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Critiques de Kevin Wilson (II) (34)
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Les enfants sont calmes

Comment Lillian - la narratrice de 28 ans la plus « insecure » au monde - se retrouve à devoir s'occuper H24 de jumeaux âgés de 10 ans que leur hypersensibilité rend littéralement auto-inflammables ? C'est une longue histoire, comme on dit. Elle est si désarmante que j'aurais voulu qu'elle ne se finisse jamais.



Kevin Wilson est peu connu chez nous ; il ne semble pas beaucoup intéresser les éditeurs français. Mais quel dommage... Ce jeune écrivain américain manie pourtant l'art du tragi-comique à la perfection - tel le fils spirituel de John Irving et Wes Anderson !



Ici, vous serez sans doute frappé(e)s en plein coeur au moment où vous vous y attendez le moins ; distrait(e)s par ce ton insolite - avec ces phrases fascinantes et drôles à la fois - et ces personnages bizarres à première vue. Celui de « Lil » est de loin le meilleur de tous : son tempérament improbable - entre pragmatisme à toute épreuve et franchise absolue - est irrésistible à bien des égards.



L'auteur s'attaque à des problématiques ardues et sensibles dans un mélange de rires et de larmes qui fonctionne à merveille, telles que les dynamiques familiales et amicales, les ambitions personnelles, la lutte des classes et l'exclusion sociale.



La parentalité étant une science complexe, je ne suis pas prête d'oublier ces enfants « tout feu tout flammes » capables de révéler à autrui forces et faiblesses. C'est un nouveau coup de coeur !
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Les enfants sont calmes

La famille, quelle aventure !

Et ce n’est pas l’américain Kevin Wilson, traduit pour la deuxième fois en français après La Famille Fang aux Presses de la Cité, qui dira le contraire !

Avec Les enfants sont calmes (traduction étrange de Nothing to see here), l’auteur explore de nouveau une famille pas comme les autres dont les enfants…prennent feu ! Littéralement, oui.

S’ils se mettent en colère, surpris ou tristes, Bessie et Roland, des jumeaux âgés de dix ans, se transforment en torche humaine.

Alors attention, n’ayez crainte, aucun enfant n’est blessé durant cet embrasement soudain, à peine quelques vêtements innocents disparaissent durant le processus. On conseillera par contre aux autres personnes de s’éloigner des enfants, sauf si ceux-ci ont perdu la raison.

Mais est-ce qu’aimer ses enfants, ce n’est pas justement de perdre toute raison ?



Des enfants encombrants

Lilian et Madison sont amies. Du moins, c’est ce que la première, narratrice pour l’occasion, nous explique. Une amitié plutôt étrange et asymétrique, puisque Lilian s’est fait renvoyer à cause de Madison d’Iron Mountain, une prestigieuse école que seule une bourse et d’excellents résultats lui ont permis d’intégrer. Bien des années plus tard, la même Madison demande à Lilian de venir lui prêter main forte chez elle, dans le Tennessee, où elle vit avec un certain Jasper, un éminent homme politique en pôle position pour la prochaine course à la Maison Blanche, et Timothy, leur jeune garçon renfermé et un peu bizarre qui adore les peluches. Pourtant, ce n’est pas ce dernier qui inquiète Madison mais bien les jumeaux issus de la précédente union de Jasper, et dont la mère vient de passer l’arme à gauche.

Contraint de les prendre en charge sous peine de briser l’image de parfait père de famille qu’il renvoie à ses électeurs, Jasper craint le pire.

Lilian, elle, vit encore chez sa mère, avec un job merdique et à peine de quoi vivre… bref, comment refuser un salaire avec autant de zéros derrière ?

Dès lors, le roman nous raconte le périple de Lilian et sa rencontre avec des jumeaux qu’on s’attend à être imbuvables et hautement dangereux.

Kevin Wilson, lui, a une autre idée en tête et il s’avère que ces enfants différents sont simplement victimes à la fois de leur « don » mais aussi de leur histoire familiale pour le moins difficile à porter. Au lieu d’en faire une sorte de thriller horrifique facile, l’américain choisi de braquer son attention sur la psychologie de Lilian, elle qui semble avoir raté sa vie, et sur sa relation avec des enfants que tout le monde juge par leur particularité au lieu de les voir pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de simples gosses un peu paumés et abîmés. À la fois drôle et grave, le roman de Kevin Wilson prend le prétexte de ce pouvoir de combustion pour explorer à la fois une famille complètement dysfonctionnelle mais aussi pour analyser les effets collatéraux du pouvoir sur l’empathie ainsi que le rôle du déterminisme social.



