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3.87/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1946
Biographie :

La Recherche est un magazine mensuel français couvrant l'actualité des sciences. Elle est éditée par Sophia Publications, filiale de la Financière Tallandier, elle-même filiale d'Artémis.

Créée en 1946 sous le nom d'Atomes, elle en a changé en 1970, absorbé Nucleus en 1971 et Science, progrès, découverte en 1973. Au côté de Pour la Science, elle est aujourd'hui un des magazines de référence pour l'information scientifique francophone avec une diffusion proche de 65 000 exemplaires.

En 2004 le magazine crée « Le Prix La Recherche » pour récompenser chaque année des travaux scientifiques francophones dans le domaine de la recherche fondamentale ou appliquée, dotant chaque lauréat ou équipe lauréate de 10 000 euros.

La Recherche publie également depuis 2004 chaque trimestre les Dossiers de La Recherche. Chaque numéro est monothématique et une partie variable des articles sont des republications (remises à jour) d'articles précédemment publiés dans le mensuel.
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Source : Wikipédia
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Après une thèse en probabilités, Roger Mansuy a choisi d'enseigner en classes préparatoires scientifiques. En dehors de son activité d'enseignant aux lycées Louis-le-Grand et Saint-Louis, il est connu pour son action dans la diffusion de la culture mathématique ; il a déjà publié une dizaine d'ouvrages universitaires et a écrit des chroniques mensuelles dans le magazine La Recherche. Conférence : Règle, compas et au-delà: que permettent de construire les outils géométriques ? 29 juin 2022, 16h45 - 17h30 — Amphi 34A Les trois problèmes grecs (quadrature du cercle, duplication du cube et trisection de l'angle) ont motivé de nombreuses recherches géométriques et algébriques sur les tracés à la règle et au compas... jusqu'au XIXe siècle ainsi que les théorèmes d'impossibilité qui affirment que ces seuls outils ne permettent d'obtenir ces constructions. On peut toutefois se demander quelles figures deviennent accessibles si l'on ajoute à ces deux outils "historiques" d'autres moyens de construction.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
« Enfant, avant-guerre, on me donnait à boire une eau dont la publicité vantait la teneur en radium et thorium radioactifs. Elle était considérée comme un stimulant. » Ce souvenir du cancérologue et radiobiologiste Edmond Malaise, aujourd'hui retraité, résume l'insouciance qui prévalait dans les décennies qui ont suivi la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm Röntgen, en 1895, et de la radioactivité, un an plus tard, par Henri Becquerel, physicien français. « Et pourtant, la première victime d'irradiation remonte au début des années 1900, raconte le radiobiologiste Nicolas Foray, de l'Inserm, à Lyon. Clarence Dally travaillait avec Thomas Edison, qui espérait industrialiser la radiologie et mettre au point des lampadaires à fluorescence grâce à une source à rayons X ! »
L'assistant y laisse cheveux et moustache, son visage s'orne de brûlures, et il sera amputé d'un bras en 1901 après un cancer de la peau. Dans son édition du 3 août 1903 le New York Times annonce que Thomas Edison jette l'éponge : « Ne me parlez plus de rayon X, dit l'inventeur de l'ampoule à filament. Ils me font peur. J'ai cessé depuis deux ans de les utiliser, quand j'ai failli perdre la vue et quand mon assistant a pratiquement perdu l'usage de ses deux bras. J'ai peur aussi du radium et du polonium et je ne veux plus y toucher. »
A l'époque, les rayonnements auxquels sont exposés les manipulateurs de rayons X et de substances radioactives sont intenses. Malgré cela, le radium se pare de multiples vertus aux yeux d'industriels, de commerçants et du public. On en trouve dans des crèmes de beauté ou amincissantes, dans l'eau de boisson ou dans les produits contre les coups de soleil. Et dans les années 1920, des milliers d'ouvrières, les « radium girls », sont contaminées : elles peignent au radium les aiguilles de montres et de réveils pour les rendre photoluminescentes, affinant la pointe du pinceau entre leurs lèvres. Nombreux seront aussi les chercheurs et médecins victimes des rayonnements ionisants, à commencer par Marie Curie, qui avait découvert le radium.
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L'art, les sciences naturelles et humaines expriment la créativité, la curiosité et l'ingéniosité humaines. Ils ne sont pas en compétition.
(Fabiola Gianotti)
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L'une des idées qui circulent depuis bien longtemps sur le comportement parental est qu'il s'agit du premier exemple de comportement altruiste qui a émergé dans le cerveau animal, ce qui est vraiment un concept fascinant !
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Vu comme un guide méthodologique, l'instrumentalisme n'est pas forcément une mauvaise approche. En se concentrant sur les conséquences observables, on évite les débats infinis sur le sexe des anges... Il est d'ailleurs possible que le succès de l'instrumentalisme s'explique de manière darwinienne : les physiciens qui se posaient trop de questions sur le réel ont probablement raté le train des révolutions successives permises par la mécanique quantique. Ceux qui se sont contentés de calculer les prédictions, à une époque où tout restait à faire, ont découvert des phénomènes nouveaux plus rapidement...
L'instrumentalisme devient, de mon point de vue, délétère quand il est poussé à l'extrême, en passant d'une modestie raisonnable vis-à-vis du réel à un antiréalisme indéfendable. Dans la fièvre des débuts de la mécanique quantique, les physiciens théoriciens se sont malheureusement, dans leur majorité, abandonnés à la version forte. Pourtant, les physiciens sont tous, au moins intuitivement, réalistes. Pas un expérimentateur ne pense vraiment que le monde se limite aux résultats de mesure. Alors, comme la théorie standard n'en dit rien, on introduit implicitement des interprétations (naïves) du formalisme, pour se donner une image du réel comme support à l'intuition. On décrit le réel par des métaphores imparfaites, souvent contradictoires ou incompatibles entre elles. C'est alors qu'apparaissent les « à la fois » qui ne veulent pas dire grand-chose. De cette confusion émerge paradoxalement une impression de profondeur. L'électron est à la fois une onde et un corpuscule ? Incroyable, le réel est si subtil qu'il parvient à tordre la logique la plus élémentaire ! Quelle révolution philosophique et épistémique !
(Antoine Tilloy)
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« Dans cet Univers démesuré, affirmer qu’il n’y a pas de vie ailleurs que sur Terre ne revient-il pas à plonger un verre dans l’océan et à conclure qu’il n’abrite pas de poissons ? » Ces mots du biologiste Franck Courchamp résument bien l’état d’esprit actuel quant à la recherche de possibles formes de vie extraterrestre : leur existence relève de moins en moins de la science-fiction.
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Quant à savoir si les conditions qui ont présidé à l'émergence du vivant ont pu se reproduire ailleurs dans le cosmos, les réponses ont oscillé au cours de l'histoire entre pluralité et unicité des mondes. Ainsi, quatre siècles avant notre ère, le philosophe grec Épicure considérait déjà que, si l'Univers est infini, on ne peut pas éviter un nombre infini de mondes comme le nôtre.
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L’auteur Arthur C. Clarke disait: « Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l'Univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux sont terrifiantes. » Une troisième possibilité existe : nous ne sommes pas seuls dans l'Univers, mais les autres formes de vie sont figées pour l'éternité. Tout aussi terrifiant ?
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En procédant à une simulation et en modélisant le climat, si l’on approche la Terre du Soleil de 5 % ou, à l’inverse, on l’en éloigne d’autant, on voit que l’eau à l’état liquide disparaît de la surface du globe. Notre planète semble donc être exactement à la bonne distance du Soleil pour que la vie ait pu apparaître.
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