurs mois d’absentéisme. Son entourage est inquiet de le voir en éternel solitaire, surtout après le scandale dont il a été victime. Pour l’aider à se sociabiliser, son prof de littérature lui donne alors la mission de créer un club d’art.





Mira et Jeremy n’auraient pas autant été en contact s’il n’y avait pas eu Sebby, le meilleur ami de Mira. Extérieur au lycée mais toujours fourré avec eux, il va leur donner assez d’espoir et d’énergie pour les mener dans des quêtes impossibles, vers l’âge adulte.











Ce livre est classé pour les plus de 13 ans et je comprends pourquoi, j’aurai même tendance à dire que c’est même trop jeune. Il aborde des thématiques très dures comme les foyers, l’homophobie, la scarification, la drogue, l’exclusion et autres thèmes tout aussi boute-en-train. C’est un roman réaliste où rien n’est dramatisé. Cela a pour conséquence que l’on ne décolle de l’intrigue créant ainsi son caractère réaliste mais aussi terrible. Bien plus noir que Nous les Menteurs, la réalité ne nous est pas épargnée et est même plus poignant que ce dernier : le tragique est omniprésent. Mais, aussi bouleversant soit-il, je le trouve également très transgressif. La proximité, assez perturbante, qu’entretiennent les protagonistes n’est pas adaptée à un public de cet âge selon moi. La narration alterne entre les différents personnages et est réellement travaillée pour être propre à chaque personnage. Cette alternance est nécessaire pour ne pas nous engluer dans ce désespoir, car, si on ne changeait pas régulièrement d’atmosphère, on serait aussi dépressifs que les trois amis. Vous l’aurez compris, c’est un roman sans lumière, avec des personnages à la dérive et qui ne nous donne pas un grand espoir. A ne pas lire un dimanche pluvieux !
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Fans de la vie impossible

J'ai un peu repoussé cette chronique pour cause d'avis changeant ; pourtant, j'ai beaucoup de choses précises à dire au sujet de ce curieux et fascinant roman.



De quoi s'agit-il ? C'es l'histoire d'un garçon et une fille et un garçon. Minute. Ça me rappelle un truc...



*LE TRIANGLE AMOUREUX DE LA MORT*



On retrouve les mêmes archétypes : la fille ordinaire, le bad boy et le gentil garçon. Aïe aïe aïe, ça s'engage mal ! MAIS NON. La force de ce roman, c'est qu'il ne s'agit pas d'une dynamique classique, où la fille doit choisir entre les deux garçons. C'est un triangle où tout le monde s'aime (un vrai triangle, quoi), et où personne ne fait vraiment de choix.



Maintenant que j'ai votre attention...



Miranda, dite « Mira », adolescente dépressive, n’est pas à l’aise dans sa peau. L’année passée, elle a joué d’un peu trop près avec l’idée du suicide et a été internée quelques semaines à l’hôpital psychiatrique, où elle a rencontré Sebastian, dit « Sebby ». Sebby est un adolescent orphelin qui va de foyer en foyer et semble danser sur la fine ligne des délits pardonnables par la société (vols à l’étalage, sexe homosexuel dans des lieux publics…). C’est aussi un garçon solaire et bourré d’humour, qui cache ses plaies. Ces deux-là sont inséparables, et c'est tout à fait par hasard qu'ils font entrer dans leur monde un garçon lunaire et timide, très craintif : Jeremy. [HS : Jeremy m'a beaucoup rappelé Charlie de Perks of Being a Wallflower, de Stephen Chbosky ; Le monde de Charlie, en V.O.]



Je n'ai pas envie d'en dire tellement plus, ce livre tient de l'expérience à vivre : trois adolescents abîmés par la vie se rencontrent et trouvent dans leur présence mutuelle un cocon précieux où reprendre pied afin d’affronter l’extérieur. Chacun croit que les deux autres peuvent le sauver.



C'est un roman young-adult assez « adult », porté par des thématiques dures et des sujets tendancieux, et pourtant indubitablement adolescent dans son esprit, son cadre, ses dialogues. Fans of the impossible life me laisse sur une impression mitigée.