Devenir parents

En effet, l’enjeu des Enfants sont calmes n’est pas tant de résoudre le mystère fabuleux de Roland et Bessie que de comprendre comment l’éducation, le milieu et l’entourage d’un enfant va déterminer son parcours en tant qu’adulte et sa façon de raisonner.

Pour se faire, voici donc Lilian et Madison, deux faces d’une même pièce, la première élevée dans la pauvreté et la seconde dans l’opulence.

L’acte fondateur de leur relation, ou plutôt celui qui y met un brutal coup d’arrêt, sera le marchandage entre leurs parents pour savoir qui devra abandonner sa vie au profit de l’autre. Par la suite, Kevin Wilson démontre de façon brillante et maligne que les enfants d’hier deviennent les adultes prévisibles d’aujourd’hui. Madison reproduit à la perfection le comportement de son père, mélange d’opportunisme et de manipulation (sentimentale et pécunière), pour s’assurer une bonne place sur l’échelle sociale. Lilian, victime de ce comportement et qui a devant elle l’exemple d’une mère que l’argent mal acquis n’a en rien permis de sortir de la misère, comprend plus justement les jumeaux car, en quelque sorte, elle aussi était différente et négligée à l’époque qu’eux le sont aujourd’hui.

C’est cette capacité empathique et cette volonté de ne pas reproduire des erreurs qui l’ont tant fait souffrir par le passé qui vont aboutir à cette relation si tendre et particulière avec les jumeaux, passant à ces yeux du statut de monstres inquiétants à celui de gamins en détresse. C’est aussi la complexité de sa relation avec Madison, sorte d’amour-haine-amitié indémêlable aussi bénéfique que néfaste, qui va offrir au lecteur deux personnages pleins de nuances derrière leur façade de bonne mère ou de mauvaise mère présumée.

Au passage, l’américain en profite pour étriller les riches, et notamment le politique, à la fois fourbe et plein de ressources dès qu’il s’agit de tromper son monde, complètement égoïste et aveuglé par son envie de rester au sommet par tous les moyens.

Enfin, et puisqu’il s’agit tout de même de l’élément central du roman, c’est le rôle parental qui en prend pour son grade ici puisque Wilson prouve de façon magistrale que l’on ne naît pas parent, qu’on le devient… mais qu’on est d’autant meilleur dans ce rôle quand on possède les qualités fondamentales pour s’en acquitter. Que l’empathie, le courage, la persévérance, l’amour sont intimement liés à notre personnalité. Que le fait d’être un bon parent se mesure à l’aune de ce que l’on est prêt à sacrifier de soi pour sa progéniture.

Les Enfants sont calmes reste bien peu spectaculaire par rapport à ce que semblait promettre le postulat de base. Il se contente tout au plus de quelques serviettes calcinées et d’une maison en flammes. Pourtant, le spectaculaire ici se trouve ailleurs, il se trouve dans les portraits humains d’une justesse sidérante, dans les relations amicales ou filiales tissées et, surtout, dans la façon de normaliser des enfants étiquetés différents pour mieux les traiter et les aimer.



Sur un prétexte fantastique particulièrement bien trouvé, Kevin Wilson confie deux torches à une jeune ratée dont on n’attend plus rien. Roman tendre, drôle, intelligent et finalement passionnant, Les enfants sont calmes dissèque les rapports humains et l’influence de l’environnement pour déterminer ce qui façonne les adultes que nous sommes.
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Les enfants sont calmes

La belle et riche Madison doit emménager avec les jumeaux que son mari veuf a eu d’un premier mariage. Sauf que... Oups ! Lorsqu’ils sont en colère ou ressentent une émotion trop forte, les deux enfants s’enflamment puis s’éteignent une fois la contrariété passée, comme si de rien n'était.



Cela fait désordre dans la belle villa de Madison et de son mari, surtout que ce dernier est un imminent homme politique et brigue le poste de Secrétaire d’État. Madison décide de confier la lourde et inflammable tâche à sa copine d’adolescence, Lilian. Elle l’appelle à l’aide et lui promet une bonne somme d’argent si elle s’occupe des jumeaux, ce que Lilian accepte, étant dans la dèche.



Un roman « surprenant et totalement original » comme le déclare Nick Hornby. On frise l’absurde sans partir dans le registre spectaculaire de l’épouvante, comme on pourrait se l’imaginer. Le point de départ des enfants combustibles est en fait un prétexte pour développer un roman plein d’humour et de tendresse, s’appuyant davantage sur la psychologie des personnages et leurs liens que sur ce phénomène surnaturel. D’ailleurs, les combustions instantanées se font plutôt rares, puisque Lilian, contre toutes attentes, s’attache aux enfants et apprend à prévenir leurs crises.



Finalement, Kevin Wilson nous livre un texte plus profond qu’il n’en a l’air, abordant des thèmes essentiels comme la famille et l’amitié, la différence et le poids des traumatismes dans une Amérique marquée par les contrastes sociaux.



