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Citations de Ko Un (73)


Les paroles que j’aime

Au lieu de demander aux sages l’Illumination

Je préfère plutôt couler

Pour l’éternité au fond de l’océan

Que c’est bon du vin dans mon verre et ces paroles de Tête-de-Pierre
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Pour rien

Le chemin qu’on a pris seul
On dit qu’on l’a pris
Puisqu’on nous a dit de le prendre
Le cours d’eau qui coule pour rien dans la vallée
On dit qu’il coule
Puisqu’on lui a dit de couler
La pauvre sagesse de ce monde
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La chouette


La chouette en plein jour
Ouvre grand les yeux
Ne voit rien
Attends !
Ta nuit viendra à coup sûr

p.12
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Qu'il est vain le ciel serein après la pluie
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PRENDRE CONGÉ



En mettant la face en avant
J’avais voulu devenir quelque chose
Au cours des trente dernières années
J’étais un miroir qui voulait devenir
quelque chose, toujours

Là-bas j’ai définitivement jeté ce miroir
Crac ! C’était sur le chemin de mon retour


// KO Un

/ Traduction du coréen par No Mi-Sug et Alain Génetiot
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la mort veut que la route soit déserte autant qu'elle-même
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il reste du travail à faire dans un travail terminé
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j'éteins la lumière, j'ai beaucoup de choses à te dire
vite, enlève ces belles épingles !
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y aurait-il d'autres sentiers
que je suivrais toujours celui-ci
car c'est ici que je verrai cet inconnu
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le bonheur c'est la pause dans le travail
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ta mort c'est maintenant ma table vide
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avec le bruit de l'eau qui coule
j'ai voulu aller dans ta honte
pour te voir j'ai rôdé partout
mais nulle part en ce monde je n'ai pu te trouver
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allez, ténèbres, allez illuminer mon cœur
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dormir c'est tout ce qui me fait vivre
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ma sœur a une relation illicite avec la toux
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Malgré la tristesse

Aujourd'hui, j'étais triste toute la journée
parce que je me souvenais
qu'une nuit d'hiver en 1940, mon grand-père gardait
une oie malade au
chaud sur sa poitrine toute la nuit et la ramenait à la vie.

Est-ce que moi, son petit-fils, ai juste donné vie à quelque chose
pendant mon vagabondage
?
N'ai-je pas juste fredonné vainement comme l'éphémère
Dans les jours les plus saints
?


C'est impossible,
malgré la tristesse d'un pigeon roucoulant.
A partir de demain
matin
En tant que fantôme seulement,
je devrai me
balancer longtemps avec les grands et les petits arbres dans le vent rafraîchissant.
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Tristesse née de moi et de nous

Je suis triste. L'illumination éclairante a sombré dans des contradictions.
Au début du siècle dernier
après la révolution, lorsque les poètes soviétiques ont
décidé de ne dire que «nous», les
poètes ont décidé de se fondre dans
«nous».
Plein de dévotion enthousiaste.
Même si la tempête de neige a balayé
cette décision
des rues, elle
est restée valable à l'intérieur.
Un serment de dire "nous" ... est
resté seul.
Le «je» est en quelque sorte incroyablement déformé,
dans l'image miroir.
Par une merveilleuse journée ensoleillée, Mayakowski s'est également accusé
et a crié ce «nous» hors de sa gorge.
Lui qui était un poète de rue.
Nulle part un «je» n'était plus autorisé.
«Je» était méchant,
impie,
méchant ...
proclamé avec un pouvoir magique.

Le baromètre est tombé lentement.
Les fleurs d'été soignées étaient négligemment piétinées.
La révolution mange la révolution.
Alors que l'air s'échappe du ballon de foot d'un enfant, le «nous»
s'évapore dans une atmosphère tendue
.
Une personne intrépide a
écrit «Je suis amoureux», mais il était
toujours d'
usage de lire «Nous sommes amoureux».
Il y avait encore une trace de la neige croustillante de l'hiver.
Le printemps est resté incertain.

À la fin du siècle dernier
, l'Union soviétique a abandonné le fantôme.
Les États du Pacte de Varsovie sont
devenus un par un infidèles.

Depuis
, les poètes n'ont connu que le «je».
Chaque jour commence
et se termine par «je».
Rien n'existe plus
que ce «je».
Même Dieu est juste un autre nom pour «je».

Partout dans le Pacifique aujourd'hui
, les vagues enterrent sans cesse ce fantôme «nous et moi».
Quelle nouvelle création est à venir?
Que va-t-elle accoucher? Ni «nous»
ni «moi»?
Chaque vague est la tombe de l'autre vague et l'origine de la vague à venir.
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À la fenêtre

Quels souhaits me reste-t-il?

La distance.
Les ronds-points.
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L’étoile filante

C’est bien tu me reconnais.
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Le moustique

Piqué par un moustique
Je suis bien vivant
Gratte gratte.
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