*Les plus :



-Les deux garçons, à l'opposé du spectre astral, sont des personnages très réussis. Le personnage de Jeremy, son isolement, son besoin d’affection fébrile, fonctionne à merveille ; quand Sebby qui nous fascine par son côté tapageur, c’est Jeremy qui nous touche.



-L’évolution des relations. Celle, prudente, de la relation de Jeremy avec Mira et Sebby (qui débarquent dans sa vie comme des comètes), se fait à pas mesurés. Son arc est cohérent et réussi. Mira qui, elle, sur un an, fait un aller-retour à l’hôpital psychiatrique, semble avoir moins évolué. La trajectoire sombre de Sebby, bien que peut-être un peu précipitée, est intelligible et subtilement réaliste : on sent dès les premières scènes où on le voit seul qu’il est un personnage capable du meilleur comme du pire pour lui-même.



-Le style est sans emphase mais fin ; simple, mais travaillé. L’inhabituelle et étonnante polyphonie (Elle / Je / Tu) donne une vraie pulsation à l’alternance des chapitres. La focale se fait progressivement sur Jeremy, qui est le seul à raconter à la première personne du singulier. Les passages sur Mira sont au « Elle », à la fois intimes et plus distants, et ceux sur Sebby portés par un « Tu » aliénant et accusateur. C'est plutôt cool.



-Les thématiques dures sont contrebalancées par une légèreté et un humour jeune, frais, jamais lourd. Le rythme est celui de la vie quotidienne, au début un peu lent, mais bien entretenu par la suite.



-La sensualité adolescente est extrêmement bien rendue, et ce de façon plutôt intelligente, sans voyeurisme, sans exagération, mais tout naturellement dans les regards échangés et lors des soirées, électrisées et alcoolisées, où tout semble possible. Et une exploration de la sexualité et de la bisexualité finalement assez rare. En outre, dans une littérature ado où l'on nous sert constamment des triangles amoureux, c'est le premier de ma vie que j'ai trouvé réellement intéressant. Parce que c'est l'histoire d'un garçon et d'une fille, et d'un troisième garçon qui est amoureux des deux premiers. Et là, tout de suite, cela crée une dynamique unique, à la fois intime, douce et brûlante.



*Les moins :



-Le début du roman, qui se concentre sur Mira, est (comme elle), sensiblement plaintif et pesant. L’héroïne semble ne rien supporter du quotidien, à part Sebby, et une conversation de trente secondes avec des filles de sa classe à la cafétéria l’envoie se réfugier à l’infirmerie pour le reste de la journée. Elle semble faible et lâche (les reproches que lui font ses parents et sa sœur, et qu’elle vit mal), un rien geignarde, et on a dans un premier temps beaucoup de mal à s’attacher à elle. Les récits du point de vue d’un adolescent dépressif ou en rébellion doivent réussir le tour de force de les rendre attrayants au lecteur, par identification ou fascination, et ce n’est pas le cas ici.

Il faut attendre de voir Mira d’un point de vue extérieur (celui de Jeremy), pour lui trouver les qualités que lui, perçoit : de l’humour (elle est très pince-sans-rire), de l’imagination (elle a un esprit créatif et artistique). Cette opposition est très bien faite et intéressante : la dépression n’est pas nécessairement visible de l’extérieur…



-Les thématiques « lourdes » sont multipliées : la dépression des adolescents, la vie en foyer d’accueil et la pente glissante de cela représente, l’homosexualité et son acceptation, le harcèlement scolaire, le suicide, la drogue douce et dure. Tout cela contribue à tisser une toile de fonds assez dense et sombre au roman, qui lui donne parfois un aspect un rien exagéré. (En outre, Jeremy est gay, ses parents son gays, Sebby est gay, Rose la nouvelle amie du groupe, est lesbienne : chaque nouveau personnage que Mira rencontre est homo, ce qui est légèrement improbable*).