Un livre agréable, très humain, qui sort des sentiers battus. A lire !



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Les enfants sont calmes

Un roman qui nous ouvre une fenêtre sur l'étrange, l'absurde, des enfants qui s'enflamment lorsqu'ils sont contrariés, ce n'est pas commun. Un récit où l'on trouve autant de tendresse et de douceur que d'humour. Lilian reçoit une lettre de son ancienne colocataire Madison. Elle lui demande comme une faveur de bien vouloir d'occuper des jumeaux du premier mariage de Jasper son mari, Roland et Bessie âgés de 10 ans. Entre les deux jeunes femmes, règne un contentieux de longue date. Madison est belle et riche tout ce que n'est pas Lilian mais il y a autre chose. Seul problème les enfants ont la fâcheuse manie de s'enflammer ce qui pourrait nuire aux aspirations politiques de Jasper. La tâche de Lilian sera donc de garder les enfants en sécurité. Lilian accepte et prend sa tache très au sérieux , elle qui a manqué d'amour toute sa vie arrive à créer un lien étonnant avec les jumeaux. C'est parfois acide et mais si vous avez des enfants il vous sera aisé de mettre en parallèle le fait de s'enflammer et celui de se laisser déborder par ses émotions. Le personnage de Lilian apporte une fraîcheur et un optimisme à toute épreuve. Elle arrive rapidement à interagir avec les enfants qui ne cessent de lui envoyer comme un miroir ses propres blessures. On se rend compte que finalement ils ont autant besoin d'elle qu'elle a besoin d'eux et c'est touchant. Une comédie où se mêlent l'amour, le pouvoir et l'argent mais aussi la différence et les liens familiaux. Le fait que les enfants s'enflamment n'est finalement que la partie immergée de l'iceberg car il y a tellement plus à trouver en profondeur. Les messages sont bien cachés à vous de savoir les découvrir. Une lecture où l'humour réussit à faire passer les choses difficiles tout en nous enrobant de tendresse et de respect.

Bonne lecture.
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La famille Fang

Les Fang. Leur vie ? L'art. Leurs oeuvres ? Des happenings dans lesquels ils se mettent en scène tous les quatre et sèment le chaos au milieu de badauds ahuris. Pour Caleb et Camille, les parents, la vie n'a d'intérêt qu'à travers la création artistique. Pour Annie et Buster - surnommés enfants A et B - ces mises en scène loufoques ponctuent leur enfance et fédère leur famille.

Une fois parvenus à l'âge adulte, Annie et Buster tentent de se construire une vie qui leur est propre et s'émanciper de leurs parents. Mais ça serait sans compter ces derniers qui disparaissent mystérieusement. Ultime mise en scène ou réelle disparition, Annie et Buster doutent.



Voilà. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été transportée par une lecture. Happée. Contrainte et forcée de tourner les pages pour en savoir plus. C'est chose faite avec ce roman absolument incroyable.

La famille Fang est un ovni littéraire, c'est indéniable. A l'image de sa couverture. Un roman à part, qui met en scène des personnages complètement barrés pour qui l'art prévaut. Caleb et Camille, artistes géniaux, s'interrogent sans cesse sur leur pratique artistique et entraînent le lecteur dans leur réflexion. Mais face à eux, leurs deux enfants. Contraints de suivre leurs parents dans leurs délires artistiques mais portant un regard distancié sur ces derniers, ils représentent la raison face à l'extrême du génie de leurs parents. Et c'est par le biais de ces deux personnages plus raisonnables mais non moins torturés que Kevin Wilson amène le lecteur à s'interroger. Où s'arrête l'art ? Quand faut-il cesser de penser à la création pour vivre ? Et quand faut-il cesser la reproduction du schéma familial pour se construire en tant qu'individu ?

Ce sont toutes ces questions que ce roman aborde par le biais d'une intrigue riche, alternant les époques et les happenings familiaux. On réfléchit avec Caleb et Camille, on reste interloqué face aux situations extrêmes dans lesquelles ils se mettent au nom de l'art, on regarde la création artistique de l'intérieur. Et ça fait du bien.

Nullement indigeste, jamais élitiste, à la fois drôle et piquant, La famille Fang est un petit bijou dont je ne saurais que vous conseiller la lecture. Il se chuchote qu'une adaptation ciné avec Nicole Kidman et Jason Bateman est prévue pour 2015...
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La famille Fang

La famille Fang est une famille à part. Elle élève ses enfants avec l'art, dans l'art et pour l'art. Ils créent des happening : le but est de déstabiliser les gens en créant des situations grotesques ou incongrues. Seulement leurs deux enfants ont aujourd'hui grandi et vivent leur vie chacun de leur côté. Ils ont une relation paradoxale avec leurs parents, mêlant admiration, rejet et rancune.

