Kimberly Cates

Quand des horreurs se produisent sous leur nez, ils font comme si de rien n'était, détournent la tête ou montent le son de la télé pour couvrir les hurlements. Tout ça, parce qu'ils sont trop débordés, apeurés ou apathiques pour prendre un risque ou pire, parce qu'ils refusent d'être dérangés.

- Ma mère - un mètre cinquante et quarante-cinq kilos toute mouillée - avait un sacré caractère. Quand elle était en colère, elle était impressionnante. Mes frères et moi la dépassions de deux bonnes têtes, et pourtant, elle nous fichait une frousse bleue...
- Jamais elle n'a eu besoin de lever la main sur nous, mais , quand on faisait une bêtise, elle était la première à nous rentrer dans le lard. Elle nous privait de sport, de télévision, tout ce qui pouvait nous remettre la tête à l'endroit. Le pire, c'était d'être consigné à la maison. Rester assis pendant des heures sur une chaise de cuisine à regarder par la fenêtre les veinards qui jouaient au football, gloussa t-il, amusé à ce souvenir. On la suppliait de nous corriger une bonne fois et de passer à autre chose.

Tu n'as pas choisi ce métier pour baisser les bras. Songe à tous les couples que tu as déjà unis. A tous ces gens qui refusaient de te croire quand tu affirmais que tu savais mieux qu'eux l'animal qui leur convenait. Pourquoi serait-ce différent aujourd'hui ?

Prendre les gens dans ses bras, c’était pour elle aussi naturel que de respirer. Laisser quelqu’un souffrir seul lui était nettement plus pénible.

Il ne faut pas vivre dans le désordre, ni s’accrocher au passé.

Nous avons travaillé chaque jour avec des héros, des professeurs qui nous ont appris à tendre vers l’excellence, des parents qui se sont sacrifiés pour nous offrir la meilleure éducation possible. Tous veulent que nous recevions bien plus que le monde ne semble nous réserver. À présent, c’est à nous de leur montrer que leurs efforts n’ont pas été vains. Tous les discours de toutes les promotions se sont probablement toujours conclus par la promesse de changer le monde.

Un soldat ne gaspille pas son énergie en ayant peur. S’il est fait prisonnier par l’ennemi, il est de son devoir de s’échapper, au péril de sa vie .

La beauté du style classique découle de la fluidité des lignes drapées. Les Anciens pensaient que les dieux avaient donné aux femmes une beauté naturelle. Ils ne jugeaient pas utile d'étouffer leurs femmes dans des objets de torture faits d'os et de fer.

J'ai fait expérimenter aux autres tant de manières d'aimer, confié tant d'animaux à leurs nouveaux propriétaires, mais jamais mon don ne m'a permis de trouver le compagnon destinée à combler mes attentes.

—Lucy allaite ses petits et ils lui mordillent les tétons.

"les tétons"... voila un mot bien émoustillant pour un homme, songea Cash (...).

— (...) Toi, est-ce que tu apprécierais qu'on te mordille les parties intimes ?

Ca dépend de la bouche qui s'y emploie, songea Cash avant de se ressaisir (...).

— (...) Quand il a essayé de chasser l'animal, Destroyer lui aurait jeté un long regard désespéré, l'air de dire "Je sais que c'est toi qui est censé te charger d'elles, mais, après tout, tu n'es qu'un humain. Alors, je préfère garder un oeil sur mes filles".

— (...) Tu sais ce qui me fait le plus peur ?

—Quoi ? demanda t-elle en la prenant dans ses bras pour qu'elle se sente en sécurité.

— Qu'un jour, je m'efface tellement que plus personne ne me voie, murmura l'enfant en plongeant ses yeux dans les siens.

La vérité est immuable, en effet. Elle restera toujours aussi froide et tangible, jusqu’à ce que mama Fee ait la force de la regarder en face.

Seul un poltron dort avec une bougie allumée.

La Chanson de Merlin, Le Roman de la Rose et Les Enfants de Lir : des fables rendues vivantes par la grâce d’une main d’artiste depuis longtemps devenue poussière dans une tombe obscure.

C’est parfois épuisant d’être un hors-la-loi.

Les femmes peuvent être de sacrées vipères.

On ne joue pas avec des armes à feu !

Il n’y a pas de justice en ce triste monde.

Un homme n’aime pas forcément celle qui doit devenir sa femme.