-Les destinées des personnages, inachevées et assez négatives, créent de la frustration. À la fin du roman, les sorts de Mira (mal en point) et Sebby (très mal barré) laissent le lecteur dans une atmosphère plus pesante que jamais (malgré le personnage positif de Jeremy).

[Je ne gâche rien en vous disant cela ; je pense qu'il vaut mieux être averti.]



Bilan ? Un roman plein de bons moments, féériques et fantaisistes, mais frustrant. Et, personnellement, une lecture un rien plombante. Néanmoins, on a une bonne voix d’auteur, un univers personnel et des personnages mémorables.



Aux amateurs de John Green et David Levithan, je dis go, tout en gardant à l'esprit qu'on est moins dans l'humour décapant, et davantage dans l'intime et les trajectoires de vie qui se croisent.



Bonne lecture,



Lupiot
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Fans de la vie impossible

[...] Une plume sensible et extrêmement originale dans sa narration, des personnages marquants et touchants auxquels on s’attache immédiatement presque malgré nous, sans s’en rendre compte… Il ne m’en fallait pas plus pour me retrouver complètement prise dans ce récit, comme si c’était couru d’avance et que le lecteur serait incapable de résister à cette histoire fictive qui parait pourtant si réelle…



Et c’est un autre des gros points forts de ce récit. Les thématiques abordées sont incontestablement bien travaillées, et surtout à la hauteur de ce que promettait la quatrième de couverture. L’homosexualité, l’amitié, la famille, la scolarité… Ce sont vraiment des thèmes auxquels les jeunes seront confrontés à un moment ou à un autre de leur adolescence, cette période charnière à travers laquelle ils se construisent.



Pourtant, Kate Scelsa ne pose pas sa vision en étendard. Elle fournit juste l’espoir de jours meilleurs, tout simplement, mais n’oublie pas d’insérer ici et là quelques soupapes grâce à un humour présent qui évite que l’histoire tombe dans le « trop ». Au final, c’est vraiment avec une plume incise et extrêmement maitrisée qu’elle nous emporte auprès de Mira, Jeremy, Sebby et de leurs préoccupations.



Pour conclure : Fans de la vie impossible s’est révélé être une très jolie surprise comme seule la collection Scripto sait en dénicher. Ce genre d’histoire qui nous entraine et nous dépose bien des chapitres plus loin en nous laissant plein d’espoir, avec un pansement sur notre coeur qui se remet alors à croire en la beauté de l’être humain. C’était poignant, magnifique et poétique. Un young adult vraiment réussi !
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Fans de la vie impossible

Jérémy, jeune garçon passionné d’art, reprend le chemin des cours avec appréhension après une année scolaire mouvementée. Il se fait discret et se débrouille pour ne parler à personne. Jusqu’à ce qu’il rencontre Mira et Sebby, deux inséparables, deux écorchés, solaires et sombres à la fois. Pour Jérémy qui avait toujours cru pouvoir se passer d’amis commence le début d’une relation passionnée et compliquée…

Amour, amitié, questionnements adolescents, sexualité, homophobie, relations familiales et mal-être sont au cœur de ce roman. Tout en respectant les codes habituels du roman adolescent, Fans de la vie impossible réussit à se démarquer en traitant ces thématiques sans prendre de pincettes. Kate Scelsa ne marche pas sur des œufs et n’hésite pas à appeler les choses par leur nom. Dépressions, tentatives de suicide, drogue, elle malmène ses personnages tout en leur faisant découvrir l’amour en passant par les chemins de traverse plutôt que par la route que tout le monde emprunte. Oui, il y a un triangle amoureux, mais il est loin d’être celui qu’on attend. La suite sur Keskonlit.fr...
Lien : http://www.keskonlit.fr/fans..
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Fans de la vie impossible

Assez sombre, Fan de la vie impossible aborde les thèmes de l'homosexualité, des problèmes familiaux et du harcèlement... Malgré ces sujets, le ton du roman reste simple, ce qui rend la lecture agréable.
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Fans de la vie impossible

J'avais peur de ne pas aimer ce livre.