Une suite d’événements leur impose de retourner vivre à nouveau chez leurs parents, qui, eux n'ont pas changés de mode de vie, créant des performances plus ou moins réussies. Jusqu'au jour où ils disparaissent....

Jusqu’où peut on aller par conviction personnelle? Doit on y entraîner ses enfants, au risque de les détruire et d'en faire des adultes perturbés? Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman haletant, innovant et surprenant.

Personnellement, j'ai ressenti un profond malaise dans certaines situations. Je me disais "ce n'est pas possible de contraindre autant ses enfants". Mais je reste sur une note positive après la lecture malgré les interrogations qu'elle a soulevé, parce que c'est un sujet inattendu et inconnu qui pousse à des situations burlesques et qui laisse l'écriture dynamique et l'histoire rythmée.
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La famille Fang

Je remercie Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman. C'est l'histoire déroutante mais passionnante d'une famille d'artistes. Camille et Caleb Fang se servent de leurs enfants Annie et Buster pour créer des happening, art décalé qui les obnubile au point de ne vivre que pour lui. Leur art, souvent dangereux, les met en marge de la société et leurs enfants en font les frais.

Les parents Fang et surtout le père, étouffent les aspirations de leurs enfants en les obligeant à vivre pour leur art exclusivement.

Cependant, d'autres formes d'art vont se développer en cachette du père. L'art, sous toutes ses formes, est donc bien ici une affaire de famille et crée des liens extrémement forts entre tous les personnages , même secondaires.

L'auteur nous montre aussi combien il est parfois difficile de se démarquer de ses parents et de développer ses propres dons.

J'ai été agréablement surprise par ce roman dont le dénouement, certes un peu attendu, est enrichi de rebondissements surprenants.
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Les enfants sont calmes

Ce livre de l'auteur américain Kevin Wilson a une thématique originale et c'est ce qui m'a attiré au premier abord à le demander lors de la masse critique de septembre. Il est en effet surprenant puisque nous faisons la rencontre de Lilian, jeune femme qui aurait eu un brillant avenir si elle était née dans une autre famille et avait eu de vrais amis. Lilian est attachante et un peu naïve. Alors quand Madison, sa seule amie, lui propose un boulot étrange mais bien payé, elle accepte. Est-ce pour lui faire plaisir ? Est-ce pour sortir de sa misérable vie ? Est-ce pour se rapprocher de Madison ? Peut-être un peu de tout ça. Bref, elle accepte de faire la nounou de deux enfants qui ont la particularité de prendre feu littéralement. Agés de 10 ans, Bessie et Roland, les jumeaux ont été élevés à l'abri des regards et plutôt délaissés à cause de leur particularité. Car s'ils se mettent en colère, sont surpris ou tristes, ils se transforment en torche humaine. Eux, ne risquent rien mais les dégâts sont considérables. Lilian, elle qui est plutôt solitaire et n'aime pas partciulièrement les enfants, va devoir les "gérer". Après un retour sur la naissance de l'amitié plutôt asymétrique entre Madisson et Lilian, nous suivons les premiers pas de Lilian dans sa nouvelle mission qui est loin d'être facile. À la fois drôle, émouvant et grave, ce roman explore une famille et une amitié dysfonctionnelles ainsi que le monde politique et le pouvoir de l'argent tout en abordant la thématique du déterminisme social. Un roman qui se lit d'une traite avec des personnages principaux attachants et le difficile apprentissage de l'éducation d'enfants. Certains passages sont vraiment touchants. J'ai eu plus de difficultés à comprendre la psychologie des personnages secondaires. Je suis un peu restée sur ma faim concernant le dénouement qui aurait peut-être mérité d'être un peu plus développé. Mais j'ai passé un très bon moment de lecture.
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La famille Fang

Surprenant roman , un peu angoissant tout de même. Auteur à suivre
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Les enfants sont calmes

Ovni de la littérature étrangère construit et envoyé en plein ciel par Kevin Wilson qui nous donne un livre hilarant, satyrique, plaisant à lire. Un délice qui critique d'un œil acerbe le rapport capitaliste de la société humaine, et plus particulièrement la société américaine. Une société dans laquelle els famille rigide et attachée à l'apparence voient comme une tragédie la naissance en leur sein d'enfants différents. Ici ceux sont des enfants qui prennent feux lorsqu'on les rejette. Se profile un cercle infernal, car aucun deux parties ne sont prête à faire le premier pas ... Jusqu'à l'arrivée de Lillian jeune femme sincère et simple. Incroyablement léger, légèreté permise par la profondeur sous jacente de ce formidable livre.
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Les enfants sont calmes

Le commentaire de Lynda :

Si vous désirez lire un roman qui sort complètement de l’ordinaire, et bien ne cherchez plus, c’est ce titre qu’il vous faut. Une histoire complètement farfelue, mais à laquelle j’ai accroché très solidement.

