« La saveur du printemps » est une histoire aussi douce qu’amère, telle que peut l’être la vie.
Au rythme des saisons, et de teintes blanches et bleues, nous suivons la vie qui s’écoule.
Le graphisme est sympathique, sans être le premier argument qui va donner envie. Simple mais efficace quelque part. Tout un travail est fait sur le bleu et toutes les nuances qu’il peut avoir, ce qui est très agréable pour les yeux. De plus, il y a quelques pleines pages qui sont vraiment très belles et font beaucoup d’effets, dont une partie donne une furieuse envie de manger, de goûter ce qu’ils font.
Aristote dit Ari est un jeune homme aussi attachant qu’énervant. Il ne sait pas vraiment ce qu’il veut, mais quelque part veut fuir la ville, veut fuir l’entreprise familiale. Il a une sacré bande d’amis, qui peuvent être se sacrés lurons, avec qui il fait de la musique. Le projet est qu’ils réalisent leurs rêves, s’échappent.
Ils vont chercher de quoi vivre tous ensemble. C’est le plan de base.
Nous les retrouvons à certains moments, mais parfois ils nous font un peu grincer des dents, surtout Cameron, enfin son comportement. Ils n’ont pas non plus tort sur certains remarques qu’ils lui font.
Ari est très indécis.
Il se dispute pas mal avec ses parents, qui pourtant sont très gentils, prévenants, bienveillants.
Il dit qu’il ne veut pas de la boulangerie, qu’il ne veut pas reprendre l’entreprise familiale, et si c’était encore plus compliqué ?
Hector, lui est un jeune homme, qui va faire une pause sans vie. Ainsi il va emménager dans la vieille maison de sa grand-mère, à East Beach. C’est loin d’être l’endroit le plus désagréable.
Il a une passion pour la cuisine, et il assume entièrement ce qu’il est : ses choix, ce qu’il désire, ses envies, ses passions. C’est vraiment le personnage qui va faire fondre le cœur du lecteur et l’emporter. Il est si gentil, bienveillant, de bonne humeur, sincère, etc.
Mais il sait aussi mettre un frein quand il le faut.
Il a sa propre bande d’amis, qu’on va rencontrer vu qu’ils lui rendent visite. Là également, des personnages hauts en couleur.
Ari et Hector vont finir par passer du temps ensemble à la boulangerie, à travailler ensemble. Et petit à petit, leur relation fleurit. Hector fait vraiment du bien à Ari et l’aide à être lui-même.
Ils prennent le temps de se connaître, de partager, et offrent des moments remplis de tendresse et de chaleur aux lecteurs.
La relation des parents de Ari est également très belle et chaleureuse. Une belle famille.
Ainsi c’est vraiment une belle histoire touchante, qui fait se questionner sur nos choix de vie, notre famille, nos amitiés, et ce que l’on veut vraiment. La dernière partie va vous prendre aux tripes.
Hector est un personnage qui nous redonne le sourire et nous donne faim. Il est très plaisant de voir Ari changeait à ses côtés, se retrouvait lui-même.
Une histoire à mettre entre toutes les mains, parfaite pour l’été.
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