Comme je suis – rayez la mention inutile :

1 – masochiste

2 – limitée intellectuellement

3 – dotée d'une propension à l'espérance un peu trop affirmée,

je me suis tout de même lancée dans l'aventure, après avoir dégoté Fans Of The Impossible Life en promotion. Eeeet...

Je n'ai pas aimé ce livre.



Le résumé du roman est pourtant accrocheur, dans le sens où il promet d'aborder beaucoup de sujets sensibles avec une certaine délicatesse : la dépression, l'homosexualité, la quête d'identité, le fait de trouver sa place au sein de sa famille quelle qu'en soit la structure... On s'y intéresse en effet, mais tout simplement pas de manière très innovante ou passionnante.



C'est en réalité ce dernier mot qui va résumer ma chronique : Fans of the Impossible Life n'est pas passionnant.

Il est même ennuyeux.

L'intrigue est pratiquement inexistante, les ellipses temporelles sont déconcertantes, les personnages difficiles à cerner... On se retrouve à tourner les dernières pages avec un sentiment de corvée, d'obligation, et vous m'accorderez que ce n'est pas vraiment ce que l'on recherche la plupart du temps en découvrant de nouveaux ouvrages.

Enfin, sauf si on est doté de goûts particulièrement atypiques. Ce qui ne me choque en rien. Vivez votre vie livresque telle que vous l'entendez.



On reste complètement indifférent, extérieur, aux questionnements des personnages, à l'évolution de leurs relations. On promet au lecteur une sorte de triangle amoureux assez inédit unissant une adolescente, son meilleur ami gay et un troisième comparse amoureux de ces deux derniers, mais on ne retrouve finalement pas cette situation, si ce n'est dans une scène franchement malsaine, qui tombe comme un cheveu sur la soupe.



On est déçu par les différents choix de l'auteure, que ce soit au niveau de la narration, avec une alternance tout sauf naturelle entre trois points de vue à trois personnes différentes – Jeremy s'exprime à la première personne, Sebby à la deuxième et Mira est décrite à la troisième –, qui nous détache des personnages plus qu'elle ne nous en rapproche, des personnages justement aux personnalités floues et peu attirantes, ou du dénouement, qui ne peut même plus être qualifié d'ouvert, mais bien de béant, de gouffresque. On referme le roman avec une multitude de questions dans l'esprit, et une impression de... vide. Pour tout vous dire, je ne suis même pas sûre de pouvoir vous retranscrire d'ici une semaine l'intégralité de l'action, tant cette dernière m'a paru fade et peu marquante.



Fans of the Impossible Life aurait pourtant pu être un très bon roman, à peu de chose près ! L'auteure semble avoir des points de vue très intéressants à délivrer sur les questions que j'évoquais plus haut, et met en scène des personnages d'une grande diversité – mais cela en devient d'ailleurs un défaut, en devenant invraisemblable : chaque personnage est au choix gay, dépressif, atteint de troubles psychiatriques ou toxicomane ! Les idées de départ sont bonnes, les situations décrites auraient pu être touchantes et même révoltantes, notamment lorsque l'auteure s'intéresse à l'homophobie... mais le tout reste désespérément plat.



En bref, une déception donc pour ma part, un roman au potentiel certain qui manque malheureusement de personnalité, de vivacité, et qui a vite fait d'ennuyer son lecteur. Sa lecture pourra plaire à certains, moins exigeants en matière d'action peut-être, mais vous aurez compris que je ne serai pas celle qui vous poussera à découvrir Fans of the Impossible Life. Navrée, les amis.