On va se retrouver avec Lillian, une amie d’enfance de Madison, qui elle est belle et riche. Comme elle offre une bonne compensation à Lilian, pour faire la nounou, celle-ci dont la vie ne va nulle part, va accepter... Mais…

Lillian devra s’occuper des 2 jumeaux du mari de Madison, nés d’un premier mariage. Deux jumeaux de 10 ans, il n’y a rien là, direz-vous, sauf que les jumeaux ont une petite particularité... Ils prennent feu quand ils sont contrariés, quand ils sont tristes ou quand ils sont surpris….Ne vous inquiétez pas ce n’est pas un livre d’horreur, donc à part quelques vêtements abimés, personne n’est blessé.

Mais il faut dire que cette particularité va créer des situations complètement folles. Comme l’auteur a une plume assez descriptive, on a aucune peine à s’imaginer certaines scènes, et croyez-moi, c’est le fou rire assuré.

Mais derrière ces embrasements, qu’est-ce qu’il y a. Il y a des enfants qui ont besoin d’amour et d’attention, un encadrement pour leur apprendre à rester calmes également, ce ne serait pas mauvais.

En fait, j’ai beaucoup aimé l’originalité de ce roman, assez pour vouloir lire à nouveau cet auteur. J’ai également adoré Lilian, qui saura à sa façon régler plusieurs situations.

Je vous recommande cette lecture, et ne vous inquiétez pas, il n’y a aucune violence, au contraire, des émotions, des sourires et des fous rires...
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La famille Fang

Un roman sur la création, sur les choix d'éducation hors normes, et les bonnes raisons qui peuvent pousser les parents à des dérives.

Sur le difficile parcours des enfants pour parvenir ensuite à se différencier et se réapproprier leurs vies.

J'ai aimé découvrir chaque personnage, et particulièrement Annie et Buster avec leur incroyable ingéniosité pour s'approprier leur part de ce délire.

Un sujet original et bien exploré.

(lu 2014)



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La famille Fang

On pourra discuter sur la qualité littéraire, on pourra aussi discuter sur l'histoire et les personnages. Car de fait, rien n'est parfait dans ce roman et j'ai connu mieux d'un point de vue de la psychologie des personnages troublés fortement par leur passé mais...Mais j'ai réellement adoré ce roman. Car franchement comment être soi, comment savoir si on est soi, comment se construire, comment se détacher du poids de la famille quand on est un Fang. C'est totalement impossible pour les enfants A et B Fang.

J'ai adoré lire les performances artistiques de cette famille. De voir la bulle que l'art forme autour de cette famille, des liens uniques et même très mauvais qui se sont créés entre chaque membre de cette famille.

C'est le coeur qui parle cette fois-ci malgré les gros défauts de ce roman d'un point de vue de l'écriture, j'ai vraiment adoré cette famille de fou.
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Les enfants sont calmes

Parfois, il m’arrive de lire des romans inclassables, totalement singuliers, osés et assurément inoubliables. Je pense que la couverture annonce tout de suite la couleur. Lillian, (l’anti-)héroïne du roman mène une vie relativement déprimante. Elle a grandi sans père, sans amour de la part de sa mère et avec peu de perspectives dans la vie. Sa seule réussite fut d’obtenir une bourse au mérite dans une école privée où elle fit la rencontre de Madison, aussi jolie que riche. L’amitié est aussi improbable qu’immédiate. Mais les rêves de Lillian prennent rapidement fin. Aujourd’hui proche de la trentaine, célibataire, habitant dans les combles chez sa mère et cumulant des petits boulots inintéressants, Lillian s’ennuie ferme. Mais quand Madison reprend contact avec elle pour lui proposer un emploi, Lillian n’hésite pas une seule seconde.



Je reviens donc à la couverture de ce roman : le mystérieux emploi proposé à Lillian est de s’occuper des jumeaux du mari de Madison, âgés de dix ans : Bessie et Roland, qui viennent de perdre leur mère. Leur particularité : quand ils s’énervent ou sont contrariés, ils prennent littéralement feu. Leur père, l’époux de Madison est en passe de devenir sénateur. La présence de Lillian, dans le plus grand des secrets est alors une bénédiction.



Si l’histoire est totalement barrée, j’ai été surprise de me prendre au jeu aussi facilement. J’ai été très touchée par le personnage de Lillian qui n’a que peu d’estime pour elle-même et les enfants qui n’ont jamais reçu d’amour de leur père et sont considérés comme « gênants ». Il se pourrait que le trio ait bien plus de points communs qu’on ne le pense. Les thématiques abordées sont intéressantes : la filiation, l’éducation, l’influence, la lutte des classes sociales ou encore, l’amour.



