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EAN : 9782842421809
105 pages
Éd. Circé (27/11/2004)
3.88/5   4 notes
Résumé :
« Ko Un est un poète grandiose, un mélange de connaisseur bouddhiste, de libertaire politique passionné, et d’historien naturaliste. ». (Allen Ginsberg)

« Il ne se contente pas de garder ses idées Zen | et leur effet miraculeux pour lui-même| Il ne se cache pas et ne nous mystifie pas ; | Un caractère enjoué et populaire, | doté d’un esprit comique Zen, d’une profondeur tirée de la vraie vie, | et un véritable poète universel ! | Ko Un se montre plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre qui regroupe les recueils :
- le sentiment de l'au-delà
- Au bord de la mer
- Dieu. Langue. Dernier village
- Au village de Mooni
- Des poèmes, des regrets

Traduits du coréen par Gilles Cyr et Daekyun Han.

Ko Un, ancien moine bouddhiste, fait preuve ici de sagesse, et nous fait sentir toute sa mélancolie.
Les thèmes abordés sont sombres et nostalgiques, mais teintés d'espoir.
On ressent son vécu dans ses mots : il a été emprisonné à multiples reprises. Engagé militairement parlant par l'armée durant la guerre de Corée, et engagé littérairement parlant pour la réunification de la Corée du Nord et Corée du Sud, poète à succès, il va faire plusieurs tentatives de suicide.
Une vie faite d'engagement et de douleur, mais aussi d'envie de paix et de sérénité.


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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Au bord de la mer» (1966)

Quatre saisons /Hiver


Puis-je avoir des nouvelles de l’hiver, où dorment tes os ?
je veux retourner sur ta tombe
et là t’écrire avec le crayon usé de mes errances

mes larmes se tariront

les flocons de neige fondaient sur tes lèvres
qui durent dans mes souvenirs
on ne savait rien d’autre que ceci : tout était Dieu

que l’hiver ne parte pas ! je vais m’en aller

dans mon enfance le froid se cachait
devenait l’âme sous la neige

dormant au sein de ta mort, je m’en irai
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Rien ne m'a mieux réveillé que la musique

des silhouettes pleurent, sur les crêtes dénudées
as-tu entendu, automne, les dernières feuilles
qui s'animent jusqu'à leur chute?
j'ai bien connu les sanglots des feuilles qui tombent, et la déréliction
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L'île chantante
Dans la région côtière de ma patrie, des
îles apparaissent ici et là,
très mystiques et à moitié englouties.
L'un d'eux est
The Little Singing Island.

Si un vent orageux souffle de la grande mer jaune,
ce chant chantant peut être entendu,
toujours uniquement
autour de cette île.

Depuis l'Antiquité,
il y a des chansons que
les fantômes des pêcheurs qui ont eu un accident par mauvais temps
chantent avec la tempête.
Des chansons qui résonnent pendant quelques jours et quelques nuits.


En grandissant avec une vue sur l'île chantante ,
les fantômes impressionnants m'ont encore
aujourd'hui, je suis un vagabond chanteur.

Un vagabond qui ne chantait pas correctement
dans les temps maintenant graves
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Au bord de la mer» (1966)

Quatre saisons /Automne


À chaque gare de province je descendais du train
les fleurs de cosmos, dans ma toux, s’épanouissaient
et tes chers regards me suivaient, du haut des cieux.

dans la nuit profonde les étoiles se multiplient
ta mort c’est maintenant ma table vide

je dois noter quelque chose
pour le vieil homme que j’ai croisé dans le sud


une feuille ne tombe pas d’elle-même, mais à cause du vent
dans l’herbe meurent des êtres insignifiants

voix avec des veinures, cette feuille périt
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Au bord de la mer» (1966)

Quatre saisons/Printemps


Débout près de ta petite tombe, j’ai vu
vacillant sous les brunes nouvelles
ce lieu étrange où dormiront mes os

comme le village est triste ! mais déjà le ruisseau coule
qui a passé l’hiver sous la terre
et au bord de l’eau les saules se revivifient

le printemps qui revient pour le feuillage
laisse l’angoisse des jours pluvieux
en lui ta tombe se renouvelle

j’hésite un moment, puis je m’en vais
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