Note attribuée : 3/10
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Un roman young adult plus adulte que jeune dont on ne ressort pas indemne.
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Fans de la vie impossible

A première vue, Fans de la vie impossible avant tout pour me plaire puisqu'il s'agit d'un contemporain young adult mettant en scène des personnages un peu atypiques. Pourtant, ça ne l'a pas vraiment fait avec moi, je crois que je suis tout simplement passée à côté de ce livre…



Tout d'abord, j'ai eu une grosse déception concernant la narration. Sur la quatrième de couverture, on peut lire cette citation de Teen Vogue : "La construction narrative la plus originale depuis Nous les menteurs.". Ayant lu (et adoré) Nous les menteurs, je m'attendais à quelque chose de dingue. Or, personnellement, je n'ai pas vu en quoi la narration était spéciale : on suit tour à tour Mira, Jeremy et Sebby et, effectivement, les chapitres consacrés à ce dernier sont un peu spéciaux mais ce n'est pas pour autant que je qualifierais la narration de très originale (ces chapitres sont écrits en "tu", ce que j'ai déjà retrouvé dans d'autres romans).



Ensuite, les personnages ne m'ont pas plu. Alors forcément, quand on accroche pas avec les personnages principaux, la lecture ne peut pas être excellente. Tous, autant principaux que secondaires, m'ont semblé trop atypiques. C'est bien d'avoir des personnages différents de ceux qu'on retrouve habituellement, je suis totalement pour, mais là j'ai trouvé que c'était too much et donc invraisemblable. De plus, si je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'entre eux, c'est certainement parce qu'il manque, à mon goût, d'émotions. Oui, certaines situations donnent envie de se révolter (beaucoup de personnages étant homosexuels, on retrouve plusieurs scènes d'homophobie) mais, globalement, je suis restée très extérieure à ce qu'il se passait.



Ça n'a pourtant pas été une mauvaise lecture. Il ne m'a fallu que deux jours pour terminer ce livre et ça n'a pas du tout été un calvaire. C'est simplement que je suis restée de marbre tout le long et que rien ne m'a vraiment touchée. En fait, j'ai eu l'impression d'aller nulle part et la fin m'a confortée dans cette idée : tout reste assez plat, c'est dommage.



En conclusion : Un avis plus que mitigé mais je ne vous le déconseille pas complètement parce que ce n'est pas un livre mauvais, ça ne m'a juste pas plu.
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Fans de la vie impossible

"Fans de la vie impossible" se dévore. Pourtant, les premières pages ne m'avaient pas fait grande impression. Je ne peux pas dire que l'auteur est un style très affirmé. Mais quel talent pour créer des personnages inoubliables. Je suis tombé en amour avec Jeremy, Sebby, Mira. J'ai fait miennes leurs douleurs et leurs cabosses et j'ai espéré fort qu'ils s'en sortent, qu'ils parviennent à aimer, à être heureux.

C'est un joli livre young adult que j'aurais adoré lire à 15 ou 16 ans, qui m'aurait aidé, mais que j'ai beaucoup aimé à 40 ans tout de même. Et puis je trouve aussi que les scènes de sexe sont bien amenées, sensuelles, imagées sans être descriptives. J'ai apprécié l'ensemble de ce récit qui décrit assez bien les mécanismes de la dépression d'une part et d'auto-dévaluation d'autre part. C'est aussi une jolie ode à la différence.
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Fans de la vie impossible

Un magnifique roman qui traite avec brio de l'adolescence et de la différence. Ici trois solitudes se rencontrent. Dabord ce sont Mira et Sebby qui se sont liés d'amitié et puis Jeremy se joint à eux. A la fois un et multiple chacun d'eux cache ses blessures et ses peurs aux adultes. Ensemble pourtant ils se livrent un peu plus et s'acceptent tels qu'ils sont, en faisant de leur différence un atout.



J'ai eu peur à un certain moment que l'histoire sombre dans une classique histoire de triangle amoureux mais Kate Scelsa a sû éviter l'écueil.

Avec beaucoup de délicatesse l'auteur parle du mal-être qui minent la vie d'un tas d'adolescents. Y sont abordés des sujets tels que le suicide, l'homosexualité, la peur, l'abandon, la drogue... mais avec subtilité et ça donne encore plus de force au propos je trouve.

J'ai aussi beaucoup aimé la construction narrative à trois voix : je, tu et elle. Cela rend le récit plus intime quand il le faut et permet aussi au lecteur de prendre de la distance à des moments plus durs. Une vraie réussite.