Le roman de Kevin Wilson se lit presque d’une seule traite. J’ai aimé la manière dont l’histoire est narrée, les retours dans le passé, les liens biscornus qui unissent Madison à Lillian. Un auteur à suivre !
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Les enfants sont calmes

Je ne sais pas vous, mais personnellement, j’ai dans ma bibliothèque quelques livres inclassables parce que complètement dingues. Ce sont des romans inoubliables parce qu’aucun autre ne leur ressemblera jamais.



Il y a évidemment L’écume des jours de Boris Vian (vas lire un livre normal après ça !) et aussi Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino, La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan. Je pense aussi côté américain aux romans d’Aimee Bender. La singulière tristesse du gâteau au citron et Un papillon, un scarabée, une rose. Et puis il y a aussi Évidemment Martha, de Meg Mason. Et maintenant, je pense aussi au roman de Kevin Wilson, Les enfants sont calmes.



L’histoire est folle. Lilian la boursière et Madison la riche héritière partageaient la même chambre à l’école, jusqu’à ce que le père de Madison et la mère de Lilian passent un accord financier autour d’une petite histoire de cocaïne, ett que Lilian se fasse renvoyer à la place de Madison. Devenues adultes, Lilian et Madison s’envoient régulièrement des lettres pour prendre des nouvelles. Sans surprise, Lilian vit toujours chez sa mère et passe de petits boulots en petits boulots et Madison a épousé un riche politicien en pleine ascension. Puisque Madison voit déjà son mari président des États-Unis, elle va proposer un job à Lilian qui sait si bien garder les secrets. Un poste de baby-sitter à plein-temps pour les jumeaux que son mari a eu d’un premier mariage. Il est impératif que personne ne les voit. Aucun rapport avec le premier mariage – même si les Américains sont puritains – c’est juste que les enfants prennent feu quand ils sont énervés. Oui, ils prennent feu. Rassurez-vous, ils ne se font pas mal. Aucun enfant n’est blessé dans ce livre.



Le passage de la rencontre entre Lilian et les gamins est hyper drôle. Elle se jette avec la fillette dans la piscine, pendant que le chauffeur-garde du corps du mari de Madison décroche le garçon de la barrière où il était accroché la tête à l’envers – il avait essayé de s’échapper – et le fait rouler dans l’eau avec son pied. J’avoue, j’ai ri. Des épisodes de combustion, il y en a d’autres. Des drôles. Et aussi des passages sans incendie, drôles aussi. Mais c’est aussi assez touchant, avec ces enfants qui cherchent leur place et Lilian qui ne sait pas trop comment faire avec eux, ni trop si elle les aime (en vrai, on peut se douter que si, parce que lorsque l’on risque de se transformer en torche humaine 24h/24, c’est bien qu’on est un peu attaché.



J’ai adoré ce roman inclassable et en faisant les recherches pour cette chronique – on ne dirait peut-être pas mais je bosse un peu quand même – j’ai découvert que Kevin Wilson avait écrit un autre roman en 2013, un roman que j’ai lu et qui lui aussi est dans ma liste de romans inclassables et complètement barrés. La famille Fang (adapté au cinéma par Jason Bateman en 2015).



Cela me permet de vous dire que je ne sais pas du tout comment ranger tous ces romans étranges dans ma propre bibliothèque – on me souffle que par ordre alphabétique d’auteurs c’est pas mal (surtout pour une bibliothécaire comme moi).



Une chose étrange tout de même concernant les romans américains dont je viens de vous parler, ils parlent tous de la famille. C’est fou non ? Non ? Ben, non ! Ah bon ? Si ?



En tout cas, si vous aimez les romans inclassables (oui, c’est bon, j’ai compris, par ordre alphabétique d’auteurs c’est pas mal), je vous invite à lire Les enfants sont calmes de Kevin Wilson. Et les autres dont je viens de vous parler, parce qu’il sont bien aussi.
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Les enfants sont calmes

Malgré un point de départ presque loufoque (des enfants qui s'enflamment lors de fortes émotions, sans qu'ils ne soient blessés ou brûlés), c'est un récit sensible et émouvant que nous livre l'auteur. J'ai été d'ailleurs étonnée par la mention d'un humour ravageur en couverture : si le livre est parfois drôle, surtout au début, ce n'est pas le coeur du propos.

Ici, ce qui est traité, avec une grande finesse, ce sont les relations humaines. Relations d'amitié entre deux femmes que tout oppose, relations de famille entre enfants et parents indifférents ou au contraire trop exigeants, et surtout, relation entre une babysitter et deux enfants abandonnés, bouillants de colère et de désir d'être aimés.

On rit certes, on se passionne pour la trajectoire des personnages, mais surtout on est touchés par la magnifique histoire d'amour, absolument inattendue, de la protagoniste pour les deux enfants auxquels on s'attache autant qu'elle.

Original et subtil.
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La famille Fang

Etrange.. C'est mon ressenti en refermant ce livre. Je l'ai emprunté totalement par hasard, uniquement pour sa couverture qui m'a attirée l'œil.

Le livre se lit facilement mais j'avoue ne pas avoir réussi à rentrer dedans, je n'ai pas compris si l'auteur voulait mettre en lumière l'art, la famille, l'étrange folie qui lie tout cela et ses conséquences ou bien d'autres choses..

Il y a de très jolis passages et d'autres un peu moins je trouve, qui m'ont mis parfois mal à l'aise par rapport à ces deux enfants.

Un livre en tout cas original, mais qui ne m'a pas emballé.



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La famille Fang

La famille Fang est une famille un peu particulière. Mr et Mme Fang sont deux artistes et sont à la recherche à l'oeuvre d'art, tout est art et tout doit être oeuvre d'art, jusqu'à vouloir faire de leur propre vie une oeuvre d'art. Dans ce projet artistique de grande envergure, ce couple a deux enfants. Annie, l'enfant A, et Buster l'enfant B.

Ceux-ci sont pris par cette recherche artistique subissant sans cesse les performances et les happening de leurs parents. Ils ne connaissent pas ce qu'est une famille classique.

En grandissant, Annie et Buster ont soif d'indépendance et souhaitent suivre leurs propres projets personnels. Mais ils vont vite s'apercevoir qu'il n'est pas si simple de rompre avec les tendances artistiques de leurs parents et de leur influence. Ils ont été éduqués par des Fang et font partie intégrante de cette famille non conventionnelle. A leurs dépends, ils vont prendre part à l'une des performances les plus émouvantes de leur vie car ils ne savent pas jusqu'où leurs parents sont prêts à aller pour couronner et finir leur carrière artistique en beauté.



Ce récit est une comédie extravagante, surréaliste et émouvante qui conduit le lecteur à plonger dans le milieu de l'art et de réfléchir à la relation parents-enfants entre pression du milieu familial, reproduction d'un modèle et volonté de s'en dissocier.

Ce roman déroutant et quelque peu loufoque s'avère être un très bon moment de lecture.
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La famille Fang

Tout d'abord, je voudrais remercier l'admirateur anonyme qui m'a envoyé ce roman (parce que les felurs, c'est périssable....).



J'ai passé un agréable moment en compagnie de la famille Fang complètement disjonctée - pardon, créant de l'art à partir d'une situation du quotidien. Il est vrai que lorsque je visite une exposition d'art contemporain ou moderne, j'ai souvent le sourire aux lèvres devant les créations de certains artistes.



J'ai parfois souri à certaines des actions cocasses concoctées par les parents. Mais j'ai aussi souffert avec les enfants qui ne savaient jamais ce qui les attendait.



L'auteur propose une analyse très fine de la création artistique contemporaine ; en revanche, j'ai trouvé plus lâche ses vues sur l'enfance : on ne peut pas être sur tous les fronts.



L'image que je retiendrai :



Celle des happenings dans les "malls" bousculant le quidam participant à l'insu de son plein gré.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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La famille Fang

La famille Fang (2013)

The Family Fang (2011)

C’est la famille atypique, limite surréaliste, fondée par deux artistes principaux complètement illuminés, talentueux et reconnus. Caleb et Camille FANG. De fervents pratiquants de l’art spontané, de l’art pertinent, de l’art réfléchi. Tout est calculé malgré l’air d’improvisation qui s’impose et perturbe les badauds témoins de happening sensationnels. Leurs actions consistent d’une certaine manière à la création de scénarios pour monter des séquences filmées un peu partout et qui passeraient pour des caméras cachées à la François l’embrouille. Sauf que chez les Fang, on ne dit pas à la fin que c’est une blague. Le but est de perturber le quotidien des gens, d’attirer l’attention par de l'exceptionnel, de déséquilibrer le superficiel, de provoquer des réactions. Plus l’un s’indigne, plus le Fang brille. Un art performance qui habite Caleb et Camille. Leur vie est une œuvre dans laquelle malgré eux, Annie et Buster (leurs progénitures) sont des éléments qui intègrent cette recherche de l’excellence artistique. Les parents vont tellement loin dans leur délire. Qu’est-ce d’autres ? Qu’ils vont jusqu’à nommer leurs enfants : enfant A (pour Annie) et enfant B (pour Buster).