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Fans de la vie impossible

Je tenais à remercier les éditions Gallimard Jeunesse via On lit plus fort pour ce nouveau partenariat, le premier de cette année 2016. Le roman m'intriguait à cause de son résumé très prometteur, il se révèle être sympathique, sans pour autant m'accrocher. J'avoue cependant qu'il est marquant et qu'il fait office d'OVNI.



Il fait partie de ces romans relatant la vie quotidienne, l'adolescence, la vie autant que la mort, contemporain et curieux dans le paysage littéraire. Il a un truc, c'est indéniable, il est différent et il sait aborder des thèmes importants et sérieux. Seulement, il a de nombreux clichés et couacs qui le rendent parfois gênant.



La plume de l'auteure est sympathique, sans plus. L'auteure nous livre un texte brut, j'aurais aimé plus de délicatesse et moins de facilité. La grossièreté finit clairement par être lourde, alors que les dialogues sont percutants, tout est gâché par cette facilité dans le langage. J'en viens donc à mon coup de colère envers ce cliché suprême du jeune, de l'adolescent. Peut-être que je ne comprends pas parce que je n'étais pas ce type d'ado, mais franchement, sexe, drogue, alcool, faire le mur, piéger des adultes, faire mourir d'angoisse sa famille, tenter de suicider au moindre premier tracas... cela devient imbuvable au bout d'un moment.



Sebby a toute la misère du monde dans son histoire et il représente le parfait cliché de l'homosexuel, surtout en présence de Jeremy. Sebby est juste un horrible vilain petit canard qui dérape tout le temps et qui aime ça, il ne veut pas changer, quitte à s'attirer de gros problème. Ainsi, ce qui lui arrive ne m'a pas touchée, je ne l'ai pas trouvé très attachant. J'ai préféré Jeremy, plus doux, plus mature, plus réservé et dont l'histoire est plus que touchante, originale et percutante. J'ai adoré son évolution, le fait qu'il retrouve le goût à la vie, à la société, le voir se faire des amis, il est de loin le plus attachant du trio. Mira n'est pas loin derrière. Mira, son histoire est touchante, ses aspirations et ses maux le sont aussi, elle rêve de voir sa famille la comprendre. En revanche, j'ai été moins fan de sa personnalité, tout est jérémiades, c'était parfois déroutant alors qu'elle a de quoi s'affirmer.



J'attire l'attention sur le fait que les personnages sont très intéressants, dans leurs histoires, leurs manières d'être, leurs évolutions. C'est à mon sens le gros atout de ce roman, les personnages sont géniaux, parfois agaçants et clichés. Toutefois, ils demeurent fascinants à cause de l'orientation prise dans l'histoire. Le roman possède des rebondissements intéressants, dans le sens où chaque moment clé forme et va changer un des trois protagonistes principaux. L'auteure arpente l'homosexualité, l'acception de cette dernière, la famille, l'amour, elle prend des chemins pas faciles et sait s'en sortir. J'aurais aimé que l'art prenne une meilleure place, parce qu'il permet de mieux se sentir, de parler par gestes et couleurs, d'être un peu « catharsis » et d'expier douleur et rancune. L'histoire est très fluide à lire, même si le changement de pronom personnel — intéressant et original — n'apporte pas grand-chose au final.



En conclusion, j'ai passé un bon moment. Mon ressenti est mitigé à cause de petites facilités et dérapage, à cause d'une portée un peu trop moralisatrice par endroits. Toutefois, j'ai adoré les personnages, leurs histoires, ce qu'ils apportent les uns aux autres, il y a un beau récit d'amitié, d'acceptation de soi, de changements, ce fut sympathique à lire grâce une plume simple et directe. L'histoire manque un peu de punch et les personnages de véracité, cependant l'ensemble reste innovant et percutant. Un ovni que je conseille de découvrir pour s'en faire sa propre idée.
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Cette histoire addictive trouvera un écho particulier en chacun. Racontée du point de vue de trois personnages, elle nous narre un récit initiatique où on se reconnaît forcément dans la personne de Mira, Sebby ou Jérémy.



Tous trois sont des bras cassés de la vie mais ensemble, ils trouvent la force de se relever. Ils s’appuient les uns sur les autres.



Ce que montre l’auteure ici, c’est que les épreuves de la vie ne doivent pas être traversées seuls. La force de l’homme quand ces épreuves surviennent, réside dans le fait qu’il est poussé, porté par une détermination qui naît elle-même des interactions avec autrui. Et c’est vrai.



Tout s’effondre quand vous êtes seul.



[Avis complet sur mon blog]
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Dans ce roman young-adult à la fois mature et émouvant, nous allons suivre la profonde relation entre Sebby, Mira et Jérémy.



Mira et Sebby, amis depuis un an, vont faire la connaissance de Jérémy, aussi attachant que timide.

Chacun avec ses problèmes et difficultés, va se battre et protéger cette relation à laquelle ils se raccrochent désespérément.



Mira, notre fille du groupe, affronte la dépression et les angoisses. Il est aussi intéressant de voir le comportement et la difficulté à gérer la situation, de ses parents.

Sebby, homosexuel assumé, affronte l'addiction aux drogues. C'est pour moi le personnage le plus complexe. Aussi, vivant dans une famille d'accueil avec pour mère adoptive une femme très croyante, n'arrange rien à a la situation.

Jérémy, qui s'est très vite emboîté dans ce duo pour former un trio. Il doit affronter sa peur de l'abandon tout en apprenant à assumer son homosexualité. On peut aussi voir chez lui une dépendance affective.
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Fans de la vie impossible

En commençant ce roman, je ne m'attendais pas à être aussi touchée.



J'ai adoré les personnages autant que je les ai détestés. Je crois honnêtement que si Jérémy n'était pas là ou s'il avait été différent, je n'aurais pas apprécié cette histoire.



Le trio, en pleine adolescence est en quête de soi-même, et je me suis un peu retrouvée en eux pour différentes raisons. Le personnage avec lequel j'ai eu le plus de mal est Sebby. Il est le parfait cliché du jeune gay à problèmes qui ne veut pas se faire aider, et pourtant c'est le seul qui m'a fait rire.



Mais tous les autres personnages ont quelque chose à apporter à l'histoire, à la construction des personnages centraux et j'ai vraiment apprécié ce côté.



Niveau originalité, elle se situe surtout dans l'écriture. L'auteure adopte avec chaque personnage une écriture différente (le 'je' avec Jérémy, le 'elle' avec Mira et le 'tu' (très angoissant pour moi) avec Sebby). J'ai trouvé cette idée incroyablement géniale de sa part !



La fin est vague, brutale. On ne sait pas vraiment ce que deviennent les personnages (surtout Sebby). C'est un peu dommage...
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Fans de la vie impossible

Fans de la vie impossible est un roman pour adolescent émouvant et entier qui ose évoquer l'homosexualité, le désir et le mal-être adolescent qui se soigne par le faite qu’ils soient ensemble. Est-ce que découvrir l’amour, l’amitié les sauver a-t-il
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Fans de la vie impossible

J'ai adoré ce roman pleins de vérités
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Fans de la vie impossible

Livre à la fois touchant et destabilisant.

En effet, des les premières pages nous sommes plongés au coeur de problèmes familiaux, de questionnement sur l'homosexualité et d'autres sujets qui peuvent nous toucher à l'adolescence.

Les trois protagonistes sont particuliers, car ils sont loin (à des années lumière meme) de ce qu'on a l'habitude de voir et de lire dans ce genre de livre. Une dépressive en sur poids, un garçon qui a peur de tout et un homosexuel complexe qui n'a plus vraiment d'attache familiales.

Pourtant, j'ai eu du mal à le finir car je l'ai trouvé par moments décousus, comme si l'auteure elle même ne savait pas où elle voulait nous mener. La fin par exemple est trop soudaine, trop vague pour qu'on puisse y croire.

Ce n'est pas.du tout le roman rafraîchissant auquel je pensais me plonger.

Il peut plaire ou déplaire. À vous de tester !
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