Le livre est coupé de scènes qui portent le titre d’une œuvre d’un auteur connu. Attention ! Si le lecteur ne sait pas à quel auteur correspond le titre de l’œuvre cité, il devra le chercher lui-même. Car la référence n’est pas citée… Par exemple : Une scène qui a eu lieu en 1985 a pour titre « Portrait de femme ». Sur le net, et pour autant que ce soit le bon choix, le chercheur curieux remarquera que cela correspond à une œuvre d’Henry James (1881). Dans le roman de K Wilson, c’est une scène où Buster est censé gagner un concours de beauté féminine. Pour ce faire, il devra se déguiser en fille. Le rapport entre le titre de l’œuvre choisie pour la scène et la performance artistique des membres de la famille FANG s’arrête là… En tout cas pour celui qui ne regarde qu’en surface, ou pour le néophyte. Ou alors, le contenu des œuvres citées n’a absolument rien à voir avec le contenu des scènes organisées par les parents Fang…

En parallèle, on découvre la vie d’Annie et Buster devenus adultes. Elle, elle est l'actrice un peu naïve qui accumule les bourdes pour le plaisir des journaux à sensation. Elle est accroc à la bouteille. Lui est devenu écrivain, journaliste-pigiste. Il s’ennuie avec ses articles dont ils considèrent les sujets pompeux et il ne connaît pas de grand succès littéraire depuis la publication de son dernier bouquin. Plus aucun des deux ne vit chez leurs parents. Ils n’en sont pas plus heureux pour autant. Pour Annie les aléas d’un tournage vacillent. Elle est manipulée par l’un ou l’autre opportuniste, sa vie est un foutoir. Buster doit se rendre au Nebraska pour un article qui traite d’un passe-temps particulier auquel s’adonnent d'anciens militaires qui avaient été engagés en Irak. Bref, comme d’habitude Buster aurait préféré être ailleurs comme chaque fois qu’il doit se rendre quelque part. Il préfère toujours être ailleurs. Tous les deux sont victimes d’une addiction aux scènes qui ont accompagné leur enfance. Ils chavirent entre le manque et le dégoût, l’exaspération et la résignation. Ils dépriment devant l’ennui et la vie d’autonomie qui ne les libère pas autant qu’ils auraient pu le croire. Tout va si mal pour ces deux-là qu’à un moment donné ils décident de retourner dans la maison familiale. Le calme supprimera ainsi la pression des faux semblants et favorisera la remise en question personnelle et tout le tintouin. Les nouvelles résolutions commencent à se dessiner et...

Le coup de théâtre surgit. Les parents disparaissent… Est-ce encore une scène manigancée par Camille et Caleb ou juste une vraie disparition ? Affaire à lire.

Dans un décor minimaliste, l’auteur nous ouvre les portes de l’ironie. Il est d’une grande inventivité. L’idée est très subtile et comique. Troublante aussi, de par les proportions extrêmes que peuvent prendre la place de l’art dans la vie des gens. L’originalité gagne à être partagée. Le dénouement semble toutefois un peu expéditif. L’évolution de l’histoire et les scènes auxquelles le lecteur s’habituera créent une attente. Celle d’un happening époustouflant, dérangeant, inattendu. À la FANG !



L’art a-t-il ses limites ? Tout est-il possible au nom de l’art ?

Vous connaissez beaucoup d’exemples… Vous avez peut-être même connu personnellement des artistes fous. Des morts prématurément ou de vieillesse, ou des vivants. Moi, à part Vang Gogh et son oreille. Il paraît que l’extravagance de Dali marqua du monde. Il a eu aussi le suicide de John Kennedy Toole… Et Lady Gaga tient. Sacré concept ça…

Combien d’autres avant et aujourd’hui ont vénéré/vénère encore l’art au-delà de leur existence ? Ils aiment/ont aimé l’art à la folie même si la folie a/avait l’art de l’exagération

« Je disais toujours à mes étudiants… à tout artiste se montrant un tantinet prometteur, qu’ils devaient se dévouer corps et âme à leur œuvre. Ils devaient ôter tout obstacle à la réalisation de cette chose fantastique vouée à exister. Je leur disais que les enfants tuent l’art. » (p259)



Kevin Wilson

Le premier ouvrage de l’auteur est un recueil de nouvelles qui s’intitule « Tunnel au centre de la terre » paru en 2009. Récompensé par le prix Alex de l'American Library Association et le Prix Shirley Jackson. « La famille Fang » publié en 2011, son deuxième ouvrage, est un livre qui est apparu dans le top 10 des bestsellers sur plusieurs listes émanant de prestigieux magazines américains. L’auteur est professeur adjoint d’anglais à l’Université du Sud dans le Tennessee. État où il vit actuellement avec sa femme et leurs enfants.







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